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Blake Blossom : dolly vivante

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A 21 ans le 14 février, Blake Blossom a fait une entrée remarquée au cours d’une année tourmentée. Plus de cent scènes shootées en neuf mois, c’est autant que les stars du secteur. Les raisons d’un tel volume de taf s’étalent sous vos yeux : physiquement, la Floridienne a tout et en plus, elle fait des trucs de fou. Mais le plus fou reste qu’elle était pucelle avant son premier tournage. Quels sont donc les mécanismes mystérieux qui régissent cette grande blonde ? 

Cum in-My-Eyes, littéralement « jouis dans mes yeux » est le mantra de Blake Blossom inscrit au fronton de son Twitter comme on gravait naguère celui du temple de Delphes. Au rayon des idées zarbi, elle en sort une bonne. Le foutre dans les yeux, c’est douloureux. Aucune chance qu’elle y prenne le moindre plaisir, mais que ne ferait-elle pas pour le show ? Il faut littéralement en mettre plein les yeux pour attirer le chaland et ça, Blake sait faire. Son projet porn est le fruit d’une réflexion stratégique : « Je n’aimais pas ma vie. Le lendemain de mon anniversaire, j’ai eu la révélation. Je voulais du changement depuis longtemps et j’ai pensé que c’était le bon moment. Mais dès lors que j’avais fait ce choix, j’ai voulu tout planifier et développer des stratégies marketing qui m’aideraient ».

Un choix payant, c’est le moins qu’on puisse dire, doublé d’une sacrée gestation avec cent scènes enfantées en neuf mois. Ce stakhanovisme l’a conduite à récolter une nomination aux AVN Awards, un p’tit coup de pouce promotionnel avec le titre de Penthouse Pet of the Month en décembre et une 60ème place sur Modelhub, ce qui est plus qu’honorable pour une débutante qui, encore une fois, n’a que neuf mois de carrière dans les pattes entre deux vagues de Covid. « J’étais sans repère au début, mais pas plus nerveuse que ça, explique-t-elle à AVN. Je savais tout du porno avant même d’y rentrer. J’en consomme comme une gloutonne ! Même si désormais, c’est plus pour me donner des idées et des techniques pour m’améliorer ». Avant d’y entrer, ce qu’elle connaissait du business venait des reportages diffusés sur Youtube, une plateforme pourtant pas spécialement porn friendly. « J’ai grandi au sein d’une famille très conservatrice, ce qui m’a rendu curieuse. Je voulais comprendre pourquoi on m’interdisait ceci ou cela. Je regardais des reportages sérieux sur des sujets controversés ». Pas effrayée par l’image qu’en dépeignent les médias, Blake Blossom a même été encore plus loin : « Jusqu’à ce que je fasse ma première scène, avec Jake Adams, j’étais vierge. Je n’avais jamais couché avec personne ». Ce n’est pas la première fois pour une première fois… « Quand je tourne, je deviens quelqu’un d’autre le temps de la scène. C’est ce que j’aime. Si c’était vraiment moi, je n’oserais jamais faire ce que je fais. Devenir un personnage m’aide à faire ressortir des éléments de ma personnalité dont je ne soupçonnais même pas l’existence ».

Si elle s’avère un peu bipolaire, Blossom a en tout cas de la suite dans les idées. Le porn, elle en parle comme si elle s’était engagée dans l’armée : « Même si je n’en suis qu’à ses débuts, ma carrière a déjà envahi toute ma vie. Ce serait impossible de revenir à une vie civile normale. Et puis les autres ne me verront plus jamais comme quelqu’un de normal, alors autant faire les choses bien et vivre le truc à fond. Je n’aurai aucun regret ». Réflexion faite, à l’écoute de son discours, il ne serait pas étonnant qu’elle vienne d’une famille de militaires. « Quand je ne tourne pas, je suis une droguée de l’apprentissage. Je suis toujours en train de me préparer pour la suite, à parfaire mes techniques. La plupart de mon temps, je le passe à planifier mes prochains tournages et à m’assurer que ce que je ferai en termes de contenu sera d’une qualité optimale. C’est un gros travail de préparation. Quand j’ai besoin de me détendre, je fais du fitness et du cardio, mais c’est vrai que, parfois, je me sens comme un robot ».

Sa dernière phrase n’est pas rassurante et fait craindre qu’elle n’explose en plein vol. C’est le danger quand on voit toutes les jeunes femmes à peine majeures qui se mettent à faire des vidéos hard comme elles devenaient strip-teaseuses à l’époque où les clubs étaient ouverts. Ce n’est pas le même métier et certainement pas les mêmes contraintes et conséquences. De surcroît, le plaisir, il est où dans tout ça ? Pas dit qu’il l’étouffe plus que les braques qu’elle s’inflige dans le fond de la gorge et ce côté « je fais du porn comme je monte une PME » dans le discours de 99% des nanas commence à devenir agaçant. Les « gentils fans » ne sont pas dupes de l’idée qu’on cherche à leur soutirer un maximum de blé. Un peu de sincérité et moins de postures simulées délieront plus facilement encore les cordons des bourses. Lucide, elle reconnaît d’ailleurs que « s’engager avec le public est à double tranchant ». En effet, sans filtre, il ne sera pas toujours facile de faire semblant.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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