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Skye Blue : horizon dégagé

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Le ciel est bleu et tous les voyants sont au vert pour cette actrice sur le circuit depuis deux saisons. Car si Cobra avait une arme fatale dans son bras, Skye a de quoi étaler quiconque avec son buste que la nature a pris soin de perfectionner. Fort de cet atout, la Floridienne peut se permettre d’arborer tous les styles, y compris les plus excentriques. Trop éprise de liberté pour rentrer dans un moule, elle n’a en revanche aucune objection à ce qu’on rentre dans la sienne… Portrait.

Quand on affiche un 95F, on peut tout se permettre. De belle-fille lubrique aux roploplos qui rebondissent sur un lave-vaisselle (pour Porn Pros) à femme fatale en lingerie séduisant un homme marié (pour le compte de Deeper), Skye Blue est à l’aise sur toutes les scènes. Pourtant, elle aurait pu se contenter de faire carrière dans le softcore tant son physique est au-dessus. Pourquoi a donc-t-elle choisi une voie plutôt casse-gueule, notamment en termes de reconversion ?

C’est comme ça, Skye aime s’envoyer en l’air. Logique à bien y réfléchir pour une Floridienne de 24 ans qui a grandi à Cocoa Beach, la ville-plage qui jouxte la Banana River et la base de lancement de Cap Canaveral. Prédestinée aux engins oblongs, Sky Blue a toutefois pris son temps avant d’arriver dans le X. Avant d’entamer avec brio une carrière porno, la grande blonde aux gros seins a tenté sa chance de l’autre côté du pays, à New York, où elle s’était mise en tête de devenir fashion designer. Mais en dépit de ses talents pour le dessin, Sky Blue n’a pas percé dans l’univers impitoyable de la mode.

Le plus étrange est qu’avec son mètre 73, ses origines allemandes, son corps et son visage exceptionnels, elle n’ait pas atterri de l’autre côté de l’objectif, dans le mannequinat. Peut-être est-ce dû aux tatouages de fleurs sans queue ni tête qu’elle arbore sur la paume des mains et au-dessus de la cheville ? Quoi qu’il en soit, le monde du porn ne montrera pas aussi cruel que celui de la mode et va l’accueillir à bras ouverts, un beau jour de de l’automne 2018. Par l’entremise du studio Nubiles, Skye Blue commence piano avec quelques scènes solo, histoire de tâter le terrain. Dans la foulée, elle est repérée par Met-Art et les studios de la galaxie Vixen qui lui mettent le grappin dessus. C’est l’heure des premières faciales, des broutages de minou et elle a l’air aussi à l’aise dans le dur que dans le softcore.

Pour autant, elle n’a, à cette époque, qu’un pied dans le business. Résidant toujours à New York, elle fait du porn en dilettante et peut disparaître du jour au lendemain. Le rythme des tournages qui s’accélère au début de l’année 2020 va l’encourager à définitivement prendre la place qui lui revient, au carré VIP des « talents ». Car à la différence des second market girls, elle n’a pas besoin de faire des trucs de plus en plus hard pour être bookée, même quand elle affiche une coiffure éloignée des canons du porn.

120k followers ont beau lui réclamer à quand sa première pénétration anale sur Twitter, ce n’est pas demain la veille qu’ils la verront se faire prendre en double chez Dogfart. « Ce ne sont que les sexfriends proches qui s’approchent de mon anus. En privé, j’ai dû faire ça avec une dizaine de mecs maximum » confie-t-elle lors de son interview pour le studio ATK. Ça fait beaucoup quand même pour une jeune femme de 24 ans ! Suffisamment pour qu’on puisse affirmer qu’elle aime les 70, à la différence « des fumeurs, des gens vulgaires et agressifs » (au passage, c’est quoi un 70 ? Un 69 avec un doigt dans le cul. De rien).

Signe que sa motivation n’a pas été entamée par la crise du Coronavirus, Skye a signé un contrat avec une agence sérieuse, fin juin : OC Modelling. En outre, Penthouse et ce qu’il reste de la marque Playboy en ont fait leur muse. En parallèle, la blonde développe son propre business, alimente son OnlyFans et vend des produits dérivés, comme ces impressions sur toile à 450 $ le bout. Ce n’est pas donné, mais rien ne l’est avec elle, sachant que la facture la moins salée de ses scènes est à plus de 2000 $, commissions comprises. Désormais installée à plein temps sur Los Angeles, le compteur de ses gains va encore méchamment grimper. Sky is the limit.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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