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Megan Maiden : soldat du X

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Si personne ne s’est jamais demandé ce que pouvait donner une fusion entre Megan Fox et Iron Maiden, la réponse existe quand même : Megan Maiden. La pornstar bostonienne de 25 ans a une mentalité plutôt rock’n’roll, mais si on en vient à parler d’elle, c’est surtout parce qu’elle a un regard bleu azur, une grosse paire de lolos et un fessier d’anthologie. Qui plus est, elle envoie du heavy. Portrait.

Megan Maiden n’est sur le circuit que depuis 2019, mais n’attendez pas qu’elle se comporte comme l’idée communément admise sur une débutante : timide, réservée et appliquée. Rien à voir. Megan a un gros caractère. Qu’importe le domaine, elle l’aurait affiché dans la fonction publique ou dame pipi. Flashback. Née le 2 juillet 1997 à Boston, celle qui ne s’appelle pas encore Megan Maiden est déjà une ado difficile. Fugues et foyers rythment sa vie dès l’âge de 13 ans. À 16, elle file carrément en maison de correction ou ce qui s’y apparente. Son passé, elle n’en fait pas mystère. Elle en fait même étalage comme pour mieux l’exorciser. « Je me suis éduquée comme j’ai pu. J’ai fait des conneries, mais c’est comme ça que j’ai appris et si je peux témoigner pour aider celles qui ont un vécu similaire, c’est quelque chose de positif, raconte-t-elle au podcast de Holly Randall. J’ai toujours du me battre pour faire ma place. J’ai appris à ne pas fermer ma bouche quand les choses ne se passaient comme je le voulais ou je me faisais écraser. Je ne me suis pas transformée lorsque je suis arrivée dans le porn. Je suis restée la même et cela a sans doute emmerdé plein de gens ».

Sur les réseaux sociaux, elle snipe les brebis galeuses qui se comporteraient mal avec les talents et relaie les post des lanceuses d’alerte les plus actives comme Kira Noir, Paige Owens ou Leah Gotti. Acteurs, actrices, agents, productions, beaucoup en prennent pour leur grade et à juste titre si on prend le cas des James Deen, Markus Dupree, Ghettogaggers et autres Facial Abuse. « Parfois, cette industrie me file la gerbe parce que les gens vont littéralement travailler avec n’importe qui. Soyez sélectif. C’est votre marque, votre corps, votre énergie », remarque-t-elle sur Twitter.

Megan Bailey aurait pu rester dans l’ombre du début de sa carrière jusqu’à sa fin, mais en bonne Bostonienne, elle apprend vite. Depuis ses premières scènes où on la voyait apparaitre mal dégrossie, elle a beaucoup évolué, opérant quelques changements sur son physique. Quelques est d’ailleurs un euphémisme. Sourcils, lèvres, pommettes, fesses et surtout seins : une belle surface y est passée. Les conséquences furent spectaculaires. « Les seins refaits font tourner le monde », s’enorgueillît-elle dans un tweet sous la photo de ses pomelos. Et le sien tout particulièrement.

D’obscurs gonzos moches et sans intérêt, elle passa au roi autoproclamé des gros seins : Brazzers. Fidèle à son habitude, le plus productif des studios ne lui fit pas faire le déplacement pour rien. Une dizaine de scènes ont été tournées dont notamment une où elle fait équipe avec Codi Vore, une autre performeuse affichant du monde au balcon.

Dans la foulée, elle fut désignée en avril dernier par le site Fleshbot, modèle du mois, puis c’est Tushy Raw qui s‘enticha de son physique de Barbie perverse. Silhouette affinée, style sophistiqué et attitude offensive, la Megan Bailey 2.0 est en train de faire son trou en mettant ses orifices à contribution. Remarquable suceuse, elle a ajouté à sa panoplie la sodomie. Ce ne fut pas sans mal. « Je ne voulais pas faire de scène avec de l’anal. Je n’aimais pas ça, explique-t-elle chez Holly Randall. Les premières propositions étaient aussi inacceptables financièrement. Les productions bas-de-gamme pensent toujours que vous leur appartenez parce qu’elles vous donnent quelques centaines de dollars. C’est au contact d’autres performeuses que j’ai évolué ».

Avec Hime Marie par exemple, sa meilleure amie dans le game, qui lui a préparé les fesses pendant des semaines avant de lui faire passer un test grandeur nature avec un gros gode devant les caméras du studio Cherry Pimp. Depuis, elle a embrayé sur les gros chibres naturels et c’est bien mieux. « Il y a un gap entre les sextoys pour une stimulation anale et une vraie sodomie, enchaine-t-elle. Ce n’est pas du tout la même énergie. Je ne serai jamais la meilleure gapeuse et je ne veux surtout pas l’être, mais je suis devenue un talent complet et c’est une vraie fierté ». Quel que soit son destin, il y aura toujours de la place pour une pornstar avec un tel regard et une telle franchise. 

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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