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Le X fait son mercato

Pendant deux décennies, les prods se sont arraché les plus grandes actrices à coups de contrats mirifiques. La première révolution numérique et l’hécatombe de studios ont mis fin à cette période dorée, mais ce n’était qu’une question de temps avant l’amorce d’un nouveau cycle. Et quel cycle ! Désormais, les studios se livrent à une surenchère pour s’offrir en exclusivité les services des meilleurs acteurs et réalisateurs. Tour d’horizon.
Le X est le théâtre d’un véritable championnat, avec des écuries qui proposent des ponts d’or aux talents. Une compétition qui est plus équilibrée que la Ligue 1, écrasée par le PSG. En effet, après la recomposition du paysage porno durant la dernière décennie, les survivants sont devenus des studios puissants lancés dans une course aux assets. C’est ainsi qu’il faut appeler les performeurs, des actifs à mettre au portefeuille, qui ont une valeur chiffrée à l’instar des footeux. En soi, cette tendance est une bonne nouvelle. Plus un écosystème est sain, plus il est concurrentiel. Les entreprises du X ont à nouveau la surface financière et la visibilité pour investir sur un talent populaire qui fera gonfler leurs ventes et enclencher ainsi un cercle vertueux.
Les studios les plus emblématiques ne se contentent pas de miser sur un seul modèle, mais alignent des escadrilles d’avions de chasse comme jadis Digital Playground. À tout seigneur, tout honneur, Vixen Media Group s’est offert Emily Willis pour le lancement en août de Slayed, son site de girl/girl. Le temps de son contrat, la mégastar n’aura ainsi pas le droit de tourner avec une fille pour une autre production. Au passage, elle éjecte la blonde Kenzie Anne d’abord choisie comme porte-drapeau du sixième studio de VMG. La boucle est bouclée. Willis était déjà une Vixen Angel sur l’hétéro, au même titre que Maitland Ward, Ariana Marie, Scarlit Scandal et Avery Cristie. Toutefois, avec neuf contract girls (Angela White, Cherie DeVille, Abella Danger, Demi Sutra, Alexis Fawx, Kendra Sunderland, Luna Star, Madison Ivy et Phoenix Marie), c’est Brazzers qui fait péter les compteurs. Aucune trentenaire aux gros seins ne doit leur échapper. La dernière en date, annoncée le 15 octobre n’est autre qu’Angela White, la pornstars aux 47 Awards.
En Europe, Harmony fait à peine moins bien : huit actrices britanniques sous contrat sauf qu’il les a toutes fait signer d’un coup ! En mai dernier, Ella Hughes, Lady Dee, Alyssa Divine, Amber Jayne, Tori Cummings, Baby Kxtten, Honour May, Alice Judge et Tori Cummings ont apposé leur signature au bas du contrat. De son côté, en engageant Alexis Tae, Angel Youngs, Kylie Rocket et Lulu Chu fin octobre dernier, Reality Kings s’inscrit dans l’air du temps et joue la carte de la diversité façon pub Benetton. Pornhub pousse l’inclusivité encore plus loin puisque la performeuse transgenre Natassia Dreams a rejoint fin novembre l’équipe des ambassadrices de la plateforme aux côtés de Kira Noir, Aria et Asa Akira.
Au passage, les studios spécialisés n’échappent pas au mouvement de fond : après Daisy Taylor, Trans Angels a enrôlé la nouvelle star du 3ème genre, Emma Rose, en mars. Girlfriends Films, leader sur le secteur du lesbien, s’est assuré les services de Serene Siren, Alyx Star et Aubrey Valentine. Les petites structures suivent la tendance et s’offrent désormais des actrices du second market. The Flourish XXX a signé l’obscure Margarita Lopez et le site SeeHimFuck a misé sur Natalie Porkman et Val Steele.
Fait nouveau par son ampleur : le mercato des mecs. Longtemps, seules les mégastars comme Rocco et Lexington Steele se voyaient proposer de signer sur le long terme. Puis Brazzers a innové en investissant sur des acteurs plutôt que des actrices avec les Anglais Keiran Lee et Danny D (et dernièrement le jeune Jimmy Michaels). Ces derniers mois, les signatures se sont accélérées et concernent tous les profils masculins : Damion Dayski chez Darkko, Seth Gamble pour Gamma, Brickzilla chez True X, Damon Dice chez Bellesa, Oliver Flynn et Small Hands pour Vixen… Les acteurs ne s’arrachent pas seulement pour leur manche. Plus que jamais ils sont au même rang que les actrices : devoir d’être beau ou stylé, nécessité de savoir jouer ou d’au moins dégager du charisme.
Cette frénésie de CDD ne s’arrête pas à celles et ceux qui se retrouvent devant les caméras mais commencent à concerner les réalisateurs. Portant souvent la casquette de producteur, ils ont traditionnellement des distributeurs attitrés, à l’instar du fonctionnement d’Evil Angel, mais il est assez rare qu’ils soient fidélisés contractuellement. C’est moins vrai désormais. Les Anglais d’Harmony ont mis la main sur l’Américaine Anna De Ville pour réaliser les featurettes déviantes dont elle raffole et Vixen a signé Brad Armstrong pour un contrat exclusif de 6 films. Ils rejoignent le cercle à forte coloration féminine de Jacky Saint James, Bree Mills et Kayden Kross.
Contrairement aux footeux, aucune information ne filtre jamais sur le prix de la fidélité dans le X, mais acheter l’exclusivité de stars comme Emily Willis, Maitland Ward ou Angela White doit logiquement épouvanter le comptable des boîtes concernées. À la lumière du retour sur investissement à long terme, il retrouvera le sourire. Ainsi vont les affaires, dans le X comme ailleurs.
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