Actrices
70’s Big Tits
Les années ont passé, les tignasses ont changé, mais une star reste une star. Celles de l’âge d’or du porno ont laissé un souvenir mémorable, et pas seulement à cause de leur système pileux. Leur acting était impeccable et elles avaient des poitrines fabuleuses. Sur ce dernier point, un rafraîchissement des mémoires est des plus savoureux.
Annie Sprinkle : 95 F
Chez les vétérans connaisseurs, Annie a l’aura d’une rockstar. Ouvreuse dans un cinéma porno, elle passe de l’autre côté du miroir en tournant dans Seduction en 1974. Son 95 F enivre le réalisateur Gerard Damiano, dont elle devient la maîtresse. Un demi-siècle plus tard, elle prêche toujours la bonne parole du féminisme pro-sexe à la sauce flower power. On adore. On adhère.
Uschi Digart : 115 H
Née dans le Dakota du Nord, Uschi Digart est ensuite élevée religieusement dans l’austère Scandinavie, d’où l’idée persistante qu’elle est suédoise (avoir le blaze d’un meuble en kit n’aide pas non plus). Elle se lance dans des études linguistiques qui l’amènent à voyager précocement. Elle atterrit à L.A à la fin des années 60 et devient une des Pussykats des films de Russ Meyer, grâce à son tour de poitrine des enfers. Elle pose un orteil dans le X lesbien à de rares occasions, sauf en 1979, année au cours de laquelle elle tourne deux trios et deux quatuors dans John Holmes And The All Star Sex Queens. Un vrai film choral.
Desiree Cousteau : 100 E
Le commandant était un symbole de la France et tout ce qui sonne français est sexy. En 1978, Desiree se mit donc dans le sillage de Cousteau en apparaissant pour la première fois dans Pretty Peaches. Les mauvaises langues disaient que son 100 E n’était pas naturel, mais rien ne le confirma jamais. Ironie de l’histoire, elle déplorait de se faire harceler sur les castings des films hollywoodiens dans les années 60. Dix ans après, elle fit un beau pied-de-nez au mainstream grâce au porno.
Candy Samples : 125 H
Candy est décédée à l’âge honorable de 91 ans en 2019. C’est en 1971 qu’elle se lance dans un hard naissant après une décennie à poser dénudée dans les magazines. Elle a déjà 43 ans, mais sa poitrine est un champ d’expérimentation pour la chirurgie plastique, ce qui lui garantit une place de choix dans les productions. Elle tire sa révérence au début des années 90 et restera pour l’éternité la première pornstar aux très, très gros seins…
Lisa De Leeuw : 90 G
Lisa a un nom belge mais elle est de l’Illinois. Elle débute dans le X en 1977, à l’âge de 19 ans. Sa crinière rousse est autant sa marque de fabrique que son 90 G naturel. Les deux feront le bonheur du studio Swedish Erotica qui collectionnera les histoires avec Lisa entre 1979 et 1982. Alors jeune structure débutante, la compagnie Vivid la prendra dans sa première fournée de contract girls en 1984.
Seka : 90 E
Native de Virginie, Seka était l’incarnation de la perfection avec son châssis de 1m78 pour 54 kilos, sur lequel était monté un 90 E massif. Si elle débarque en 1977, c’est l’année suivante qu’elle connait le succès avec le film Dracula Sucks. Sur le tournage, elle s’éprend de celui qui joue le célèbre vampire, John Holmes, et formera avec lui un des couples les plus barrés du milieu.
René Bond. 100 D/E
Une pionnière, aussi bien dans l’acting que dans la chirurgie mammaire. Elle débute en 1970 aux côtés de Steve Holmes dans la version érotique de Guerre Et Paix : War and Piece, traduisible par Guerre et gros morceau et devient l’une des premières actrices connues à se faire augmenter la poitrine, passant d’un bonnet D à E. Entre 1971 et 1973, elle est au casting des tout premiers films hardcore et déguste sa première faciale dans Sessions Of Love Therapy. Elle se fera de plus en plus rare au fil des années, sans jamais disparaître jusqu’au début des années 2000. La meilleure des Bond Girl.
Desiree West. 95 F
Apparue en 1973, Desiree est considérée comme la première pornstar black. Outre l’énergie qu’elle mettait dans ses scènes, West était douée dans l’acting. Elle apparaît donc dans certains des meilleurs films de l’âge d’or : Baby Face, Teenangel, Femmes de Sade ou Devil’s Playground. Membre proclamée des Black Panthers, elle s’est servie du X pour étendre au sexe le combat pour l’émancipation des femmes noires.
Carol Connors. 95 H
L’infirmière de Gorge Profonde n’a tourné que dans une trentaine de productions entre 1971 et 1982, mais le succès du film de Gerard Damiano lui a ouvert des tas de portes, hormis la porte verte. Elle fut notamment hôtesse pour l’émission The Gong Show, un monument de la télé américaine et donna naissance à l’actrice (traditionnelle) Thora Birch que l’on a pu voir dans les films Hocus Pocus et American Beauty.
Vanessa Del Rio. 110 G
À ne pas confondre avec Olivia, apparue 20 ans plus tard de l’autre côté de l’Atlantique, Vanessa Del Rio est un grand nom de l’Histoire du X, reconnue comme la pionnière des « performeuses ». Dès sa première scène, en 1975, pour le film China Doll, la New-Yorkaise tente la double-pénétration avec Ashley Moore et John Bush. Une cascade pour l’époque. Elle s’en tire avec brio. Durant sa carrière longue de 300 films, elle aura réussi la prouesse de faire en sorte que ses performances éclipsent sa poitrine hors norme.
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