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Lilly Bell : « j’aime me faire malmener comme la petite salope que je suis ! »

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Portland, Oregon. Surnommée « la cité des roses », cette ville a offert au porno sa plus belle fleur : Lily Bell. A 24 ans, cette petite bombe à l’indiscutable photogénie et au vice platiné, a eu la bonne idée de bouger à Los Angeles, pour y démarrer une carrière. Deux ans plus tard, elle a déjà plus de 300 scènes au compteur, des récompenses et des nominations à la pelle… et c’est loin d’être fini ! Rencontre.

Depuis combien de temps es-tu dans l’industrie du X ?

J’ai signé avec mon agence, OC Modeling, en 2019. Je vivais encore dans l’Oregon à l’époque, donc au cours de cette première année d’allers et retours à L.A., je n’ai fait qu’une dizaine de séances photo, et puis le COVID est arrivé. Alors, quand les activités de l’industrie ont repris en juin 2020, j’ai décidé de sauter le pas et de déménager à L.A..

Tu te souviens comment tout a commencé ? Ta première scène ?

Oui, je m’en rappelle très bien. C’était avec Gisele Palmer pour Twistys. Ma deuxième scène était pour kink.com, et elle s’appelait Fucking Machines. J’étais tellement fan de Kink et de la série When Girls Play de Twistys, que c’était une introduction parfaite.

Comment as-tu trouvé ton nom de scène ?

C’est mon ex-petit ami qui a trouvé mon nom de scène. À l’époque, je ne faisais que de la cam, et je ne savais pas quel pseudo choisir. Il a suggéré Lilly Bell parce qu’il aimait bien Lexi Belle et a dit qu’il suffisait d’enlever le « e » à la fin. Alors, merci à Lexi Belle ! Parfois, j’aimerais pouvoir changer mon nom ; je me suis fait appeler Spencer dans un club de strip-tease à Portland. Mais si je changeais mon nom maintenant, ce serait tout simplement meurtrier pour ma carrière.

As-tu déjà compté le nombre de scènes que tu as tournées ?

Non, jamais. Je sais qu’il existe des listes en ligne, mais je ne sais pas si elles sont précises. Je dirais que j’ai tourné un peu plus de 300 scènes.

Tu es toujours camgirl ? Qu’est-ce que tu préfères dans la cam ?

Je ne suis plus vraiment camgirl. Je me dis toujours que je veux revenir à Camsoda et retrouver mes fans parce qu’à une époque je vivais et respirais le camming. Maintenant, je vis et respire le porn en plateau. Mais j’aimerais vraiment m’y remettre de façon régulière.

Tu préfères les scènes boy/girl ou girl/girl (ou une autre combinaison) ?

Cela dépend vraiment de mon humeur du jour. J’aime être avec des femmes parce que leur corps fonctionne comme le mien, et qu’elles sont les choses les plus sexy, douces et sensuelles qui soient ! Mais il y a d’autres jours où j’aime vraiment me faire malmener comme la petite salope que je suis, et baisée comme il se doit. Alors ces jours-là, j’aime les garçons/filles.

Aimerais-tu travailler avec un(e) trans ?

Oui, j’aimerais travailler avec des trans, hommes et femmes. Mais on ne me l’a encore jamais proposé !

Quel est ton fantasme le plus cochon ?

Mon fantasme le plus cochon est sans aucun doute de faire un blow bang [sucer des bites à la chaîne]. Ça fait très longtemps que j’ai envie de ça : juste me faire baiser la bouche par plusieurs mecs. J’espère que je pourrai enfin y arriver cette année, alors soyez attentifs !

Quelle est la meilleure façon de te faire jouir ?

Si c’est toi qui me baises, je me frotterai la chatte en même temps et je jouirai assez facilement, peut-être jusqu’à trois fois si je n’ai pas baisé depuis longtemps. Mais j’aime aussi qu’on me bouffe la chatte lentement et efficacement pour m’amener au bord de l’orgasme.

Les grosses queues, c’est ton kif ?

Je ne dirais pas que je suis une grande amatrice de gros calibres. Je le suis forcément un peu devenue par mon job, mais les grosses queues 24/7, ce n’est pas mon truc. Alors si ta queue mesure entre15 et 20 cm, c’est parfait pour moi.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans la gorge profonde ?

J’aime tester mon corps et jouer avec ma respiration, pour voir combien de temps je peux garder la queue dans ma gorge. J’aime la faire entrer toute entière, en ouvrant ma mâchoire presque comme un serpent. Et une fois que mes lèvres ont atteint ton ventre et que ta bite est tout entière dans ma gorge, je te regarde avec mes grands yeux bleus… C’est ce que je préfère.

Y a-t-il quelque chose que tu ne ferais jamais, sexuellement ?

J’ai du mal à dire que je ne ferai jamais telle ou telle chose. Ah si, une chose : je n’aime pas trop jouer avec la pisse. Mais je tiens à dire que je suis vraiment une salope dans l’âme, alors si tu es en train de pisser et que je t’aide à le faire, c’est plutôt sexy, je suppose (rires) !

Quelle est la demande la plus étrange que tu aies reçue d’un fan ?

Récemment, un fan m’a fait une demande un peu spéciale, alors que j’étais malade. Tout ce qu’il voulait, c’était trois minutes de moi en train de me moucher et de parler de mes symptômes. Il y a une première fois pour tout, et sans vouloir lui faire honte, je lui ai demandé ce qui l’excitait là-dedans. Il m’a répondu qu’il aimait les multiples variations du son du mouchage chez différentes personnes. A chacun ses fantasmes !

Envisages-tu d’avoir ton propre NFT ?

Si je prévois d’avoir un jour mon NFT, je dois être extrêmement bien informée. Mais, malheureusement, je ne connais rien aux cryptomonnaies, ni aux NFT, ni à quoi que ce soit de ce genre !

À quelle fréquence tu te masturbes ?

Cela dépend de la fréquence de mes bains. Quand je prends des bains, je me masturbe à chaque fois avec le robinet. Mais en général, j’aime me réserver pour mon partenaire, et mes tournages, afin de pouvoir vraiment jouir devant la caméra pour vous. Sinon, soit je me masturbe plusieurs fois de suite, ou je ne me masturbe pas pendant des semaines, c’est étrange…

As-tu déjà été dégoûté par un partenaire ?

Bien sûr, nous avons tous eu des partenaires qui nous ont dégoûtés, mais une partie de notre travail, en tant que professionnels, consiste à faire en sorte de passer au-dessus de ça !

Quel genre de porno regardes-tu ?

Je ne regarde plus du tout de porno. Honnêtement, ça ne me fait plus rien !

As-tu encore des rêves à réaliser dans le porno ?

Oui, tellement, la liste ne cesse de s’allonger ! Je suis curieuse de voir ce que je serai dans cinq ans, et où j’en serai.

Que penses-tu du sexe anal ? Tu comptes t’y mettre un jour ?

J’aime l’anal jusqu’à un certain point ; cela ne me vient pas facilement ou naturellement, à moins que je sois extrêmement détendue et que je le fasse régulièrement. Je l’ai pratiqué dans ma vie personnelle, et j’espère pouvoir le faire en tournage cette année, mais il n’y a aucune certitude.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui débarque dans ce métier ?

J’aurais tellement de conseils à donner, que nous pourrions en parler pendant des heures ! Tout nouveau venu dans cette industrie aura besoin d’aide, il ne doit pas avoir peur de demander des conseils à droite et à gauche. On n’entre pas dans le porno avec un mode d’emploi. Faites votre propre expérience, faites confiance à vos premières impressions. Si vous aimez bavarder, ne donnez pas de noms ! Et économisez votre argent.

As-tu un modèle dans la vie ? Quelqu’un qui t’inspire ?

J’ai quelques modèles dans la vie ; je dirais que j’admire beaucoup de féministes. Je lis un vieux livre de Gloria Steinem en ce moment, et l’une de mes auteures préférées est Eve Ensler, qui a écrit Les Monologues du Vagin.

Donne-nous les quelques mots qui te décrivent le mieux…

Je suis drôle, culottée, pleine d’esprit, et je peux, parfois, être discrète ! Mais je suis surtout totalement extravertie.

Quel a été ton meilleur moment en tant que star du porno ?

Jusqu’à présent, mon meilleur moment a été de tenir le rôle principal dans un film, et d’être nommée en tant qu’interprète de l’année, parmi sept autres nominations. Je n’avais pas été nommée du tout l’année dernière, alors c’est incroyable de voir ça !

Qu’est-ce qui te fait rire, dans la vie ?

J’adore regarder les comédies de stand-up. Je suis accro à TikTok. Et j’adore regarder Trixie Mattel et Katya Zamolodchikova dans leur émission UNHhhh [web série américaine mettant en scène deux drag queens].

Quelle est ta recette pour te maintenir en forme ?

J’ai recommencé à faire beaucoup de sport récemment. Mais, honnêtement, ce qui me maintient en forme, c’est tout le sexe que je pratique, c’est sûr !

Que cherches-tu chez un mec, hors caméra ?

Quelqu’un d’intellectuel qui aime les conversations profondes, et qui peut me faire rire jusqu’à ce que j’aie mal au ventre. Quelqu’un qui comprend et valide le féminisme et les problèmes des femmes. Quelqu’un qui se soucie de leur santé mentale et physique. Mais je cherche aussi une personne créative, dominante dans la chambre à coucher, et qui accorde de l’importance à sa famille.

Quelle chanson te fait toujours danser ?

Je suis une grande « raveuse », donc j’adore danser sur de la musique EDM [Electronic Dance Music]. Et je danserai toujours sur Whitney Houston…

Quel est le meilleur film non porno que tu aies vu cette année ?

Elvis est un film incroyable. J’adore le style de ce réalisateur ; c’est le même qui a réalisé The Great Gatsby, et ça se voit tout de suite à la façon dont c’est filmé.

Tu as un message pour tes fans français ?

Comment allez-vous ? J’espère venir tourner à Paris à un moment de ma carrière. Ce serait un rêve. Qui sait ? On verra, dans les années qui viennent…

Comment tes fans peuvent-ils te suivre sur les réseaux ?

Mon Twitter et mon Instagram sont tous deux à : @yourfavlil.

Pierre Des Esseintes est auteur et journaliste, spécialisé dans les questions de sexualité. De formation philosophique, il est également sexologue. Il a publié, aux éditions La Musardine, Osez la bisexualité, Osez le libertinage et Osez l’infidélité. Il est aussi l’auteur, aux éditions First, de Faire l’amour à un homme et 150 secrets pour rendre un homme fou de plaisir.

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