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Maria Kazi : quasiment star

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Après avoir rompu avec son fiancé et testé son sexappeal sur Snapchat, Maria s’est sentie armée pour tester le marché professionnel. Bien lui en a pris : A peine arrivée, la jeune femme de 18 ans fait tout bien ou quasiment. Il parait même qu’elle a le potentiel pour être une des superstars de 2022. Voyons donc si cette starlette amatrice de peinture manie aussi bien les braques que les pinceaux…

« Quand j’évoque son sujet, je la présente comme étant la première milf de 18 ans que je rencontre dans ma vie, affirme, dans un éclat de rire, John Steven, son agent chez Matrix Models. Maria est tellement mature et avancée pour son âge… Chaque personne qui la rencontre refuse littéralement de croire qu’elle a 18 ans. En plus, elle est magnifique et a un gros appétit sexuel. En termes de potentiel, je pense qu’elle peut être une des superstars de l’année ». Rien de moins que ça. Née à Albuquerque, au Nouveau Mexique, accessoirement la ville de Walter White, Maria Kazi a vécu une adolescence tourmentée, au grand air certes, mais tourmentée quand même. A 13 ans, elle fugue avec sa meilleure amie et se retrouve à l’autre bout du continent, chez sa tante du Canada. « Ça a été un tournant dans ma vie. Si c’était à refaire, je le referais en un battement de cœur. Cette expérience m’a donné le goût de l’aventure, lâche-t-elle à AVN. J’ai un côté très sauvage. Je suis celle qui veut prendre du bon temps et faire ce qu’elle veut ». Entre deux escapades, elle valide l’équivalent du lycée en France, avant de s’orienter à 16 ans vers le secteur médico-social.

En parallèle, elle se passionne pour l’artisanat, la céramique, les pastels, les huiles et enseigne les arts à des enfants de 2 à 6 ans. « J’aime peindre des paysageset le Nouveau-Mexique a quelques-uns des plus beaux paysages de montagne qui soient. Ils sont une grande source d’inspiration ». Un simple coup d’œil à quelques-unes de ses œuvres sur son Twitter suffit pour voir qu’elle a du talent. Puis le Covid est arrivé… Pas la fin du monde, mais la fin du sien. « Ça a ruiné tous mes rêves, déplore-t-elle. Nous étions une petite structure qui donnait des cours en classe et par petits groupes. C’était impossible d’enseigner la poterie à des enfants à travers Facetime. On a essayé de tenir mais on a dû fermer et j’ai été obligée de prendre un boulot chez Walmart, au rayon pharmacie ». Aussi étonnant que ça puisse paraître, elle y travaille toujours. Une sage décision dans le fond. Il n’y a pas de petit profit. A terme, elle se doute toutefois bien que sa popularité va rendre sa position intenable. Pour l’instant, tout va bien, elle n’a pas encore dix scènes mises en ligne… « J’aime naturellement le sexe et la perspective d’en faire une carrière est forcément excitante, explique-t-elle au journaliste Dan Miller. En plus, le faire de manière safe, clean, propre, rend l’expérience encore meilleure, mais franchement, j’utilise surtout ce milieu pour me libérer de cette routine du 9-17 heures, cinq jours par semaine. Je peux enfin prendre soin de moi et voyager. C’est un argument imparable à mes yeux ». Rien de comparable aux plans Snapchat et Tinder auxquels s’adonnait la rousse en guise d’amuse-bouche. En effet, aussitôt ses 18 ans fêtés, en septembre dernier, elle se déleste de sa relation amoureuse et snap des nude pics. Futée, elle utilise l’appli Tinder pour faire la promo de son Snap, ce qui au passage, va à l’encontre des règles d’utilisation…

Qu’importe, il ne se passera pas deux mois avant qu’elle ne franchisse le palier supérieur. En novembre, elle accomplit sa première scène chez le très poétique Backroom Casting Couch à Phoenix, dans l’état d’à-côté. Derrière le nom abominable se cache une production honorable qui opère depuis des années. Maria Kazi confirme : « C’était super bien, ni pervers, ni malsain. Je me suis sentie en sécurité et respectée, loin des stéréotypes qui circulent ». Depuis trois mois, les tournages s’enchaînent et elle a de moins en moins le temps de faire des duckfaces sur son phone. « Je reste quand même branchée sur Snapchat. J’ai beaucoup de followers. Ce sont mes petits fans. Je les appelle mes « mignons » ». Réseauter n’est plus du dilettantisme, mais fait partie intégrante de son métier de pornstar. C’est peut-être l’étape la plus périlleuse d’ailleurs, quand le plaisir devient labeur et qu’elle se voit obligée de troquer sa formule préférée, « abondance, joie et liberté », contre « money, money, money ».

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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