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Charly Summers : la chevauchée fantastique

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A 25 ans, Charly est issue d’une bonne famille de Palm Beach qui s’est saignée pour qu’elle puisse vivre sa passion du cheval. Puis est venu le temps des petits jobs : noisettes grillées à vendre au mall, futales à plier chez Hollister, assiettes à casser au restau… Une parenthèse à l’école de cosmétique plus tard, elle est propulsée phénomène du moment sur Reddit pour avoir posté des photos incendiaires. Aujourd’hui, Jules Jordan lui claque la croupe.

C.S, pour les intimes, ne tortille pas du croupion quant à ses motivations : la moulaga. Qui l’en blâmerait ? En compagnie des cornflakes à servir pour les gamins, c’est bien l’unique chose qui motive les gens pour se lever à sept heures du mat’ pendant 40 ans. « Je pense que le temps, c’est de l’argent. Et ce que je veux à la fin d’une journée est de pouvoir passer du temps avec ma famille. Si je fais toutes ces choses en ce moment, c’est pour avoir le futur que je désire. Je me lève avec un but et ça me rend heureuse. Les gens disent des clichés, genre « si tu le veux, tu le peux », mais c’est vrai. Il y a toujours une manière d’obtenir ce qu’on veut, d’avoir la vie qu’on veut ». C’est beau. Après avoir publiée ses premières photos à poil sur le forum Reddit sous le nom de Kittytinyfeets, elle constate qu’elle est suivie par une fanbase. « Ils voulaient en voir plus de moi que ces photos et ils étaient prêts à payer pour. Je me suis dit pourquoi pas ».

Animée d’un profond amour pour les lovés et d’un sens du dévouement pour sa communauté naissante, elle accède aux requêtes et distribue des secondes de bonheur contre quelque obole. Entre deux maraudes pour la Croix Rouge de Palm Beach, la ville dont on a tous vu les dessous, petit, le dimanche après-midi (Raaahhh… Mitzi Capture !), C.S se met aussi à récolter les pièces jaunes en faisant de la cam. Ses prestations attirent l’attention de Jack et Jill, un couple franciscanais qui est en haut de la liste des donneurs de bonheur sur Chaturbate. « Je suis allée les voir à San Francisco et c’est là que j’ai connu ma première véritable expérience porno. Avant, je n’avais jamais fait que du custom. Mon threesome avec eux est la vidéo la plus populaire et la plus vendue qu’ils aient jamais faite. Et ils font ça depuis genre… dix ans ! Pour ma part, j’ai eu une grosse exposition car ils ont une tonne de fans ».

Entretemps, le couple déménage à Las Vegas, mais s’empresse d’y faire venir Summers. Au cours d’un de ces pèlerinages, elle a l’occasion de participer à AVN Expo 2020, le dernier avant la mise sous cloche générale. L’odeur de grisby commence à devenir trop forte, mais pour le toucher, il va lui falloir l’équivalent porn d’un Mino Raïola ou un Jorge Mendes. Son choix se porte sur Dave Rock de Motley Models, une agence reconnue dans la profession pour être correcte dans la répartition des biftons et pour ne pas envoyer ses modèles sur des plans foireux. L’intéressé s’en réjouit au micro de Dan Miller : « Elle est si sexy dans sa manière d’être… Je n’ai jamais vu une actrice dont la popularité croît aussi vite ».

Nous sommes en octobre 2020. Désormais dans le grand bain pro, C.S tape dans l’œil de Jules Jordan, un producteur réputé pour ventiler l’oseille et toujours flanqué de Dredd, son performer maison, 226 cm, queue comprise. Le colosse en a lui aussi plein la bouche à l’idée d’évoquer Charly : « Je me souviens de ma scène avec elle comme si c’était hier. Je n’avais jamais entendu parler d’elle avant de travailler avec et j’espérais juste qu’elle soit solide. A aucun moment je n’aurai pensé qu’elle était le gros coup. Elle était insatiable, bien au-delà de ce qu’on pouvait attendre d’un shoot mémorable ». Hé bé… même si les Américains en rajoutent toujours des tonnes quand il faut parler positivement de quelqu’un, c’est dire le niveau d’hypocrisie réel, Dredd n’est pas connu pour sa grande langue. Chez les autres qui ont dirigé C.S, Mike Quasar ou Tristan Seagal, le discours est peu ou prou le même. Quant à comprendre pourquoi, il faut aller chercher dans le background et l’éducation de la néo-pornstar : « Je suis très reconnaissante envers mes parents qui ont fait des sacrifices pour que je puisse faire du cheval en compétition. C’est une activité onéreuse. Pour ma part, j’y ai sacrifié beaucoup de temps. J’étais aux écuries tous les jours, tous les weekends. Très tôt, m’occuper d’un cheval m’a inculqué la discipline ». Elevée dans un milieu conservateur, Charly Summers n’a pas eu le temps de flirter : il lui fallait du blé. Vite. « Les études longues n’étaient pas faites pour moi. Je voulais gagner mon propre argent et ma liberté ».

Elle s’oriente donc vers une école de cosmétique à Orlando. Une autre leçon de discipline. « Je devais y être tous les jours à huit heures piles, raconte-t-elle à l’insider Captain Jack. Si j’avais une minute de retard, j’étais renvoyée chez moi à une heure de route. Pendant un an, j’y ai appris la rigueur d’un vrai travail : bosser douze heures par jour et rentrer chez soi. J’ai aimé et je pourrais le refaire si je le voulais ». Ce serait dommage, elle a le talent rare de savoir divertir et assez de jugeote pour naviguer au milieu des requins. « Il faut avoir le cuir épais dans l’industrie du divertissement. Les gens vous jugent constamment, vous allez être rejetée, vous raterez des opportunités, mais il faut tenir le coup et croire en soi. C’est ce que les chevaux m’ont appris. Ils m’ont toujours poussée à gagner et à remonter en selle chaque fois que je tombais ».

Et par la même occasion, ils lui ont sculpté un cul d’enfer.  

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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