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Lana Sharapova : la tradition du manche

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Le souvenir de Maria Sharapova ne revient pas pour ses performances tennistiques, mais pour son physique et ses frasques hors des courts. Jouant sur sa ressemblance et ses origines russes, Lana lui a piqué son nom pour devenir à 24 ans l’un des visages les plus demandés du X. Spécialiste du bois d’ébène, anal addict, Sharapova version porno est une personnalité cabossée comme souvent les grandes performeuses.

Elle a une voix à peine audible, sort des banalités et se retranche derrière un sourire timide. La jeune femme frêle et diaphane qui se tient devant la caméra d’Evil Angel est-elle la même qui encaisse 80 cm de bites en même temps si elles étaient mises bout à bout ? Lana Sharapova joue double-jeu et fait penser au couple d’espions infiltrés de la série The Americans. Blindée comme un T-34, Lana est emblématique de cet esprit russe qui semble inscrit dans les gènes. Dans les gênes, car elle a été adoptée par une famille américaine et a grandi dans le Missouri. Elle ne devrait donc pas se distinguer des autres Américaines et pourtant, elle est dans la grande tradition des performeuses russes à l’anus de fonte. Avec l’anal, il y a du « challenge. C’est mon fétichisme, assure-t-elle avant de tourner pour Mark Wood et Francesca Le. Après une double-pénétration, c’est comme si je redescendais sur terre ».

Au casting de plus de 100 films depuis la fin février 2019, C’est dire si elle est souvent au 7ème ciel… Dans les conditions actuelles, cette productivité est surtout une belle preuve de sa fiabilité. La Russe est une stakhanoviste, une danseuse bookée aux quatre coins du pays, qui ambitionne toujours de réussir dans le mannequinat et le mainstream. En tout cas, pas question pour elle de retourner à son ancienne vie.

Lana Sharapova in Bangbros ‘Lana Begs For Anal’ (Photo 013)

Elle raconte au podcast Burbank Misfits : « Je bossais 80 heures par semaine dans une station-service pour 25 000 $ l’année. J’étais fidèle à un mec qui n’habitait pas dans le même État et qui était déjà en couple. Un jour, j’en ai eu marre. Je voulais baiser, alors j’ai contacté Blacked qui m’a orientée vers une agence. C’est de cette manière que j’ai été prise en charge par Hussie Models ». Avant de faire des pompiers, avant même d’être pompiste, Lana a morflé. Le destin ne l’a pas épargnée. « À l’adolescence, j’ai été obligée d’interrompre ma scolarité. Je suis tombée gravement malade. J’ai failli mourir » explique-t-elle au site Fleshbot. Au regard de sa morphologie, il ne serait guère étonnant qu’elle ait souffert d’anorexie, mais la jeune femme n’en a jamais parlé, au contraire de son frère autiste qu’elle évoque avec une affection naturelle sur son fil twitter, entre deux posts sur ses chiens qui ne la quittent que lorsqu’elle part tourner.

Comme souvent les gens déçus par la nature humaine, Sharapova s’est tournée vers les bêtes. « Si les gens savaient vraiment ce qu’étaient les vibrations, ils n’agiraient pas comme ils le font. Les hommes prennent les femmes qui ont confiance en elles, les brisent et les mettent en situation d’insécurité. C’est la raison pour laquelle nous sommes devenues des cœurs de pierre. Tente ta chance (sic) ».

À l’évidence, la néo-pornstar a un compte à régler avec la gent masculine, un compte qui remonte à l’époque où elle se tapait les sportifs populaires de son lycée, ce qui la rendait impopulaire. « Le plus drôle, c’est de repenser à tous les noms dont on m’affublait quand j’étais plus jeune, écrit-elle sur Twitter. Maintenant, on me dit les mêmes choses, mais avec respect. Salope un jour, salope toujours ! ». La posture de la nympho est devenue une seconde nature chez Lana Sharapova. Le porno est une seconde peau, une peau de canard. Tout y glisse. « Je suis célibataire et j’en profite. Je n’aime plus trop coucher avec une seule personne désormais. J’aime faire ça avec plein de gens et plein de fois ». Et avec plein de gens à la fois. Les gangs-bangs avec des types à la dégaine de gangsta peuplent sa filmographie.

Sharapova est l’actrice la plus bookée pour des partouzes interraciales. Logique, son morphotype est aux antipodes des masses bodybuildées de Dogfart et Blacked qui l’aèrent à grands coups de pénétration. Ce genre de scène qui choque le bourgeois n’est pas fait pour lui déplaire. « Je sais que je ne suis pas une fille à marier, écrit-elle, mais je suis le genre de fille dont un mec se souvient et qui en parle à son fils en le mettant en garde. Cette idée me fait kiffer ! ». Le blindage de la blonde est décidément épais. Mais derrière le discours de façade, elle ne serait pas la première actrice à fleur de peau qui disparaît du jour au lendemain par amour. L’avenir le dira.  

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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