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Alina Ali : fleur du bayou

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Fascinée plus jeune par les Mardi Gras à la Nouvelle-Orléans, Alina Ali a entrepris de ressembler aux belles pépés qui étaient perchées sur les chars. Mission réussie : à 23 ans, son style créole naturel et ses courbes font fureur dans le petit monde de l’adulte. C’est mérité et louable. Dans le X aussi, les archétypes sont désormais malmenés et la diversité est en progrès.

Alina Ali, ce n’est pas qu’une allitération en L dans le nom. La demoiselle répète souvent les consonnes sur ses scènes, à base de G, de R, de H… À ce niveau là, on tombe dans les onomatopées, voire les borborygmes. Le phénomène se manifeste tout particulièrement lorsqu’elle a un sexe entre les lèvres et il est constaté depuis novembre 2019, période à laquelle elle s’envole de sa Louisiane natale vers Los Angeles. Première fois en avion, première fois à Hollywood et première fois sur un tournage.

Auprès d’AVN, Alina Ali est prolixe sur le sujet : « La peur engendre une putain d’excitation ! J’avais cette petite voix qui me disait de faire ce qui me faisait flipper. Je suis dans l’ambivalence, à moitié dingue et à moitié raisonnée, introvertie et extravertie. Sans déconner, c’est vrai ! Au premier abord, je peux me montrer une vraie pétasse très froide qui déteste tout le monde. Il suffit de m’aborder pour constater que je suis totalement différente. Quand j’étais danseuse, je n’avais aucun complexe à rentrer dans un personnage pour des gens qui venaient d’ailleurs pour une heure ou deux. Sur un set porno, vous développez une réelle relation avec les autres sur le plateau et pour une introvertie comme moi, c’est bien plus intimidant ». Ça se défend et s’explique.

Alina a grandi à la Nouvelle Orléans dans une culture plus permissive que dans le reste des States. « J’ai grandi entourée par une grande famille créole. Toutes les occasions étaient bonnes pour faire la fête et cuisiner de la bonne bouffe. C’était une période simple, mais heureuse. J’ai eu de la chance. Les jours de Mardi Gras, les filles mettaient leurs nichons sous le nez de mon grand-père ! Et en Louisiane, on peut boire du moment que l’on est accompagné de ses parents ». Cette cellule familiale est fondamentale pour Alina qui ne manque jamais d’informer sa mère sur tout ce qu’elle fait. Cette stabilité est la base de son éducation : « J’ai toujours été très consciente de ce que je faisais. Bien sûr, j’ai fait des erreurs et me suis retrouvée dans des situations merdiques, mais j’ai appris à fixer mes limites et ça a rendu les choses encore plus fun. Dans le porno, par exemple, j’ai fait mon premier plan à trois et mon premier rimjob. C’est très encadré et j’ai le sentiment que ça m’a permis de m’éclater bien plus que si j’avais essayé en privé. Le X m’offre un espace safe pour exprimer ma sexualité dans un environnement créatif. J’ai appris sur moi grâce à mes expériences ».

Alina, bookée par East Coast Talents, est sans nul doute une belle âme ou son physique ne serait d’ailleurs pas aussi resplendissant. « Je suis contente de ce que je vois dans le miroir, confie-t-elle au site My Favorite Pornstar. Pourtant, je mange des frites tous les jours ! Le yoga, les frites et la danse sont mon régime pour garder la santé ». La vertu dans le plaisir… De plus, dans le X, Ali (nom qu’elle a choisi en référence à la légende de la boxe) a trouvé un équilibre par rapport à son mode de vie. « Le porno est le job parfait pour moi. Dans tous les boulots que j’ai faits avant, je devais travailler le soir. J’avais de bons tafs, mais je finissais tard. Je me sens bien plus libre désormais. Et ce que j’apprécie par-dessus tout, c’est de me sentir investie dans les projets ».

En termes de projet, elle a été jusqu’ici à bonne école, naviguant surtout entre les trois gros networks : Bangbros, Brazzers et Reality Kings. Pour ces derniers, elle a tourné ses deux seules scènes anales, l’année dernière, à l’occasion d’un méga-tournage : le Project DTF. La recette est éculée mais éternellement efficace : douze pornstars, sept nanas, cinq mecs pendant cinq jours dans une villa. Secouez le tout, filmez et vous obtenez cinq films, un par jour, dont une partouze mémorable, Day 5, au cours d’une pool party. « C’était extraordinaire. Il n’y a que dans le porn que l’on peut vivre des choses pareilles ! », releva dans la foulée la jeune femme qui ne se projette pas à moyen terme. Pour l’heure, elle s’éclate. Point barre. « Je sais moins ce que je vais faire d’un jour sur l’autre que dans cinq ans ! Je me verrais bien réaliser et peut-être avoir mon propre site. J’ai des idées. J’ai envie de changer certains scripts avec des idées fraîches ». Les idées, c’est bien. Les appliquer, c’est tout le bien qu’on lui souhaite.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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