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Ryder Rey : d’un rêve à l’autre

Le parcours de Ryder Rey est symptomatique du rêve américain qui ne finit pas comme on l’espère. Cette grande fan de Lana Del Rey a débarqué en Californie des papillons pleins les yeux, quelques maquettes de sons sous le bras, dans l’espoir de devenir une pop star. Malheureusement, soit elle n’avait pas le talent, soit elle ne connaissait pas la bonne personne et à son rêve, elle a dû renoncer. Désormais installée à Vegas, elle s’est adaptée pour devenir Ryder Rey.
« Je ne sais rien faire ». C’est rare qu’un contrat de travail soit signé dans la foulée d’une telle sentence. Heureusement pour Ryder Rey, la réponse de Sandra de l’agence OC Modeling était aussi tout aussi bizarre dans la bouche d’un employeur : « je veux juste te voir nue ». Rey n’a pas eu droit à un « on vous rappellera » et quelques jours après, Mick Blue était dans son fessier. L’entretien s’est donc bien passé. A cette époque, Ryder Rey, on l’appellera R.R, était dans le down. Elle avait quitté sa Caroline natale et sa chambre d’ado recouverte des posters de One Direction, trois ans auparavant et à peine majeure. Elle voulait percer dans la chanson comme son idole Lana Del Rey dont elle s’est fait tatouer un fragment de morceau sur la hanche : Blessed with beauty and rage. Pour ça, Los Angeles était l’endroit où il fallait être, un American Dream, le vrai, pas celui des bouseux armés de Caroline du Nord. Mais ça ne s’est pas passé comme prévu. Ryder n’a pas percé dans la musique, pas encore du moins, et devant le prix des loyers, elle a compris pourquoi Venice Beach et toutes les rues de L.A étaient jalonnées de sans-abris, des gens qui ont cru comme elle qu’ils deviendraient des stars et qui finissent SDF même avec un gig job. Par la force des choses, R.R mit le cap sur Las Vegas. Pourquoi Sin City ? « C’est une très longue histoire », botte en touche l’intéressée lors d’une interview BTS pour le studio Pervcity. On n’a bien une petite idée et la suite a de quoi la confirmer… Dans le Nevada, R.R gagne officiellement sa vie en faisant de la cam’, mais on retrouve une trace de sa première scène porno, une lesbienne, fin 2019 pour le compte du ManyVids de Darcie Dolce.
De toute façon, la cam’, ce n’est pas trop sa came. Elle préfère le contact charnel. « Vous devez littéralement rester dix heures devant votre écran, tenir la conversation et annoncer tout ce que vous allez faire : hey, je vais bientôt arrêter… qui veut que je fasse quoi… tu m’as l’air d’être un mec chaud, toi… (sic), explique-t-elle au reporter Gram Ponante, venu l’interviewer au printemps dernier. Dans une scène porno, mes partenaires m’aiment, ils pensent que je suis chaude, je pense qu’ils sont chauds, ils me parlent crûment, c’est bien plus fun ». Manifestement, Ryder n’a pas découvert sa sexualité grâce au X, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle connait les mecs comme un marin les morues. « Je ne suis pas la plus grosse bombe sur la terre, mais les flics ne verbalisent jamais, par exemple. Je vois bien le regard des mecs et je sais depuis longtemps comment chevaucher des grosses queues. Mais avec le porn, j’ai découvert que j’étais vraiment bonne pour les gorges profondes ! En fait, il arrive que ma chatte doive être laissée au repos, alors je ne fais que des fellations et j’adore ça. Je peux sentir les pulsations cardiaques avant que le mec ne vienne, parfois il me regarde ou fait un bruit et parfois, c’est la surprise. Je suis juste là et je suis genre : Waouh, je ne l’ai pas vu arriver ! »
Le fruit ne tombant jamais loin de l’arbre, R.R cultive un certain atavisme. Si elle a toujours été « du cul », elle le doit à sa mère avec laquelle elle parle librement de sexe et qui doit probablement être une sacrée couguar… « Je suis Scorpion et les Scorpions aiment baiser, lâche-t-elle. Nous sommes hypersexuels, manipulateurs, cachotiers et pervers. C’est ma mère qui me l’a dit ! Elle me répétait toujours que les Scorpions avaient beaucoup d’énergie sexuelle et moi j’étais là : c’est bizarre ce que tu dis, mais ok, je te crois. Ma mère est Gémeaux. Ils sont incapables de fermer ! Après une petite année d’activité dans le X, Riley a privilégié la qualité à la quantité. En une vingtaine de scènes seulement, elle affiche déjà de gros noms de studio sur son CV, mais curieusement, son kiff semble être aux antipodes des étalons musclés auxquels le porno l’a habituée. « J’ai des fantaisies et l’une d’entre elles est de coucher avec des mecs moches. Ma chatte est mouillée quand je sens que le mec est content de me prendre et qu’il passe le moment de sa vie juste en me baisant. T’aimes ça, hein ? (sic) Je suis comme un tour de montagnes russes dans un parc d’attraction ».
Vous avez donc tous les éléments en votre possession pour savoir ce que Ryder Rey fabriquait initialement à Las Vegas. Une vraie promenade…
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