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Brooklyn Gray : pour l’amour du sexe
Brooklyn ne veut pas camper devant une webcam ou danser dans les clubs miteux du Nebraska : Elle veut l’avoir direct dans un orifice, pas de chichi. Autoproclamée The Gutter Slut, la gouttière, l’italo-américaine connaît les codes et en joue. À 22 ans, elle fait partie des trois favorites pour le titre de Starlette de l’année aux AVN Awards. On vous dit tout ce qu’il faut savoir sur elle.
« Le challenge de la gorge ». Le ton est donné et le défi fut relevé. En tentant de gober jusqu’à la garde le braque de Damion Dayski sous l’objectif de Jonni Darkko, Brooklyn Gray savait qu’elle perdrait, il est interdit d’engloutir le boudin de 25 cm de Dayski sous peine d’étouffement, mais il y a des défaites qui ressemblent à des victoires. En effet, la tentative de B.G est une expérience sensorielle jubilatoire qui la classe parmi les reines de la gorge profonde. La gutter slut n’est pas un titre usurpé. Sucer est comme une seconde nature. « J’aime les blow bangs. Les blow bangs, c’est mon truc favori », s’enjaille-t-elle sous la plume d’AVN. Remarquez, ce qu’elle accomplit avec ses lèvres, Brooklyn le fait aussi avec son cul. L’Anal Gutter Slut est une artiste complète…
Née dans le Sud de la Floride, Brooklyn a grandi dans la grosse banlieue de Miami avant de déménager à Chicago. Gros caractère, vive d’esprit, elle s’épanouit dans des activités artistiques comme la danse et le théâtre. Son destin sera lié à son corps. Elle détaille au micro de la photographe Holly Randall pour son podcast Unfiltered : « J’ai une relation particulière avec lui. Je l’entretiens. Il m’obéit. J’essaie de développer ma science du mouvement, mon rapport à l’espace. Ça passe par la danse, le yoga ou le travail sur la respiration ». Entre deux dialogues avec la gravité comme le maître japonais Hukio Hamagatsu, Brooklyn baise et à 19 ans, elle décide de faire du X sa profession.
Nous sommes en février 2019. Avant le Nevada et la Californie, elle fait un pit stop en Arizona. Sa première scène se déroule à Phoenix pour Exploited College Girls. D’emblée, elle impressionne, mais c’est lors de son tournage pour Swallowed qu’elle sent la vocation. « C’était extrêmement pro et la première fois que j’ai senti que j’allais être dans ce milieu pour longtemps. J’ai été traitée comme une princesse, tu vas dans la salle de bain et tu as même des produits de beauté dont tu ne pensais pas avoir besoin. On me tendait tout ce que je demandais, je me suis dit : ok, ces gens prennent soin de toi. Tu te dois de leur donner tout ce que tu as ». Par la suite, elle constate que tous n’ont pas la même attention. « Il y a des détails qui n’en sont pas pour moi : la régie, par exemple. Si je ne reste que deux heures sur un set comme chez Mike Quasar, ce n’est pas grave qu’il n’y ait rien à manger, mais quand c’est 12 heures, il faut qu’il y ait des trucs ! Il y trop de tournages où personne n’y pense ou juste pour faire des économies. C’est un mauvais calcul ».
Heureusement, il est de plus en plus rare qu’elle ait à souffrir de la promiscuité des « petits » tournages. Passée de Motley Models à Adult Talent Management, elle aligne les clients prestigieux et expérimente au passage des pratiques sexuelles inhabituelles pour elle. « Je ne savais pas comment me comporter avec une femme dans le cadre d’un tournage. Un mec oui, mais pas une nana. Les transitions entre deux positions par exemple, n’ont rien de naturel quand tu y penses. J’ai bossé avec une Mia quelque chose (sic), je ne me souviens plus son nom, mais tout a été parfait. Maintenant, j’aime faire des girl/girl », explique-t-elle au micro de Holly Randall.
De même, elle n’a eu aucun problème à se couper les cheveux à la garçonne pour mieux rentrer dans son premier rôle de dominatrice. « C’était mon moment fort de l’année. J’aime être soumise au lit et j’ai forcé ma nature pour cette expérience. Le BDSM est comme nourrir la partie la plus profonde de soi. C’est difficile de mettre des mots dessus ». Dans la dialectique du maître et de l’esclave, la jeune Floridienne va loin, confessant avoir déjà recueilli des cendres dans la bouche et suffoqué avec un plastique sur la tête. Des délires très pointus qui nécessitent safe word, maîtrise et confiance totale et à ne surtout pas reproduire à la maison. « Je pars du principe qu’il faut essayer une fois, quitte à ne pas recommencer si c’est déplaisant, mais j’ai cette curiosité naturelle. C’est un sentiment étrange de confier sa vie à un étranger, d’avoir confiance en lui sans sexe, ni même contact. Il y a peu de milieu hors du X où l’on peut se libérer sexuellement de manière safe ». Gray a une bonne tête de gagnante.
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