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Slimthick Vic : pas en toc

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Fut une époque où il lui aurait été difficile d’arborer un blaze aussi imprononçable, mais Slimthick Vic s’en fiche. Dans les années 20 et forte de sa plastique, l’esthéticienne du Colorado pourrait s’appeler comme le fils d’Elon Musk (pour rappel : X Æ A-12. Si, si…) qu’elle conserverait ses 200k followers sur Instagram. Portrait slim, voire skinny de la nouvelle Spiegler Girl. « On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens » disait le cardinal de Retz. C’est ce qui vient à l’esprit lorsque l’on cherche à dissiper les doutes autour de Slimthick Vic. Déjà, que signifie Slimthick ? « Mince-épais », littéralement. Un peu comme mi-molle. Ou mi-dur si on voit la verge à moitié pleine. On n’en saura pas plus. Disons que ça sonnait juste bien avec le diminutif de son vrai prénom, Victoria… Mais certains studios comme Deeper ne s’embarrassent pas de fantaisies et l’appellent simplement Vic Marie. D’où vient Vic ? De partout et nulle part.

 

Née à Sacramento, elle est passée par le Montana, le Colorado, Panama City, Atlanta, la Floride et enfin L.A, le dernier endroit où a été repérée la bête. « J’ai la bougeotte. Tous les deux-trois ans, je bouge. Ce n’est pas un drame pour moi de tout laisser derrière et prendre un nouveau départ, surtout pour saisir de meilleures opportunités ailleurs. J’aime l’idée de sortir de ma zone de confort, peut-être parce que j’ai grandi en étant surprotégée », explique-t-elle à AVN. Fille du vent ou le roman d’une stripteaseuse… Car Vic est peut-être nouvelle dans le X, elle ne l’est pas dans le monde du charme. En 2017, elle crée un profil Patreon et teste sa popularité dans le nude modeling avant de plonger à fond dans le striptease en club. « J’en ai fait pendant trois ans, principalement à Atlanta. J’aimais ça, mais la pandémie a tout remis en cause. Mais je préfère quand même ma vie actuelle. Je n’ai pas à côtoyer des gens qui ont trop bu et qui ne savent pas comment se comporter. Malgré tout, le strip a été une grande expérience. Je suis contente d’en avoir fait ». Après avoir maté Unfiltered sur Youtube, le podcasts de Holly Randall dédié aux coulisses du X, germe en elle l’idée de passer à l’étape supérieure. Mais ça se fera à ses conditions et la plus importante d’entre elles est d’être représentée par Mark Spiegler, un agent reconnu pour son sérieux. « C’est l’émission de Holly qui a éveillé ma curiosité sur le milieu du X. Elle a
évoqué Spiegler plusieurs fois et je me suis mise en tête que je ne ferais pas de porn s’il ne me représentait pas ». Le super agent a pris ses renseignements, comme d’habitude, pour évaluer le profil de la candidate, lui qui représente sept des neufs dernières détentrices du titre de Performeuse de l’Année aux AVN Awards. « Quand elle m’a contacté, elle avait déjà 200k suiveurs sur Instagram et elle faisait de bonnes choses sur Twitter et OF, narre Spiegler. Elle est all natural avec un big booty, très pro, très jolie. Tous ceux qui ont shooté avec elle n’ont eu que des éloges à en faire ».

Pour sa première scène, l’agent la dépêche chez Reality Kings, à Fort Lauderdale, en Floride. Elle oeuvrera avec le vétéran J-Mac. Puisqu’elle est sur place, elle fait le tour des popotes et shoote près de 30 scènes entre octobre et novembre 2021. En même temps, elle développe son réseau et ses affinités. Avec Francesca Le, le feeling est ainsi passé. Désormais installée près de Miami avec Mark Wood, son compagnon de longue date, la réalisatrice est à l’origine d’une nouvelle ligne et d’un nouveau site, Smutfactor, histoire de glorifier la pénétration anale, le grand dada du couple. Slimthick Vic fut l’une des premières à tourner et depuis, les deux femmes s’échangent des amabilités. « Elle est bonne dans ce qu’elle fait, car elle aime le sexe et le show », témoigne Le. « Je les aime vraiment, elle et Mark. Francesca a les pieds sur terre et elle est juste authentique.
Nous avons shooté de nombreuses fois ensemble et ça a été de super moments », lui répond la trentenaire via AVN. Pas nécessairement plus hardcore que la moyenne des performeuses, Vic soigne sa différence à travers un sens aigu du détail, le résultat des années où elle était esthéticienne et possédait son propre spa à Boulder, dans le Colorado. A moins que ce ne soit le résultat des années où elle officiait en tant que Chef dans les cuisines de Whole Food pour payer son école d’esthéticienne. Elle y aura au moins appris à faire des omelettes. « … et des breakfasts, rajoute-t-elle. Le monde de la cuisine est très stressant et il m’a poussé dans mes limites. Même si je ne cuisine plus pour personne, je suis vraiment bonne là-dedans et c’est grâce à ma mère, qui m’a enseignée tout ce que je sais ». Elle y reviendra. En attendant, elle est partie pour faire admirer pendant longtemps une des multiples autres qualités : l’amour du sexe.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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