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Scarlit Scandal : parfum de fan

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Bombinette de Palm Beach qui aurait donné cher pour être repérée, Scarlit Scandal n’a pas eu cette chance. Alors elle s’est construite toute seule et a maté beaucoup, mais alors beaucoup de porn. Quand on a fini par s’intéresser à elle, elle était prête pour le circuit pro, en témoignent ses débuts, ni plus ni moins que tonitruants, avec un contrat chez Vixen à la clé.

 Au pays de Scarlit, tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil. Et même si elle a rencontré une flopée d’enculé(e)s, on ne le saura jamais. Jusqu’ici, du porn, la Floridienne de 21 ans ne conserve que des adjectifs dithyrambiques : « wonderful, amazing, beloved, favorite… ». C’est la règle dans le cinéma, le petit comme le grand : n’avoir que des choses positives à dire publiquement. Ceci-dit, pas certain qu’il faille chercher la petite bête chez Scarlit.

Depuis son apparition en mars, elle n’a travaillé qu’avec des pointures. Son agent, Dave Rock de Motley Models a fait le tri, la Covid, le reste. Et puis la starlette poids atome (45 kg à la pesée) savait parfaitement où elle mettait les pieds, qui était qui et faisait quoi. C’est l’avantage d’avoir été une fan avant de passer de l’autre côté de l’écran. « J’ai toujours été intéressée par le parcours des actrices que je voyais à l’écran, sans oublier ceux et celles qui les dirigeaient, raconte-t-elle au magazine AVN. J’ai suivi les modèles sur Twitter. De fil en aiguille, j’ai repéré où était le travail. J’ai repéré tout le monde en fait. Twitter a été mon plug ».

Sur le réseau, une Scarlit électrisée branche la prise sur Motley Models qui la rappelle illico. Un mois de réflexion plus tard, elle emménage dans la guest house qui sert d’auberge aux contractuelles de l’agence. « Je me suis sentie comme à la maison. Tout le monde m’a fait ressentir que j’avais fait le bon choix. C’est comme une petite famille. Dès mon deuxième séjour, je n’avais plus aucune envie de rentrer en Floride ». Forcément, du jour au lendemain, la voilà qui côtoie le gotha la journée quand elle bosse et le soir en rentrant. « Je connais mes classiques ! J’avais l’habitude de regarder beaucoup de scènes d’Abella Danger. Je n’ai jamais travaillé avec elle, mais elle m’a aidé quand j’ai tourné pour Mofos. Elle m’indiquait la manière dont je devais me placer devant la caméra, les angles et tout ça. Elle s’est assurée que je touche mon chèque avant de me raccompagner chez moi. Je suis toujours une novice et c’est vraiment une fille bien ». Des idoles, elle va en croiser un nombre certain et futée, elle adoptera toujours la même tactique : la lèche, réflexe pavlovien du fan en pâmoison. Ainsi, avec la papesse du film de beaux-parents, Jacky Saint James : « Encore une que j’adorais. J’étais comme une folle quand je l’ai rencontrée ! J’étais genre : « Je vous aime et je suis à fond dans ce que vous faites ». Même dallage quand elle a été présentée à Kayden Kross : un p’tit coup de léchage de cul, au figuré, avant de le faire au propre. Emballé, c’est pesé (et elle fait ça si bien que Vixen vient de lui offrir un contrat pour l’arracher à Motley Models). A l’idée qu’elle va tourner avec un certain Small Hands (le mec de Joanna Angel) pour Deeper, elle se liquéfie par l’entre-jambes, mais toujours avec les mêmes termes : « Oh mon dieu, c’était mon favori ! Il m’obsédait. J’étais sur les nerfs, je ne savais pas comment je devais réagir en le voyant, etc ». Trop de bla-bla, princesse. L’action, c’est mieux et elle se révèle l’une des meilleures dans ce domaine. En effet, lorsque Jacky Saint James l’a accueillie sur son set pour le studio Bellesa, la réputation de Scarlit l’avait précédée : « On ne m’avait pas tari d’éloges sur elle. J’avais donc de grosses attentes et elle les a largement dépassées. Elle est très, très pro, sympa et surtout, elle comprend ce qu’est la sensualité, ce qui est rare pour quelqu’un d’aussi jeune. C’est un joyau comme on en croise peu et une vraie star en devenir ». Sur les plateaux, la jeune performeuse force sa nature. « J’essaie d’arrêter de faire la fan-girl. Je la joue : Hey, je suis Scarlit, what’s up ? ». Le retour est positif.

« Elle m’a emmené au paradis et en enfer en même temps. C’est un démon au sourire d’ange », raconte Small Hands, le performer qui a fait de son corps une fresque à l’encre. On veut bien le croire, car Scandal exprime joliment son kiff : « J’aime être en mesure d’embrasser ma sexualité sans être jugée ». Les mots sont précis, elle utilise bien le verbe : « To embrace ». Embrasser sa sexualité… Le cul, elle l’étreint, l’attrape, le retourne, le fesse. Bref, elle baise à fond, la Scarlit. Ce démon de midi, celui du bas-ventre, il n’est pas né d’hier. « J’ai toujours voulu faire des photos professionnelles mais je n’en ai jamais eu la chance. Alors, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai commencé à les prendre et les éditer moi-même. A cette époque, je ne pouvais pas les publier mais maintenant, je suis ravie d’avoir mon cul posté partout sur Twitter ». Le genre de spectacle qui attire 50k followers et 40k autres sur Insta. Et surtout, qui fait sortir le chéquier à Vixen pour se l’attacher en exclu.

Scarlit peut s’assoir longuement sur ses toilettes et savourer : elle est en passe de devenir la Lewis Hamilton du porn dans la meilleure team.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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