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Vaincre l’éjaculation précoce

Les soucis de zézette, pas facile d’en parler, encore moins de les résoudre. C’est qu’on n’a pas nécessairement envie d’évoquer ses problèmes de balloches avec le médecin de famille, le même qui ausculte madame, maman, tonton… L’embarras étant un business à part entière, les spécialistes se permettent alors de facturer la peau desdites balloches pour agonir le malade de poncifs à peine digne du tube de Pierre Perret, sans même lever le capot pour tripatouiller la mécanique. Dans la perspective de mettre le plaisir sexuel à la portée de toutes les bourses, même des plus modestes, La Voix du X se fend donc d’une rubrique sexo entièrement dédiée à vos petits tracas de calcif. Le sujet du jour : l’éjaculation précoce.
Au fond de tout être muni d’un pénis, il y a une angoisse sourde, celle d’asperger le persil à la vue de la première touffe, d’envoyer la purée avant le hors-d’œuvre, de refaire le crépi de la salle de jeu sans même avoir déballé le Twister. D’autant que l’éjaculation précoce est une compagne traîtresse. Aussi intermittente que relative, plus on la craint, plus elle se montre ; plus on tente de la définir, moins on y parvient. Avec une moyenne mondiale aux alentours des cinq minutes, difficile de départager au chrono le pilonneur fébrile du sprinteur de l’amour au championnat de l’endurance sexuelle. En fait, l’éjac’ prématurée, c’est un peu une promesse non-tenue ; quand la prestation délivrée n’est pas à la hauteur du service attendu, par soi-même ou autrui. Du coup, la première question à se poser est celle de ses attentes : ambitionne-t-on vraiment de besogner sa moitié des heures durant ? Et si oui, dans quel but ?
On ne le dira jamais assez, mais la baise-marathon est essentiellement un truc de hardeur. Et pour cause, si le X décrivait la vraie vie, Pornhub ressemblerait à TikTok : musique ringarde, gesticulations de trente secondes, conclusion décevante, abonne-toi, mets un pouce… Non, le principe fondamental du cul en vrai, c’est de s’envoyer en l’air, de tutoyer le septième ciel en Business Class et, si possible, en partageant le même avion. Peu importe la durée du vol. On peut très bien grimper aux rideaux en trois minutes, montre en main, et copieusement s’enquiquiner à répéter les monologues du piston pendant une heure et demi. Le sexe est une affaire de qualité, non de quantité. Et que ceux qui ne sont en mesure de délivrer ni l’une ni l’autre se rassurent, il existe un tas d’astuces pour faire durer le plaisir.
Mathématrique
La probabilité P d’atteindre l’orgasme x est rigoureusement corrélée au nombre de coups de rein prodigués C par la variable d’endurance E, elle-même tributaire de l’état de forme, de l’expérience, du stress… Soit P(x) = C x E. De fait, P(x) s’approche de 1 à mesure que C augmente. Jusque-là, tout le monde suit ? Très bien. L’éjaculation intervient donc lorsqu’on atteint l’hypothétique Cmax, et l’on atteint Cmax d’autant plus vite que la fréquence de bourrage f est élevée. Par conséquent, on peut mathématiquement formaliser la durée d du rapport sexuel comme suit : d = Cmax / f. Tout ça pour dire que pour baiser plus longtemps, il faut et il suffit de limer moins vite. Le fait est qu’il n’existe aucun orifice humain qui soit pourvu d’un compte-tour. Personne ne vous reprochera de ne pas jouer au lapin Duracell. Dès qu’on sent monter la sauce, on ralentit, on temporise, quitte à s’arrêter pour reprendre son souffle. Alors, on repense très fort à cet instant damné où l’on a malencontreusement croisé Mamie en tenue d’Ève, au sortir de la douche. Et une fois l’orage passé, on repart comme en 40 (ça fera plaisir à Mamie).
À fond la forme
Chaque pause est en outre l’occasion de varier les plaisirs et les positions. Eh oui, plutôt que de tenter le marathon sans échauffement, pourquoi ne pas expérimenter le décathlon ? Du soulevé de terre au 110 mètres langue, le fait est qu’on camoufle bien plus facilement un cardio déficient derrière d’une série d’épreuves mettant en exergue ses compétences plurielles. En plus, une telle débauche de créativité fait toujours mouche dans une discipline qui récompense bien plus le sens artistique que les performances phalliques.
Plus manuel que Ferrara
A fortiori, les précipités du gland auraient tout intérêt à délayer au maximum l’intervention du petit chauve. Après tout, on dispose de tellement d’outils fiables et efficaces pour dispenser du plaisir à son prochain que se contenter des talents d’un petit bout de corps spongieux timide et capricieux relève de l’hérésie. Comme dirait le grand-père, le travail manuel il n’y a que ça de vrai. Alors, on se retrousse les manches et on fait chauffer l’huile de coude. Des massages sensuels aux caresses langoureuses, des stimulations clitoridiennes aux explorations anales, il n’est aucun domaine que l’adresse pénienne dispute ne serait-ce qu’une seconde à la dextérité digitale. D’autant que si « la bite n’a pas d’œil », du point de vue de l’orifice, il en va de même, tous les appendices se valent. À ce tarif-là, autant enfourner la viande le plus tard possible, quand la marmite est bien chaude.
Shadow fucking
Si malgré tout, aucune de ces astuces ne fonctionne et que tu continues à sabrer le champagne avant la fin des festivités -oui, on se dit « tu » dorénavant, il ne te reste guère qu’à retourner dans la salle du temps, pour s’exercer au « shadow fucking » ; c’est comme le « shadow boxing », sauf qu’on ne tape que sous la ceinture. Le programme : découverte de ses zones érogènes, masturbation intensive, maîtrise du point de rupture, musculation du périnée… Le meilleur moyen de satisfaire l’autre, c’est d’abord de prendre le contrôle de son propre corps.
Et si, en définitive, rien n’y fait, il reste un dernier stratagème, amoureusement gardé par des générations d’éjaculateurs précoces pour dissimuler leur célérité ; une solution si extrême que seuls les plus déterminés y ont eu recours. C’est tout simplement de changer de partenaire, en faveur d’un spécimen moins excitant. Un brin radical, certes, mais il s’agit, en sus, d’un excellent moyen de contraception.
Ne me remercie pas pour la consultation, c’était gratuit.
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