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Gizelle Blanco entre deux vagues

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Gizelle, un prénom inspirant qui fleure bon la bourgeoisie coquine. Du cul, Gizelle Blanco l’est, mais l’étiquette, ce n’est pas trop son truc : la jeune Hawaïenne préfère le surf aux mondanités. A 22 ans, elle a quitté son île natale pour la Californie. L’idée étant de faire une belle carrière grâce à son appétit sexuel, des yeux en amandes et une paire de fesses démoniaque.

A raison de cinq heures de vol entre Los Angeles et Honolulu, auxquels vous rajoutez la durée de deux dizaines de tournages porno, Gizelle Blanco en a passé du temps en l’air. En effet, la jeune femme, néo-venue dans le X est très attachée à son île de Hawaï.

D’août à décembre 2020, elle faisait des allers-retours entre chaque tournage. « C’est la galère totale pour voyager depuis un an. J’étais bookée si souvent que je ne savais jamais ce qu’il fallait emporter, donc je prenais la moitié de ma garde-robe : 300 $ de surplus de bagages à chaque vol. Ça me coûtait des sommes ridicules, sans compter les heures dans les files d’attente avec les tests Covid ».

Depuis le début de l’année, elle s’est fixée à L.A. Le boulot est sur place et elle fait de grosses économies. Le revers de la médaille est qu’elle se sent déracinée et subit le mal du pays. « J’ai vécu toute ma vie dans la nature, explique-t-elle. Je ne suis pas une fille de la ville. Les grands espaces, l’eau transparente et l’air frais me manquent. Après, j’apprends à découvrir la Californie. On est toujours loin de tout ici, alors que chez moi, je ne suis jamais à plus d’une heure de l’autre bout de l’île ».

Naturellement, Gizelle passe un maximum de temps dehors, mais en parallèle, elle confesse être un rat de bibliothèque. Un étonnant et beau cocktail. « J’aime la prose, la poésie et les choses qui stimulent la pensée. Je suis une personne assez sensible. Je vis grâce à mon corps, mais je veille à nourrir mon esprit par les livres quand je ne peux pas être en pleine nature. J’essaie de garder un bon équilibre, mais je rentre à Hawaï au moins une fois par mois pour voir ma famille et mes chiens ». Gizelle Blanco n’est donc pas en rupture familiale et ce sera toujours un point positif quand on ambitionne de durer dans une activité aussi spéciale que le X. Tout ce qui équilibre la vie est bon à prendre. Si elle s’avoue introvertie, cette pornstar grande par la taille (1m75) a quand même trois ans de strip sur son CV. De 18 à 21 ans, elle a écumé tout ce que Honolulu comptait comme clubs. Et il y en a un paquet dans cette ville de garnison.

Au fil des ans, elle a appris à rentrer dans un personnage aux antipodes de celle qu’elle est. Un jeu qui semble-t-il l’amuse beaucoup. « J’y pense depuis l’âge de 18 ans. J’avais l’habitude de faire mes propres petites vidéos. Ça m’excite de me regarder me faire baiser. Je me voyais heureuse sur les vidéos et je me suis naturellement dit que je pourrais gagner ma vie de cette manière. Je suis une fervente partisane du : « fais ce que tu veux pourvu que ça te rende heureux ». J’aime bien dire ça aux gens. Souvent on se cherche des excuses pour ne pas agir et rendre les choses plus dures qu’elles ne le sont vraiment. C’est une philosophie que je m’applique et j’ai arrêté de m’angoisser. Depuis, je profite de la vie ». Et on en profite avec elle. En cinq mois et 24 scènes à peine, Blanco a déjà fait le tour des plus grands, de Vixen à Brazzers.

Élancée, bien formée et sans aucun tatouage (les trucs maoris, ce n’est pas sa came), sa beauté all natural s’arrache. Et si un petit rire trahit encore sa nervosité sur la plupart de ses scènes, sa beauté sans fard crève l’écran. En tout cas, chez Motley Models, ils sont bien heureux d’avoir déniché l’oiseau rare grâce à un travail de veille sur les grosses plateformes de cam’ et de vidéos homemade. C’est là-dessus que les stars de demain débutent. Toutefois, lorsqu’elles veulent franchir un cap et travailler pour les studios au rayonnement mondial, elles ont toujours besoin d’être représentée. Ça ne présage rien du temps qu’elle fera dans le business, mais Blanco semble déterminée. « J’aime les aspects créatifs du métier. Plus c’est complexe, plus je me sens impliquée et je me vois bien profiter de l’expérience engrangée pour améliorer mes propres vidéos. En attendant, j’ai un autre objectif. J’aimerais gagner au moins un award ». Accorder de l’importance à la reconnaissance de ses pairs est un autre indice qui laisse à penser qu’il va falloir s’habituer à Gizelle Blanco.

Gisèle pour les intimes…

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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