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Sexe : quels risques pour quelles pratiques ?
Le sexe fait partie des activités bénéfiques pour la santé, pour autant que les pratiquants soient sains, et souvent, il est bien difficile de s’en assurer ! Alors, autant savoir exactement ce que vous risquez. D’autant plus qu’en ces temps de COVID-19, on a tendance à oublier les autres maladies… La Voix du X a listé pour vous toutes les pratiques les plus « courantes », et leurs dangers potentiels : transmission du VIH, IST… Suivez le guide !
Lécher, embrasser, la peau ou les lèvres de quelqu’un
Risque zéro en ce qui concerne les IST ou le VIH, mais attention à la Covid-19, présente dans la salive, et très contaminante.
Embrasser profondément, cracher dans la bouche
En ce qui concerne le VIH : aucun risque. En cas de lésions buccales, on peut mentionner un risque de transmission des hépatites A et B. Les infections virales transmissibles plus facilement par la salive sont les suivantes : Covid-19, méningite, mononucléose infectieuse, grippe, rougeole, rubéole, oreillons. Et bien sûr : rhinites, pharyngites, angines, infections pulmonaires…
Sucer
Selon une étude américaine déjà ancienne, puisqu’elle date de 2000, il existe un risque – faible – de transmission par le VIH si l’on suce un homme séropositif. Cette transmission s’effectue par le liquide préséminal ou le sperme, qui entre en contact avec la muqueuse buccale. Le risque est accru en cas de problèmes buccaux (gingivite, plaie récente…) ou d’IST localisées dans la bouche (syphilis, blennorragie). Ce risque est plus ou moins grand selon la charge virale contenue dans le liquide préséminal, ou le sperme de mon partenaire.
Attention : la fellation constitue un mode de contamination pour d’autres Infections Sexuellement Transmissibles (comme l’hépatite B, la syphilis ou l’urétrite). La fellation (comme le cunnilingus) peut aussi transmettre le papillomavirus, qui multiplie par 32 le risque de contracter un cancer de la gorge. La seule manière de rendre la pratique inoffensive est d’utiliser un préservatif. Certes, ce n’est pas très agréable, alors si l’idée de sucer un morceau de latex vous rebute totalement, essayez de limiter les risques au maximum : ne vous brossez pas les dents avant une fellation (la brosse peut provoquer saignements et micro coupures) et évitez l’éjaculation dans la bouche.
Se faire sucer
Le risque est très faible, pour ne pas dire inexistant, à moins que le suceur souffre d’une importante plaie buccale, et que sa salive, chargée de sang, ne devienne contaminante.
Avaler du sperme
La pratique est potentiellement dangereuse si l’on a une plaie dans la bouche, si l’on souffre de lésions dans l’œsophage ou d’un ulcère à l’estomac.
Sucer successivement plusieurs personnes.
Idéalement, pour limiter au maximum les risques, il faudrait utiliser un nouveau préservatif à chaque fois que l’on change de partenaire.
Pratiquer un cunnilingus
En ce qui concerne le VIH, il est difficile de prouver que cette pratique présente un risque de contamination, mais si la bouche du lécheur comporte des lésions ou si la femme a ses règles, il convient de se protéger ! D’autant que d’autres IST peuvent se contracter ainsi (papillomavirus, hépatites B et C, herpès, syphilis…).
La seule manière de se protéger est d’utiliser un morceau de latex (aussi appelé « digue dentaire ») entre la langue et le sexe. Un préservatif coupé en deux peut faire l’affaire. Un film plastique de cellophane (pour la conservation des aliments) convient aussi.
Se faire lécher
Même si le VIH est présent dans la salive, sa faible concentration rend impossible une contamination. La salive ne transmet pas le VIH, donc une femme a qui l’on fait un cunnilingus ne peut pas être contaminée par ce virus. Mais une contamination par d’autres IST est possible.
Lécher un anus
Comme pour le cunnilingus, aucun risque de contamination par le VIH. En revanche, cette pratique favorise la transmission de bactéries, de germes ou d’IST (syphilis, blennorragie, hépatite A). Veillez à ce que l’anus à lécher soit propre ! Des études récentes ont montré que la COVID 19 pouvait se trouver dans les selles. Dans le doute, évitez donc de lécher un anus que vous ne connaissez pas !
Se faire lécher l’anus
Aucun risque. Le VIH est présent dans la salive, mais en trop faible quantité pour être contaminant.
Lécher plusieurs personnes
Si, au cours d’une soirée particulièrement conviviale, différentes chattes et anus passent à portée de votre bouche, il est évidemment tentant d’y goûter. Mais tout changement de partenaire implique une multiplication des risques de contamination aux IST, et à la Covid-19, pour les lécheurs davantage que pour les léchés. Là encore, même si l’on perd en saveurs, le carré de latex est – théoriquement – de rigueur.
Masturber, et être masturbé.
Sauf en cas de coupures, ou de blessures à la main, la personne qui branle et qui doigte ne risque rien. Attention cependant à ne pas transmettre des fluides contaminants d’une personne à une autre. Le risque de transmettre des infections, notamment à chlamydiae, est très élevé. Ne passez pas d’un sexe ou d’un anus à d’autres, sans vous être lavé soigneusement les mains ! Veillez à ce que vos ongles soient toujours soignés, afin d’éviter toute blessure, ou toute déchirure du latex.
Doigter l’anus et le vagin d’une même personne.
Aucun risque si vos doigts sont propres et vos ongles courts. Attention, passez du vagin à l’anus, et jamais l’inverse ! La transmission de germes est quasi inévitable.
Pénétrer
Dès qu’il y a pénétration, les muqueuses (gland, vagin, anus) sont en contact avec les sécrétions sexuelles (liquide pré-séminal, secrétions vaginale), et une contamination est possible. Avant de pénétrer le vagin et/ou l’anus de vos partenaires occasionnels, utilisez systématiquement un préservatif associé à un gel lubrifiant à base d’eau. Évitez les lubrifiants gras comme la vaseline qui peuvent endommager le préservatif.
Pour la personne pénétrée, l’éjaculation dans le vagin ou l’anus, sans préservatif, est très risquée.
Les parois du vagin, le col de l’utérus, l’utérus et le rectum sont des portes d’entrée pour le VIH, qui peut y pénétrer par simple contact, en l’absence de toute lésion. Pour l’homme qui pénètre, le sang menstruel et, dans une moindre mesure, les sécrétions vaginales, sont contaminants. Le gland, l’urètre, la pénétration anale, présentent des risques accrus en raison de la fragilité de la muqueuse. Les fissures anales et les hémorroïdes augmentent le risque de saignement, et donc de contamination, par le VIH et les autres IST. Il est important d’utiliser un préservatif différent pour chaque partenaire, afin de ne pas faire voyager les IST potentielles d’une personne à l’autre !
Pénétrer un anus, puis un vagin…
N’utilisez jamais le même préservatif quand vous passez de l’anus au vagin, car les germes de l’intestin, comme Escherichia coli, peuvent provoquer des infections vaginales ou urinaires.
Échanger des sextoys
Pratiquez la stérilisation des sextoys entre chaque utilisation par une personne différente (utilisez, par exemple, le liquide de stérilisation Milton). Éventuellement, recouvrez l’objet d’un préservatif différent pour chaque personne.
Recevoir des coups de fouet
Attention au sperme sur une peau fouettée, griffée ou lacérée !
Se faire pisser dessus
L’urine est stérile et non contaminante. Il n’est pas dangereux de boire, mais uniquement « à la source », car l’urine se bactérise rapidement. Aucun risque donc, mais il faut éviter d’uriner juste après une éjaculation dans la bouche de son partenaire, ou sur ses muqueuses anales ou vaginales. En effet, le premier jet d’urine peut contenir du sperme.
Et le caca ?
Comme pour les jeux uro, il n’y a aucun risque. Seule l’ingestion peut être contaminante. En effet, le risque de transmission de l’hépatite A est très élevé, surtout en cas de lésion, même minime, de la muqueuse rectale du donneur. Comme nous l’avons dit plus haut, les selles peuvent être chargées en Covid 19. Attention donc !
Se faire cracher dans la bouche
Comme pour le baiser, aucun risque.
Se faire éjaculer sur le corps
Aucun risque, tant que le sperme n’entre pas en contact avec une muqueuse.
Si je veux faire un dépistage ?
Vous pouvez faire un test HIV dans un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG). Vous n’avez pas besoin d’ordonnance médicale. Les CDAG sont aussi des Centres d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (CIDDIST), qui permettent de dépister d’autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST) plus spécifiques.
Dans un laboratoire d’analyses médicales, public ou privé : en général, la demande de dépistage doit être faite auprès d’un médecin, qui vous établira une ordonnance.
Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant ou appelez Sida Info Service au 0800 840 800.
À quel moment dois-je faire un test de dépistage HIV ?
Pour savoir où vous en êtes, vous pouvez bien sûr effectuer ce test à tout moment. Faites un premier test dans les 15 à 30 jours qui suivent une prise de risque potentielle. Si le résultat s’avère positif, la contamination est certaine et un traitement doit être envisagé. Si le résultat est négatif, effectuez quand même un test trois mois après la prise de risque, pour établir de façon absolue la non-contamination.
Si j’ai un rapport sexuel non protégé avec un(e) partenaire porteur(se) du virus VIH ?
Ce genre de rapport est considéré comme « à risque », mais la contamination n’est pas systématique. On peut être contaminé par le virus dès le premier rapport, ou au bout du vingtième. En effet, pour qu’il y ait contamination, de nombreux facteurs entrent en jeu: la durée du rapport, les saignements éventuels pendant le rapport, et la charge virale (la quantité de virus présente dans l’organisme). Le risque de transmission du VIH peut être considérablement réduit par la prise d’un traitement antirétroviral (trithérapie). Si la charge virale VIH est indétectable depuis plus de 6 mois, le risque de transmission est nul.
Si je pense avoir pris un risque ?
Si vous avez eu un rapport avec un partenaire séropositif sans protection, n’attendez pas, car chaque minute compte ! Contactez un service hospitalier dans les 48 heures qui suivent la prise de risque. Un traitement d’urgence (TPE, ou Traitement Post-Exposition), qui associe trois médicaments antirétroviraux, vous sera administré pour tenter d’éviter la contamination.
Si vous avez reçu du sperme dans l’anus ou le vagin, ne vous précipitez pas pour effectuer un lavement avec un désinfectant, cela risque d’irriter la muqueuse et aggraver la situation ! Pratiquez un lavement à l’eau tiède. Si du sperme est entré en contact avec une plaie, rincer à l’eau tiède, désinfecter avec de la Bétadine, de l’Hexomédine ou du Dakin Cooper stabilisé.
Connaissez-vous la Prep ?
La Prep (prophylaxie pré-exposition) consiste en une prévention médicamenteuse, afin d’éviter de se faire contaminer par le VIH. Associant deux antirétroviraux, ce médicament, commercialisé sous la marque Truvada®, existe désormais en générique. Le traitement peut être pris en continu ou à la demande.
La Prep a démontré son efficacité, au point d’être recommandée par l’OMS et la Haute Autorité de Santé. Attention, la Prep protège du VIH, mais pas des autres IST.
Nous avons tenté d’établir un inventaire des pratiques sexuelles les plus « courantes », et des risques qui y sont liés. Néanmoins, l’imagination humaine ne connaissant aucune limite, si cet article ne vous paraît pas assez complet, n’hésitez pas à contacter des sites Internet comme www.info-ist.fr ou www.sida-info-service.org.
Vous pouvez aussi appeler le numéro vert de Sida Info Service : 0 800 840 800.
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