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Lala « Land » Ivey

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Lala Ivey a profité des confinements successifs pour se mettre à ses deux autres passions : la réalisation et la musique. A 22 ans, rien de nouveau pour la pornstar de Chicago qui a appris à tout faire toute seule, à commencer par sa gestion de carrière. Quatre ans après ses débuts, sa ténacité et son professionnalisme portent leurs fruits : les gros studios la font enfin bosser.  

Chicago. Ville du vent et porte du Midwest. Berceau du tripot clandestin et du salon d’effeuillage clair-obscur. Buddha Club, Transit Club, hub tout court. Et là, Lala. 3 minutes 30 à frôler les corps, flirter avec l’interdit pour un Benji Franklin glissé dans la ficelle du string. A l’heure où d’autres partent à la fac, Lala Ivey épargne pour sa retraite. Née un 14 juillet 1998, l’Afro-Américaine est une fille de la hood, du barrio, de la tèce, suivant l’endroit du globe où l’on se trouve. Les sociologues parlent moins pudiquement de ghetto. Mais Lala a des valeurs, la niaque et ne compte pas faire de vieux os dans son Illinois natal.

Son corps sera son passeport, direction Vegas. En 2017, elle est repérée dans un cabaret par Average Joe, un producteur amat’ qui lui propose d’être dans ses 10èmes aventures. Le seul fait d’arme du type est d’avoir fait tourner une Jesse Jane à la dérive en 2013, quand elle fut obligée de se faire appeler Cindy Taylor car Digital Playground était propriétaire de son nom de scène. L’expérience se passe suffisamment bien pour donner l’envie à Lala Ivey de faire ses propres vidéos (et de réapparaître l’année suivante dans le 14ème opus). « Je me suis lancée dans le porno par moi-même, en étant totalement indépendante. J’ai démarré en produisant mon propre contenu pour les plateformes payantes de clips et j’ai organisé mes cams de la même manière. Je jonglais avec tous ces trucs funs. Je n’ai pas eu d’agent avant un an et je recalais ceux qui me démarchaient. Je ne voyais pas leur intérêt. Je me vois comme une entrepreneure indépendante ».

Un an plus tard, elle succombe aux sirènes de VIP Connect parce que c’est bien beau de faire du ManyVids dans son appartement, mais ça paye mieux de tester les canapés des villas de la côte ouest. « Ils ont été les premiers à me contacter et ils ont été constants. Pendant un an, ils m’ont dit : dès que t’es prête, on est là. Ils ont le réseau et on se rejoint sur la conception du travail, très clean et pro. Je n’ai jamais eu aucun problème avec les boulots qu’ils me trouvent. Ils me connaissent, ils savent que je n’aime pas les trucs crades ». On se demande ce qu’elle entend par là quand on voit ses prestations chez Gangbang Creampie, Dogfart, Gloryhole Secrets ou Devil’s Film, sans oublier le très poétique Immigration Insemination en 2018 pour Team Skeet…

Ceci dit, le miel n’a de saveur qu’après le vinaigre. Et le miel, c’est Axel Braun, Elegant Angel, Xempire, Brazzers ou Bang Bros. Sachant le nombre de scènes que les deux derniers studios cités peuvent encore lui faire tourner, elle n’a que du bien à en dire : « J’ai aimé la manière dont ils m’ont traitée et ils m’ont fait connaître auprès de beaucoup de fans ». A travers ses paroles, on sent bien que le respect et la considération sont des notions auxquelles Lala Ivey est très attachée. Ses préoccupations font échos aux problèmes raciaux qui gangrènent les States. Décomplexé sur le communautarisme, le biz yankee la cantonne la plupart du temps à des rôles de brown sugar offerte à des vieux blancs ou adepte des parties fines avec des « frères et sœurs » de couleur. Pour autant, elle ne s’offense pas qu’on joue sur les clichés et assume fièrement d’être pornstar noire.

Depuis 2018, elle est une des têtes d’affiche des Urban X Awards qui récompensent, entre autres, les stars du porn communautaire. Son cul bombé et son goût prononcé pour l’anal lui ont valu d’être nommée pour le titre de Most Epic Ass aux AVN Awards. Fin 2020, elle a été propulsée Responsable créa pour le magazine Exotic Vixen, qui met à l’honneur les playmates blacks. « Je m’occupe de la production des shoots, je sélectionne les nouveaux talents. C’est moi qui décide de tout ce qui va passer à l’image. C’est un vrai plaisir de faire ça et j’en ai l’habitude », s’enthousiasme-t-elle à AVN.

Avide de connaître toutes les facettes du business, Lala Ivey s’est aussi attaquée à la partie musicale de ses productions. Entre un verre de Sauvignon blanc et un gros blunt, ses péchés mignons, elle a profité du temps dégagé par le Corona pour parfaire ses compétences. « Je joue du piano, du violon et de la guitare et maintenant je crée toutes mes compositions sur ordinateur pour les inclure dans mes films. Je fais de tout : alternatif, hip hop, electro. Un petit site est en préparation, je pourrais montrer toutes mes créations ». Elle peut même montrer la lune, les imbéciles que nous sommes regarderont le bout de ses seins…

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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