Actrices
Emmanuelle Worley : à cœur ouvert

À 20 ans, elle se faisait appeler Niky. Après une poignée de scènes, elle s’envola vers une carrière de croupière. Dix ans plus tard, c’est sous le nom d’Emmanuelle que la Parisienne revient en tant qu’actrice. Et le moins que l’on puisse dire est que ce comeback est une réussite : la jeune femme de 32 ans est plus rayonnante que jamais. Son secret est de Polichinelle : la beauté intérieure se voit de l’extérieur. La preuve par l’interview.
LVDX : Presque dix ans séparent tes deux carrières. Peux-tu nous replacer dans le contexte de la première ?
Emmanuelle Worley : Je n’ai eu qu’un petit aperçu du milieu du X en 2011. J’avais 20 ans. J’étais réservée. J’y allais à tâtons. J’avais très envie, mais il fallait que je me dépasse. Mon tout premier tournage fut pour John B.Root avec l’acteur Rico Simmons. Ma deuxième scène a été avec Phil Holliday. Pour la troisième, ce fut à nouveau chez John. Là, j’y ai rencontré un acteur avec lequel je me suis mis en couple. Puis on s’est séparé. Cette expérience m’a éloignée du X. Le plus drôle est que l’on s’est revu après le confinement et c’est avec lui, entre autre, que j’ai fait la première scène de ma « seconde » carrière.
Après toutes ces années, tu avais toujours cette envie de faire du X ?
Il y avait plusieurs facteurs. A cette époque, ma vie professionnelle ne me plaisait plus trop. J’avais l’impression d’en avoir fait le tour et de manquer de liberté. Avec mon copain, ça n’allait plus non plus. En 2016, j’ai tout plaqué et je suis rentrée à Paris. Une grosse traversée du désert. J’en ai profité pour valider mes études que j’avais abandonnées en terminale scientifique. J’adore apprendre et j’étais une très bonne élève. Ensuite, je suis partie en fac de physique, mais le décalage générationnel était trop grand. Quelque part, je pensais encore au porno et j’avais des regrets de ne pas être allée au bout de l’expérience.
Il faut dire que ta vie professionnelle n’a pas été ordinaire non plus après ton premier passage dans le X…
J’avais envie de rester dans le monde de la nuit. Je me suis formée pour devenir croupière et à l’été 2012, j’ai pris ma première table dans un casino de Bretagne. Après, mon institut de formation avait un centre à Manchester. J’avais toujours envie de bouger et je suis partie m’installer là-bas, avec mon copain qui était dans le métier lui aussi. Pendant un an, ça a été une expérience super cool.
Ce n’est pas trop déprimant comme coin ?
Pas du tout. C’est une ville très jeune et le rythme dans les casinos anglais est effréné. C’est du 24 heures sur 24. Mes horaires changeaient tout le temps. Après un an, j’étais cassée. On a eu l’opportunité de partir aux Seychelles, travailler pour un émir. Il n’a pas eu l’envie de jouer et au final, ça s’est transformé en vacances ! Ensuite, nous sommes rentrés en France pour s’installer dans l’Est, près de l’Allemagne.
Revenons à tes débuts en 2011. A 20 ans, qu’est-ce qui te motivait ?
Je ne regardais pas de porno, pas du tout. Ce n’était pas mon truc, mais je savais que je voulais en faire.
Comment ça ?
Ce qui m’intéresse dans le X, ce n’est pas l’expérience sexuelle. C’est de m’exhiber et d’être vue. J’avais de l’admiration pour les femmes de ce milieu. Elles me fascinaient. Je voulais moi aussi être l’objet de désir. S’il n’y avait que le sexe à mes yeux, ce ne serait pas la peine de faire du porno. J’aime la mise en scène et le spectacle. Provoquer m’amuse et pimente la vie, mais je ne recherche pas la flatterie. Ce n’est pas parce que je lis que je suis belle que je vais me sentir comblée.
Justement, quel est ton rapport aux réseaux sociaux ?
Je fais pas mal de photos et de vidéos, mais je ne réponds pas à chaque message non plus. Malheureusement, j’ai tendance à ne pas assez les nourrir. Je sais que je devrais, mais c’est limite une corvée.
Combien de scènes as-tu fait depuis ton retour ?
J’ai arrêté de compter. J’ai eu des tournages marquants, notamment Histoires vraies à la montagne et Spa libertin pour JM Elite. Pour Mario Salieri (NDLR : la trilogie Mamma Roma), c’était marrant avec des costumes d’époque. Il cherchait une fille sans tatouage qui aime jouer et je correspondais. En Italie, les scènes sont plus longues, il fallait sans cesse refaire les prises.
Si je te dis que tu es mieux maintenant qu’il y a dix ans, confirmes-tu ?
Beaucoup de gens me le disent. Je me sens mieux dans mon corps et j’ai plus confiance en moi c’est sûr. Je voulais reprendre le X en étant dans cet état d’esprit, plutôt que dans celui que j’avais à 20 ans.
D’où te vient cette souplesse que l’on voit dans tes scènes ?
Je ne me suis mise au sport qu’à 26 ans, au moment où j’ai arrêté de travailler dans les casinos. Cela m’a fait énormément de bien, physiquement et mentalement. J’ai commencé chez moi, avec des exercices simples, ensuite, j’ai été en club. J’ai fait de la pole dance aussi. C’est là que j’ai découvert que j’étais naturellement souple. J’ai travaillé là-dessus à travers des cours de contorsion. J’ai arrêté de fumer aussi et je mange mieux. Globalement, j’ai eu envie de vivre plus sainement.
J’ai cru voir aussi que tu adorais la sodomie…
(Elle tergiverse) Oui… c’est vrai… En fait, c’est plutôt que je kiffe tellement le métier d’actrice que je donne beaucoup de ma personne. Le plaisir sexuel pur, je le prends en privé et comme pour beaucoup, il est surtout psychologique. Après, si je veux vraiment un plaisir physique et jouir très rapidement, je me stimule le clitoris. J’aime me frotter à mon partenaire.
Arrives-tu à déconnecter facilement ton corps et ton esprit ?
(Elle se marre) Oui, oui ! Je suis désolé, je suis actrice, donc je fais semblant ! Et moi, ce qui me fait plaisir est de « jouer », y compris l’actrice très cochonne. Dans le fond, je fais plutôt l’amour à la caméra qu’avec l’acteur. Quand je connais la personne intimement, c’est différent. Je suis très branchée « spiritualité ». J’aime qu’il y ait une connexion physique et mentale entre le mec et moi.
Comment fais-tu comprendre à quelqu’un qu’il te plait ?
J’adore les jeux de regard. Je fais aussi passer des choses avec mes postures et surtout mon sourire. J’ai compris que c’était un de mes atouts.
As-tu de gros besoins sexuels ?
Dans l’idéal, quotidiens. Plusieurs fois par jour, j’aimerais, mais je n’ose pas toujours le faire comprendre.
Aimes-tu les filles, le libertinage et l’amour de groupe ?
(Ferme) Ah non ! En ce qui concerne le libertinage, je suis trop exclusive. Si je devais accepter ce genre de relation, je crois que ça casserait un truc et que je me séparerais du mec. Pour les filles, je n’ai encore rencontré personne qui me donne envie de tenter l’expérience. J’ai juste tourné des scènes en mode passive.
Dis donc, tu ne serais pas un peu conservatrice ?
(Elle rit) Si ! Je sais ! Je suis très sentimentale aussi. Même quand je me masturbe, je me frotte à mon oreiller !
Le porno t’a-t-il appris des choses ?
Au-delà du sexe où j’ai découvert que j’étais clitoridienne, le porno et les acteurs m’ont apporté de la confiance en moi.
Que dirais-tu à la Niky Harley de 2011 ?
Prends confiance en toi et continue le porno. En tout cas, je n’ai aucun regret d’avoir commencé.
Emmanuelle, merci !
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