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Actrices

Jessie Saint a le démon

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Des Jessie, on ne les compte plus dans le X et elles ont toutes été conçues dans le même moule : blondes, fines et très provocantes. Jessie Saint ne déroge pas à la règle. Néanmoins, on a le sentiment que cette Jessie-là est sous-évaluée. A 21 ans le 7 mars, la millennial de Las Vegas a pourtant une filmo, un boule et une bouille que l’on n’oublie pas.

Les indices convergent. Un vrai faisceau. Jessie Saint est possédée. Elle engloutit des colonnes de chair de vingt centimètres bien tassés. Ça vaut les tours de tête complets de L’exorciste. Oui, Jessie suce des bites, pas en enfer, mais elle reste aussi grossière. Autre indice et pas des moindres : la sentence sibylline tatouée sur sa fesse gauche : « Le diable m’a obligée à le faire ». Jessie Saint chercherait-elle à se dédouaner ? Ne serait-elle pas responsable de ses actes ? Et puis il y a ce détail qui n’en est pas un : lorsqu’elle pénètre dans une pièce, on peine à distinguer son mètre 63 derrière les volutes de fumée. A rester trop longtemps à côté, on se met à voir des trucs qui n’existent pas. Dans tous les sens où on la prend : Jessie est diablerie. Mais on a de la sympathie pour le diable, d’autant plus quand il respecte la tradition : celle d’apparaître sous les traits les plus avenants.

En Cléopâtre blonde et rose fardée, Jessy Saint a tout de la star des 90’s, à la Michelle Pfeiffer. En body noir et longs cheveux bouclés, elle respire une classe que l’on a peu vue depuis une certaine Kayden Kross. Quel que soit son style, on ne voit que ses yeux verts qui passent au bleu suivant les reflets. « Oh oui, succube ! Je t’échange mon âme contre quelques instants de plaisir ». Ce ne sera que digital, virtuel, mais on s’en contentera. Même le son fera l’affaire.

Quand elle suce, Jessie fait dans l’ASMR, l’éveil sensoriel. Fermez les yeux et laissez-vous bercer : le marchand de sable va passer. Naturellement, elle a grandi dans la ville du péché, Vegas, nouvelle Sodome, bien qu’on ne trouve aucune trace de pénétration anale à mettre à son débit. Ça fait chier et c’est bien pour cette raison qu’elle n’en a pas encore fait, en dépit de plus de 100 scènes shootées en moins de deux ans. Comme le diable est par définition partout, Jess (ça y est, nous sommes intimes) n’a pas de compte sur les réseaux sociaux. Elle n’en a rien à battre des égouts digitaux. Elle vit dans l’ego, la luxure et la paresse sur le dos de l’envie des hommes qu’elle suscite avec gourmandise. Pour faire un pacte avec elle, on ne peut traiter qu’avec ses uniques représentants sur Terre : East Coast Talents. Des gens réglo. Ils doivent bien cacher leurs cornes. A l’instar de tous les démons, elle est accompagnée d’un animal totem. Pas un chat noir ou un corbeau mais un être à la langue fourchue qui vit chez elle : Swippy, le lézard. Elle lui parle. Ce n’est pas la première fois qu’on entendrait dire : « lézard, lève-toi et marche ».

Bon, je vais arrêter là avant de basculer définitivement dans le satanisme et les lycanthropes. Jessie Saint a ce petit truc en plus qui la distingue des cohortes de débutantes américaines qui ont son profil de planche à pain diaphane. Ils se trouvent que chez eux, ça marche bien, mais celles qui cartonnent à l’échelle planétaire sont plus mûres, plus femmes, plus girondes que ne peut l’être Jessie Saint. A sa décharge, elle n’en est qu’à l’aube de sa carrière, mais étant donné » le peu d’investissement qu’elle met à se construire une fanbase, pas sûr qu’on la voit rempiler pour une année supplémentaire. De même, elle fait peut-être partie de ces actrices old school qui considèrent que le métier s’étalonne face à une vraie caméra plutôt que devant son smartphone. Ce serait étonnant pour une jeune femme de la vingtaine, mais crédible au regard de certains shoots haut-de-gammes où elle se révèle étonnamment somptueuse. Nommée parmi les meilleures nouvelles starlettes de l’année, sa productivité laisse aussi à penser qu’elle ne fait pas que passer.

Au final, par les temps qui courent, on la voit mal lâcher le porn pour servir des tacos à emporter. Quoi qu’il en soit, le meilleur moyen de se faire une idée des capacités diaboliques de la miss est de mettre la main sur le Hookup Hotshot : One Night Stands de Brian Gozzling. Sa scène est un concentré de performances et on peut constater en outre qu’elle est douée pour éteindre les départs de feu lorsqu’elle devient fontaine. Les amateurs de petites cylindrées et de poids plumes savent donc désormais de quel côté fureter.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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