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Reina Rae : femme pressée

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Les dimanche aprem’ devant la télé et Reno Rayne, alias Le rebelle, ça commençait à dater. Reina Rae reprend le flambeau, trente ans après, pour aider à passer les maussades weekends d’automne de la plus réjouissante des manières. A 20 ans et à peine arrivée, la latina de l’Arizona grille les étapes et se pose d’emblée comme une star confirmée. Tentons de comprendre ce qu’elle a de plus.

Reina aime compter. C’est grisant. « Excitant et même surréaliste », renchérit-elle. Que compte-t-elle ? Les sous ? Presque. Les statistiques, lorsqu’elle se connecte à ses différents comptes sur les plateformes qui permettent aux modèles de se passer des studios pour être en connexion directe avec leur star favorite. Depuis sa première apparition et en l’espace de 15 scènes, la progression est exponentielle. Dernièrement, elle a fait sensation dans un plan à cinq pour Slayed avec Avery Cristy, Spencer Bradley, September Reign et la superstar Gianna Dior. « C’est comme d’avoir le package complet, explique le réalisateur maison à AVN. Ce dernier est français. Il s’appelle Laurent Sky et fut lancé dans le X grâce à Hot Vidéo il y a 25 ans. Cocorico. Parenthèse fermée. « Elle est très jolie, elle a un caractère facile et elle est professionnelle. C’est quelqu’un que l’on aime beaucoup. Ce n’est pas simple de travailler avec nous. Les modèles viennent intimidées, mais pas elle. Nous sommes une entrepris de cinéma, pas une entreprise de vidéo et à ce titre, nous sommes très exigeants, probablement les plus exigeants de cette industrie ».

Bien tombé, l’intéressée affiche officiellement la même rigueur dans ses choix : « Je suis très sélective quand il s’agit de savoir pour qui tourner ». Mais, parce qu’il y a un mais, certains trucs bizarres entourent Reina Rae. Pourtant représentée par ATM à Los Angeles, elle est en cheville avec un certain Hoby Buchanon, avec lequel elle a signé un contrat de six scènes, incluant sa première anale. Vu la manière dont elle le met en avant, il y a tout lieu de penser qu’elle sort avec. L’individu ne montre jamais son visage et ne communique qu’autour de sa protégée sur les réseaux. Renseignements pris, il serait sur le circuit depuis 2017 et affiche deux centaines de scènes au compteur dans le délire face fucking, dont il s’autoproclame « roi ». Mouais… Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup comme dirait Martine A, maire de la 4ème ville française. Mais bon, au vu de ses aspirations, Reina devra slalomer entre les vendeurs de rêves à l’influence nauséabonde, a priori. « Toute ma vie, j’ai voulu faire quelque chose de grand : être chanteuse ou actrice, peu importe. Je voulais être face à la caméra. Je voulais être connue ». Sa tactique est lumineuse : elle sera célèbre, partie par partie. D’abord la poitrine, puis les fesses pour finir par la tête.

En janvier, elle met son plan à exécution et crée un compte sur une célèbre plateforme à 3 syllabes. Même pas peur. « J’ai toujours été curieuse et entreprenante. Je n’ai connu que sept mecs avant de faire ma première scène, mais je n’ai pas été effrayée. J’avais expérimenté des choses avec mon ex, comme les fessées et tout ça. J’étais dedans », confie-t-elle au journaliste Austin King. « Pour être honnête, ce n’est vraiment pas fréquent pour une nouvelle venue d’être à ce niveau. Elle est sur la bonne voie », confirme Laurent Sky. Il est loin le temps, à la sortie de la High School, où Reina n’était promise qu’à une voie de garage, le temps du College où elle alternait les fast jobs dans les bars et les restaus pour se donner une chance de rebondir après l’équivalent ricain du lycée. L’horizon était bouché, là d’où Reina venait. Elle est née et a grandi dans la banlieue de Phoenix, en Arizona, à cheval entre les cultures mexicaine et yankee. Vu d’ici, l’endroit peut sembler dépaysant, voire paradisiaque, mais pour une jeune femme du cru, la perspective de vivre en Arizona, l’Etat où il y a le plus de vieux après la Floride, c’est comme de mourir à petit feu. A 19 ans, sa décision est prise, elle évoluera 1000 kilomètres plus au Nord, à Los Angeles, la ville où les rêves peuvent devenir réalité. Fan d’Emily Willis et de Gianna Dior, avec lesquelles elle partage pas mal de similitudes physiques, elle a désormais une chance de s’afficher, comme elles, en 4 par 3 sur les billboards qui surplombent les autoroutes qui serpentent dans L.A.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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