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Amirah & Tiffany : les anges toxiques

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Elles sont des stars du porn hongrois depuis pas mal d’années. En créant le studio Toxic Angels, elles ont scellé un pacte susceptible de provoquer des combustions spontanées de calbars. Elles, ce sont Tiffany Tatum et Amirah Adara. Une bonne nouvelle qui illustre que des performeuses sont capables de laisser leurs rivalités de côté pour produire du X de qualité. Découverte.

Février dernier. Amirah Adara et Tiffany Tatum commençaient à trouver le temps long. Les gens québlo, la parano, pas de boulot… À Budapest, hub du porn européen, les restrictions de circulation ont mis l’industrie quasi à l’arrêt. Fini les charters d’Ukrainiennes et les Easy Jets de Français. Entre deux fournées de cookies, Tiffany devait se contenter de Lutro (pas sûr qu’ils soient toujours ensemble au passage…) et Amirah, d’Antonio Ross (aucun lien de parenté avec Diana), leurs conjoints respectifs et performers eux aussi. Non pas que cette situation les emmerdait, mais niveau vidéo, être en tête à tête avec son mec restreint les possibilités.

Dans ce contexte, les deux stars hongroises ont décidé de concrétiser une idée qui était dans l’air : créer un binôme. « On savait que les scènes que l’on avait déjà faites ensemble rendaient bien et que les gens les plébiscitaient. On se ressemble dans notre manière de penser et de travailler. Et puis on s’aime bien tout simplement, témoigne Adara dans un air sérieux propre aux Magyares. L’idée nous est venue l’année dernière et on travaille dessus depuis six mois. Nous avons créé une société pour crédibiliser le projet. C’est comme ça que Toxic Angels est né ». Des trucs beaux et pas des plans cul au smartphone comme on les voit fleurir sur Twitter et Snap : l’objectif est louable. C’est à l’occasion de la Saint Valentin que les deux performeuses ont sorti leur première production, Happy Fuckin’ Valentine’s Day. « On ne peut pas dire que l’on soit les filles les plus romantiques du monde, c’est vrai, mais on sait s’amuser ! On a voulu offrir une scène marquante pour celles et ceux qui sont seuls ». Peu de surprise sur le premier jet, les images sont léchées, le hard intense.

Tatum et Adara ont appris auprès des grosses productions comme Evil Angel pour laquelle elles ont remporté l’AVN Award de la meilleure scène lesbienne cette année, extraite du film Bacchanalia. « Nous sommes entourées d’une équipe de quatre personnes : un cadreur-monteur-photographe, un make-up-coiffeur, un mec à la lumière et un autre en backstage qui s’occupe de la régie. Tiff et moi, on s’occupe du style et des idées, évidemment ! ». Dans un premier temps, les deux pornstars ont prévu de tester le marché et l’accueil des fans en créant des comptes Toxic Angels sur les grosses plateformes de streaming. Si la mayonnaise prend et que la marque décolle, les ambitions suivront avec les moyens. « Nous avons déjà acheté le nom de domaine et un webstore est en préparation. Le plus génial serait de pouvoir transformer tout ça en un véritable studio de production ».

Quand elles se sont rencontrées en 2017, Amirah Adara, avait déjà de longues années de porno au compteur, alors que sa cadette, 19 ans à l’époque, sortait tout juste de Siofok, un bled perdu en pleine campagne. Son parcours sera celui, classique, de la provinciale qui monte à la capitale. « Quand je suis arrivée à Budapest, j’ai travaillé dans un bar. D’ailleurs, j’aimerais ouvrir le mien à l’avenir, car c’est un milieu qui me convenait bien, détaille Tatum. Ce sera pour mon après-carrière ». Pour l’heure, elle est déjà bien remplie.

En l’espace de quatre ans, la blonde de 24 ans estime avoir tourné dans plus de 700 scènes. Un chiffre énorme, mais plausible et comparable à celle de sa nouvelle associée. Son abattage fait en tout cas le bonheur de l’agence Brillbabes qui la représente depuis ses débuts. « Tiffany est intelligente, talentueuse et pro, explique son alter ego Amirah au journaliste Dan Miller. C’était logique qu’elle gravisse les échelons aussi rapidement et franchement, je ne me voyais pas faire équipe avec quelqu’un d’autre ». Comme toujours, le plus difficile sera de durer. Les deux Hongroises le savent. Elles sont des figures du porn business à l’Est et à titre individuel, elles ont déjà prouvé qu’elles ne faisaient pas que passer. Avec Toxic Angels, elles dépassent les simples vidéos homemade qui pullulent sur le internet à la faveur des confinements successifs. À l’Ouest, rien de nouveau, mais à Budapest, les canons sont en mouvement.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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