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Lauren Pixie : du paintball aux gros calibres

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En voyant Lauren Pixie, personne ne se douterait qu’elle fut championne du monde de paintball. Et bien si. En plus, à 28 ans, elle a écrit un livre et compose de la musique. Ajoutez à cela qu’elle est aussi une pornstar depuis quelques mois et vous obtenez une artiste multi-cartes. Cela-dit, elle aurait pu être totalement teubée, sa seule beauté l’aurait rendue digne d’intérêt. Portrait.


Le porno en a vu passer des championnes : patinage artistique, gymnastique, fitness… mais c’est la première fois qu’il accueille une championne du monde. Un évènement. En effet, Lauren Pixie est championne du monde de paintball. En soi, ça n’a rien de farfelu, mais toutes celles et ceux qui se sont déjà adonnés aux joies et aux douleurs du paintball savent que c’est une activité difficilement conciliable avec le modeling. « J’ai pris une sorte de retraite en entrant dans l’industrie pour adulte, explique-t-elle, en effet. Quand je joue et que quelqu’un me touche, ça me fait un hématome et je suis marquée pendant trois mois. Ce serait moche sur un film. Si je dois rejouer, ce sera probablement pour un gros évènement, une World Cup, mais je m’éloignerai du travail pendant au moins un mois ».

L’imaginer avec le plein d’ecchymose est ardu, elle qui est dotée d’un sex appeal dingue, mélange d’origines irlandaise, mexicaine avec un zeste de Native Cherokee et Blackfoot. Pourtant, entre 2012 et 2020, elle mène une vie itinérante rythmée par les compètes de billes de peinture. « Ce sont mes frères qui m’ont transmis le « virus ». Je n’appréciais pas de les entendre me dire que c’était un truc qui n’était pas fait pour les filles. J’ai fini par convaincre mon père de me donner une chance. Le reste, c’est l’histoire du paintball. » Avec daddy en guise de coach et ses frères à ses côtés, celle qui se fait appeler Miss Pixie enchaîne les victoires au Texas pendant quatre ans avant de faire admirer son art du head shot dans tout le pays. « On s’entraînait plus fort que n’importe quelle équipe et on enchaînait les exercices de précision », se souvient-elle. En 2019, c’est la consécration. Elle remporte la Coupe du Monde chez les féminines, organisée à Kissimmee (ça ne s’invente pas), en Floride. Comme tout sportif intelligent, elle se retire après, au sommet.

Le porno pro, elle le commencera deux ans plus tard. L’adjectif « pro » a son importance, car du porn, elle en fait à sa manière, à basse tension, depuis… 2013. Cette année-là, la native d’Edinburg commence le striptease. Deux ans plus tard, elle se diversifie et poste ses nudes sur MyGirlFund, ManyVids et Patreon. En parallèle, elle se met à la cam’ sur Chaturbate, prouvant donc qu’on peut faire du charme et avoir des bleus…

Après qu’un de ses amis, performer trans, l’ait convaincue et mise en connexion avec son agence actuelle, OC Modeling, elle fait ses grands débuts pour Net Video Girls, le 24 avril 2021. « Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais c’était cool », confie-t-elle. Après un break d’un mois, histoire de se faire vacciner, elle enchaîne chez Team Skeet à Vegas puis rencontre son premier poids lourd à l’occasion de sa troisième scène, celle-là pour Brazzers : Keiran Lee. « Un tournage super badass », dira-t-elle. On attend de voir ce qu’elle entend par là, la scène n’étant pas encore sortie à l’heure d’écrire ces lignes.

Sa rencontre suivante n’est pas moins fameuse puisqu’il s’agit de notre Manuel Ferrara national. Ce dernier semble lui avoir fait plus forte impression que l’Anglais. « Vous auriez dû me voir, je tremblais comme une feuille de nervosité. Je ne savais pas qu’il était aussi imposant ! Mais il a été très attentionné et m’a mise super à l’aise. Il m’a même raccompagnée chez moi car le Uber n’allait pas jusque là », raconte-t-elle à AVN. Toujours aussi gentleman, le Manu. Le résultat de leur collaboration est à admirer dans Manuel is a MILFomaniac 9 qui vient de sortir chez Jules Jordan. Un titre révélateur.

À 28 ans, Lauren Pixie est déjà estampillée « MILF » et pas mal des dix scènes qu’elle a tournées jusqu’ici la cantonnent aux rôles de belle-mère aux prises avec un beau-fils gringalet mais bien membré. Les clichés ont la peau dure, mais Lauren a encore des étoiles plein les yeux : « Le monde de l’adulte est bien plus inclusif que le monde extérieur. Tout le monde peut être qui il veut. Ce à quoi vous ressemblez n’a pas d’importance. C’est juste trop cool ».

On mettra sa vision idyllique du milieu sur le compte de la langue de bois et la naïveté de la débutante. Car Lauren va devoir affronter les jalousies, les coups bas et les coups de moins bien. Vu son background, elle devrait s’en tirer. Ce n’est pas comme si Miss Pixie n’avait jamais été cernée par des individus qui lui tirent dessus…

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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