Suivez-nous

Actrices

Summer Vixen : du canna au canapé

Publié

le

L’été n’est plus si loin, mais Summer est déjà là. À 27 ans, l’ex-Sales & Marketing Manager dans le chanvre indien a effectué une reconversion remarquée dans le sexe filmé, une activité plus fun que les promos sur les pochons et qui permet à la surfeuse d’Huntington Beach de retrouver une liberté chérie et longtemps perdue. Portrait d’une fille qui veut désormais glisser. 


À l’heure où les boutiques de CBD fleurissent jusque dans les villages, Summer Vixen nage à contre-courant. En janvier 2021, elle quitte son dernier taf de responsable des ventes pour une boîte de beuh, poste qu’elle a occupé deux années durant. De cette période, la néo-pornstar aux cheveux d’or conserve un tatouage sur la cheville droite en guise de souvenir. Une feuille de canna, évidemment…

« Je suis partie avec l’idée de percer dans le charme et essayer d’être plus connue », raconte-t-elle à AVN. Six mois auparavant, Summer avait créé ses différents comptes sur les plateformes prisées des Américaines : OnlyFans, Chaturbate et MyFreeCams. « Je n’avais jamais posté de nudes de ma vie, exceptés ceux que j’envoyais à un boyfriend. Le premier mois, j’ai fait le grand chelem. Ça a été un choc. Je me suis dit que j’avais une chance ».

Toutefois, passées les premières semaines, le soufflé retombe. Inexpérimentée au milieu des milliers modèles, elle peine à se vendre et à sortir du lot. Au moment où elle s’en doute le moins, le destin de l’impatiente jeune femme va basculer. « Les choses avançaient trop lentement. Je n’étais pas repérée. Puis Matthew m’a contactée sur Twitter. Sans que je le sache encore, c’était une bénédiction ». L’homme providentiel, c’est Matthew Morgia de l’agence SoCalModels, qualifié par Summer de « membre de la famille ». L’intéressé est en effet connu pour gérer son portefeuille clients dans l’intérêt de ces derniers.

Pour preuve, un an après son premier tournage pour NetVideoGirls, Summer Vixen fait déjà partie de l’équipe des présentatrices des AVN Awards 2022. Forcément le rêve pour celle qui clame qu’elle a « toujours eu envie d’être dans cette industrie. C’est un milieu où il est important de rester positif et d’avoir le sourire. Personne n’a envie de travailler dans un environnement négatif et d’être négligée avant un acte aussi important que l’acte sexuel », explique-t-elle à l’officiel du X yankee. Le discours est calibré, poli, policé même.

Elle n’est pas un perdreau de l’année. « J’utilise mon âge à mon avantage, confesse-t-elle. Je fais un peu plus jeune, mais j’ai l’expérience et la maturité d’une femme qui va sur ses 30 ans. Je n’ai pas peur de dire « non » quand je veux ». À 15 ans, elle commence son tour des petits boulots, déclarés ou non, comme vendeuse dans un surf shop à Huntington Beach, célèbre spot de grosses vagues au Sud de Los Angeles.

Douze ans plus tard, elle a acquis une certitude : « Rien de mieux que de respirer le grand air. Il me fait sentir zen et en paix ». Plage, café frappé et planche de surf : c’est le programme de la Californienne, 300 jours par an, les 65 autres étant réservés au tournage d’une scène. « De shoot en shoot, je m’améliore. Je suis de plus en plus à l’aise, particulièrement sur la sodomie raconte-t-elle à Dan Miller d’AVN. En fait, je prends plus de plaisir par le cul que par mon pussy. Et les studios vous traitent vraiment bien sur les scènes anales. Ils vous nourrissent juste après et vous traitent comme une princesse pour la journée. Tous les tournages devraient se passer comme ça. Les deux talents, masculin et féminin, devraient être au centre de l’attention pour la journée ».

Les superlatifs, Summer en a souvent plein la bouche. Chez Tushy Raw, le vétéran allemand Mick Blue a ainsi été « merveilleux, pro et très ouvert ». Même topo en ce qui concerne Derek Dozer, Mike Adriano, Jill Kassidy et tout celles et ceux avec lesquels elle a travaillé.

Au-delà du show à l’Américaine, il faut reconnaître qu’elle a des prédispositions exceptionnelles pour la sodomie qui mettent le monde du porno à ses pieds. Mais pour avoir une idée réelle du fond de sa pensée, c’est du côté des réseaux sociaux qu’il faut fureter. Elle s’y montre d’une sympathie désarmante et très diserte avec ses followers. Contrairement à ses interviews, ses posts sont plein de spontanéité. Derrière, il y a une explication et elle vient de la star elle-même : « Quand j’ai bu, Twitter est toxique pour moi », avoue-t-elle. Un seul tweet qui met à mal sa légende du « sea, surf et café latte »…

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

Populaire

Merci de désactiver votre bloqueur de publicité pour accéder à ce site.

ADBLOCK a cassé ce site en voulant supprimer son contenu publicitaire.
Désactivez ADBLOCK pour consulter nos articles.