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Le meilleur des films BDSM

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La scène BDSM n’est peut-être pas aussi resplendissante qu’au début des 2000’s, à l’époque de Kink, ses Wired Pussies et autre Water Bondages, mais elle n’en reste pas moins belle et diversifiée. Les nouvelles productions sont légion et les anciennes se renouvellent. Cette offre étoffée mérite qu’on s’y intéresse de plus près ! 

A Friend For Dinner (Girlsway)

La réalisatrice Bree Mills s’est fait une spécialité de tordre les codes moraux et, telle une équilibriste, marche sans cesse sur la fine ligne du scandale. Avec A Friend For Dinner, elle n’accouche pas du film le plus pervers de sa filmo, mais les trois histoires qui le composent sont une bonne introduction au SM soft. Leur point de départ est toujours le même : une femme souhaitant s’initier au plaisir saphique fait appel à une initiatrice professionnelle. Outre l’esthétique très fétichiste, le casting est 5 étoiles et compte entre autres Abigail Mac, Jelena Jensen et les inoxydables Sarah Vandella et Dana DeArmond.

Obsession (Digital Playground)

La jeune Angel Youngs et l’aînée Phoenix Marie sont les deux stars de cette histoire qui court durant presque trois heures. La première est une jeune mariée qui découvre que son époux la délaisse pour faire le cuck dans une backroom sous la férule d’une maitresse, Phoenix Marie. L’atmosphère est là, le décalage générationnel entre les actrices fonctionne bien et le SM n’est pas juste de façade. Avec cet Obsession, le jeune néo-réalisateur Marvin Akanyl signe un premier film prometteur dans les standards de son prestigieux producteur. 

Ministry of Evil (Evil Angel)

Si vous n’aviez qu’un seul film à retenir de la véritable somme théologique produite par Evil Angel, ce serait peut-être ce Ministry of Evil, sorti en 2019 peu avant le Covid. Dana Vespoli y propose de revisiter les éternels fantasmes autour des oripeaux de la religion catholique : collerette de none, soutane, col de clergyman… tout le vestiaire y passe tout au long des quatre scènes du film, animées par un curé perverti qu’incarne à merveille Steve Holmes. Le tout est hard et saupoudré de BDSM à la sauce Evil Angel. Maintenant, on attend la même chose pour les autres religions…

I Prefer Bondage (Adam & Eve)

Pas de blablas superflus dans cette compilation de scènes très stylées, sortie cette année. Le titre n’est pas mensonger. Strap-on, entraves, croix de Saint-André, clous et cuir : l’attirail est de sortie sans jamais tomber dans le glauque. Certes, les amateurs de couilles clouées sur des planches et de petites lèvres lestées avec des pinces crocodiles resteront sur leur faim, mais pour les autres, l’immense majorité, ce film est une excellente introduction à l’univers du BDSM. Et puis tout le monde s’accordera sur le plaisir de revoir Teagan Presley, Andy San Dimas et Elena Koshka.

Bound. Volume 4 (Digital Sin)

Un titre sorti cette année et centré sur les attaches et les entraves, le cœur du BDSM. Et pour ce qui est du contenu, Digital Sin ne s’est pas payé la tête du client : pas moins de huit scènes et plus de cinq heures de réjouissances au programme. Une telle générosité se fait rare désormais. Les scènes sont introduites, longues et charpentées. Elles offrent à voir Abella Danger, Slimthick Vic ou Tiffany Watson. En gros : tous les voyants sont au vert.

Kinky Roleplay (Sweet Sinner)

Le succès de 50 Nuances… au cinéma n’a étonné personne dans le porn. Les mises en scène fondées sur des jeux de rôle coquins sur fond de fantasmes inassouvis sont une marotte de l’industrie. En quoi ce Kinky Roleplay se distingue-t-il de la production courante ? Primo, par la présence Julia Ann dans une scène, attachée telle Sharon Stone dans Basic Instinct. Deuxio, grâce à Chanel Preston qui met la misère à son soumis. Tercio, avec la divine Adriana Maya, suspendue puis baisée sous l’œil d’un couple excité. Validé !

Drive (Deeper)

Sous la houlette de Kayden Kross, Deeper est devenu un studio de premier plan. En 2020, sa production Drive a raflé sept récompenses aux AVN Awards. Un succès qui illustre la hype autour de Maitland Ward qui signait là son premier film feature. Cornaquée par Angela White, flanquée de Gabbie Carter, Emilie Willis et prise par les meilleurs performeurs du circuit, Ward est introduite aux joies du SM classe. La perversion est au rendez-vous et le déluge de moyens se voit à l’image.

Divine Bitches 28: Castrated, Cucked and Fucked (Kink)

Une série qui compte 28 numéros n’est pas anodine, surtout quand elle est produite par Kink. Qu’ont donc de si particuliers ces Divines Bitches ? Elles font mal, elles humilient et leurs victimes en redemandent comme les spectateurs ! La patte de Kink est partout : donjon, jeux de lumière en clair-obscur et surtout, actrices qui savent pourquoi elles sont là, à commencer par Charlotte Sartre et Gia DiMarco. La première manie les pinces comme personne et la deuxième jubile avec ses cages de chasteté. Un must have pour ceux qui ont l’âme d’un cuck.

 

Retaliation (Sinful XXX)

Non, ce n’est pas un nouvel opus d’Alien, mais l’amour vache à la sauce Sinful XXX, une production d’Europe de l’Est. Traduisible par Rétorsion, ce Retaliation narre l’histoire d’Anna et Kai, un couple lesbien. Quand Kai Taylor envoie par erreur à Anna De Ville un message qui était destiné à sa maitresse (Shalina Devine), cette dernière, ivre de jalousie, monte un plan machiavélique pour se venger. Les performeuses et les images sont belles. En outre, on retrouve ce zeste de perversité propre aux films du Vieux Continent. 

Soaked and Bound (Burning Angel)

De studio alt créé à l’arrache par Joanna Angel, à vénérable institution porno, Burning Angel a fait son trou. Avec Soaked and Bound, il s’aventure en terrain connu. Les filles sont en effet trempées et attachées. Alors, ce n’est pas du shibari japonais, mais niveau perversité, Joanna Angel en connait quand même un rayon. Et puis le gros plus avec Burning Angel est que le studio donne à voir des actrices plutôt rares (et tatouées) à l’écran. Ici, Rocky Emerson, Izzy Lush et Harlowe Blue.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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