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Lulu Chu va faire du bruit !

Lulu est arrivée à pied par la Chine. 19 ans plus tard, elle est devenue une prometteuse pornstar, en dépit (ou grâce) d’une enfance chaotique. Mais se fier à son allure fragile serait une erreur : Lulu Chu a une tête de bois et un dragon dans le bas-ventre. De bonnes qualités pour faire carrière quand on a un physique aussi exceptionnel et typé que le sien.
Il y a forcément une Lulu Chu qui sert des Pélican à la tireuse, quelque part entre Péronne et Dunkerque, parce que « mi c’hu ben ch’ti ». Néanmoins, la Lulu qui nous intéresse crèche à 10 000 bornes plus à l’Ouest et c’est sans compter le trajet qu’elle a fait entre la Chine, son pays natal et son Oklahoma d’adoption, il y a presque 20 ans.
A l’époque, les exportations chinoises étaient encore vues d’un bon œil aux States et une poupée de porcelaine, orpheline d’à peine un an traversait les océans, direction le confort d’un foyer américain. Enfin, confort n’est pas le bon terme puisque son enfance sera marquée par des conflits à répétition avec ses parents adoptifs qui lui mettent sur la gueule pensant la dresser comme on dresse un pit.
Ah, les cons… elle a été livrée sans le mode d’emploi ! « Mes parents et moi ne nous sommes jamais accordés, explique Lulu. On avait une vision de la vie et des morales très différentes. Ma mère et moi étions toutes deux des grandes gueules têtues. Souvent, on en venait aux mains. Je ne pouvais jamais quitter la maison, hormis pour aller à l’école. J’ai grandi en me sentant en cage, comme un tigre dans un zoo, désespérée et misérable ». Moins d’une semaine après son 18ème anniversaire, elle quitte le « zoo ».
Lâchée dans la nature, Chu ne fait pas de chichi : c’est direct le travail du sexe qui la branche. Sugardaddies, webcam, colocataire voyeuse et petit ami vicieux, puis enfin porn via l’agence East Coast Talents qui la repère sur le net. Le parcours de Lulu est d’un classique total. De toute façon, elle n’a pas besoin d’en faire des tonnes : ses origines chinoises lui ouvrent grandes les portes d’un business friand des femmes extrême-orientales. Pourtant, au quotidien, elle est passablement emmerdée d’être réduite à la succession des clichés qui bornent la femme asiatique : douce, soumise, mais aussi perverse et libidineuse. « Je suis constamment fétichisée parce que je suis asiatique, détaille-t-elle. J’en ai assez de n’être jugée que sur ma race. Je suis plus que ça. Ceci-dit, je ne vais pas nier que ça m’a aidé dans mon début de carrière car les filles avec mon profil ne sont pas nombreuses. Je crois que j’en suis à un point où cette fétichisation ne me plaît pas, mais je laisse faire car elle m’est profitable. On me propose beaucoup de scènes à base de jeux de rôle ». Bim.
Lulu Chu met le doigt sur un problème qui n’est jamais évoqué, les préjugés sur les gens d’origine asiatique. Certes, elle l’avoue, elle n’est pas si mal lotie en comparaison à des filles d’origine africaine ou orientale, mais la considérer comme un objet sexuel constamment « open » comme un tapin de Phuket, c’est pareil que de la traiter de « sale Chinoise ». Lulu connaît d’ailleurs aussi peu son pays de naissance que le con qui la jugera. « Je ne suis jamais retournée en Chine. J’y pense parfois. Retrouver l’orphelinat où j’ai été et ma mère naturelle, c’est un objectif que je me fixe, mais pas pour tout de suite. Je me sens loin de tout ça pour le moment. J’ai réussi à me déconnecter de mon passé et à l’accepter, mais je sais que viendra un jour où j’aurai envie de le retrouver ».
Entretemps, la jeune Sino-Américaine a une carrière à accomplir et cette dernière a déjà démarré sur les chapeaux de roue puisqu’après un galop d’essai en solo pour First Time Video (dans une scène où elle donne une autre saveur au concombre…), c’est pour le studio Deeper de Kayden Kross qu’elle a enchaîné. On l’y voit dans une scène où elle incarne une étudiante dans une relation BDSM avec son prof. Pour le coup, le cliché sur les Asiates joue à plein tube, mais le résultat vaut son pesant de lychees. « Je me trouve super sexy dans ce scénario et ça colle bien à ma personnalité, avoue-t-elle à AVN. Je suis une sale gamine qui a besoin d’être disciplinée ».
Qu’elle le reconnaisse prouve déjà qu’elle est sur le bon chemin, mais elle ne pourra pas se contenter de sa jolie petite gueule pour réaliser son objectif ultime : devenir réalisatrice. « Il n’y a pas assez de femmes réalisatrices et j’aimerais bien en être une. Ça me plairait d’offrir un cadre de travail fun et sûr pour les filles ».
Elles sont un paquet à avoir tenu ce discours auparavant, mais niveau pro, Lulu Chu n’a jamais rien connu d’autre que le cul. On ne la voit donc pas trop disparaître pour devenir infirmière dans le Midwest…
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