Suivez-nous

Actrices

Son nom est Bond : Savannah Bond

Publié

le

Avec 58 apparitions, Savannah fait la nique à Daniel Craig et même à Sean Connery : elle est la « Bond » la plus vue à l’écran en deux ans de carrière seulement. Repérée par Jules Jordan en 2018, l’Australienne s’est depuis bien ouverte aux autres prods. A 31 ans et armée de ses formes, elle entre dans son âge d’or. Au point de marcher sur les traces de sa compatriote Angela White ? Autant demander à 007 de mourir !

On ne va pas se mentir : Mourir peut attendre peut attendre. Si l’envie vous gratte de voir une Bond girl, orientez-vous vers Savannah plutôt que Léa Seydoux, aussi charismatique qu’une plaque de BA 13. Savannah est autrement plus spicy. Elle aurait été parfaite sous les traits d’Abondance, qui offre à Bond sa meilleure réplique dans Les diamants sont éternels :

« – Je m’appelle Abondance. 

– Ravi de vous connaître.

– Abondance Delaqueue.

– Ça doit venir de votre père, je pense… »

Savannah, pour sa part, doit l’abondance de queues à l’acteur-producteur Jules Jordan. Le quinqua à l’allure d’éternel jeune homme lui a fait une année de rentre-dedans sur Instagram pour la persuader de venir à Los Angeles. Bond est à Melbourne. Un océan les sépare, mais la jeune femme n’est pas fermée à l’idée d’être une pornstar. Elle caresse cette même idée depuis le jour où elle s’est tirée de la pharmacie où elle charbonnait. « Je suis sortie comme d’habitude pour prendre ma pause déjeuner et je me suis dit qu’il fallait que je sois dans l’industrie du sexe. Je ne suis pas revenue. Je leur ai dit que j’étais malade et que je ne pourrais plus y retourner, confia-t-elle à AVN début 2020. J’ai toujours été bosseuse et loyale envers mes employeurs, mais sur le moment, ça m’est venu comme ça. J’en avais vraiment marre. J’avais 24 ans, besoin de partir, devenir danseuse et faire de l’argent ». L’antichambre du X sera donc le striptease à l’instar de beaucoup d’autres. Les clubs Goldfingers à Melbourne et Showgirls à Sydney l’accueillent à bras ouverts. Là-bas, Savannah Bond trouvera matière à valoriser sa formation en cosmétique sur sa propre personne. Si elle n’est pas encore la femme customisée qu’elle est actuellement, ses seins sont déjà bien lourds et ses fesses rebondies.

Savannah Bond in Dogfart ‘Savannah Bond – Blacks On Blondes’ (Photo 01)

Le succès est immédiat. « La danse m’a permis de devenir plus sexuelle. Je savais que je ne pourrais pas être danseuse toute ma vie, mais que je pourrais faire quelque chose dans le porn qui aurait un impact sur le long terme ». Avant de prendre une décision qui changera à jamais son destin, elle prend ses renseignements, dévore les deux autobiographies d’Asa Akira (Insatiable : Porn – A Love Story et Dirty Thirty) et se met à l’écoute du podcast « Unfiltered » de la photographe la plus ancienne du business, Holly Randall. En février 2019, elle se sent enfin prête, prend un vol de Qantas et atterrit à L.A.X.

Celui qui l’accueille à sa descente d’avion n’est autre que Jules Jordan. Pour son baptême porn, il lui réserve Manuel Ferrara. La garantie d’une première réussie. Sa scène sortira dans Thick, un film all sex qui tourne autour des bubble butts. Emballé, le natif de Bondy va la booker pour trois de ses productions : Bounce 4, Manuel’s Fucking POV 11 et Raw 36. Pas en reste, Jordan la rebookera pour cinq autres scènes. Elle restera en Californie deux mois, avant de revenir en septembre pour une deuxième session, encore plus longue, sous les auspices de Mark Spiegler, l’agent d’Angela White, devenu également le sien. A cette date, Savannah intègre la très restreinte A-List, celles des talents les plus demandés. La Blonde ne ménage pas ses efforts : elle fait dans le hardcore. Sur les quatorze scènes qu’elle tourne lors de ce deuxième trip, treize sont anales. « J’aime la sodomie. Quand j’en fais, je me sens plus alerte, plus vivante, dans la peau d’une vraie performeuse », lâche-t-elle. L’appétit venant en mangeant, elle pousse dans la foulée le curseur encore plus loin. Pour le nouveau studio interracial Disciples of Desire (encore une création de la Jordan Brand), Jax Slayer la balade en Tesla aux portes papillons dans la vallée, avant de se soulager dessus dans la salle de bain d’une villa. « Il a pissé partout sur moi et dans ma bouche, c’était super intense, confia-t-elle à Dan Miller d’AVN. Bien sur, il m’a demandé avant si j’étais ok avec ça. J’en avais déjà fait pour mon propre contenu, j’étais donc à l’aise avec cette idée ». Pourtant, l’affaire se complique en 2020, l’Aussie est coincée chez elle à Melbourne, comme tout le monde. Ce n’est qu’au début de l’été 2021 qu’elle peut revenir en Californie, au prix d’une quarantaine. Pour la petite histoire, quand Jonni Darkko, d’Evil Angel, a appris que l’Australienne faisait un troisième passage à L.A, il s’est grouillé de la booker pour un showcase complet. La completa dirait-on à La Jonquera. Dans Savannah Bond : Beach Bikini Slut, Darkko met ainsi en scène la rencontre entre Savannah et la reine Angela White. Il leur organise un plan à trois avec Jax Slayher, encore lui. Ce film sorti début octobre est le dernier fait d’arme notable de Bond et il est à voir d’urgence. La petite mort ne peut attendre…

 

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

Populaire

Merci de désactiver votre bloqueur de publicité pour accéder à ce site.

ADBLOCK a cassé ce site en voulant supprimer son contenu publicitaire.
Désactivez ADBLOCK pour consulter nos articles.