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Sophia West : Wild Wild

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Entre la Floride et Atlanta, Portes du Sud, s’étend le territoire de Sophia, venue au porn après une série d’autres vies, dont celle de monitrice de plongée. Désormais, c’est la caméra qui plonge et contre plonge, mais Sophia n’a rien perdu de ses capacités en apnée… À 41 ans, elle a de la bouteille, mais franchit les paliers, sans pression. 

Apparue cette année chez Blacked Raw dans la scène Get In, Sophia faisait ses propres vidéos dans son coin depuis sept ans. C’est en 2019 qu’elle saute le pas et passe au mainstream chez MissaX, un studio renommé, pour une scène intitulée Mother’s Confessions. À cette occasion, elle ne met pas juste le petit doigt puis repart. Anal, creampie, facial… Sophia passe l’épreuve du feu avec mention. À se demander si elle n’aurait pas dû commencer avant. Une question qu’elle se pose d’ailleurs. « J’ai la quarantaine et je tombe donc dans la catégorie des milfs, raconte-t-elle sous la plume d’Erika du site Ynotcam, mais je regrette de ne pas avoir commencé vers 20 ans. Je pense à tout le fun que j’ai raté ! »

Le temps, elle l’a quand même bien comblé. Sa vie professionnelle avant le X fut riche et diversifiée. « J’ai eu plusieurs vies. J’ai été monitrice de plongée dans les Keyes en Floride. J’ai été enseignante en maternelle et j’ai fait du marketing. En parallèle, je pose depuis des années. Grace à l’adulte, je peux combiner mon amour du modeling et mes nombreux fantasmes ». À 40 ans passés, Sophia est naturellement abonnée aux rôles de belles-doches qui font voler leur dragon. Bru, gendre, pas de jaloux. Tous profitent de la belle poitrine offensive de la Floridienne et de ses fesses musclées, même si on ne la voit jamais aussi à l’aise sur une scène que sous les traits d’une initiatrice aux prises avec une femme plus jeune. Ça doit être son côté pédagogue…

Par la voie du X, elle a aussi découvert les vertus de l’empowerment. Derrière la novlangue, se cache une authentique forme de féminisme à l’œuvre chez les performeuses. « Je me sens puissante à l’idée d’avoir le contrôle sur ma propre carrière, enchaine-t-elle à Ynotcam. Parfois, j’aimerais que les gens aient une approche plus professionnelle, comme tenir leur engagement par exemple. On devrait se soutenir plus entre nous, je pense. J’aimerais aussi qu’il y ait plus d’aide et de ressources disponibles pour ceux et celles qui arrivent, une sorte de programme « mentor » qui protègerait les débutants et créerait un environnement propice ».

Sous contrat chez Nexxxt Level, Sophia West a mis du temps à trouver les personnes de confiance qui s’occuperont de sa carrière. À la base, ce rôle est dévolu à l’agence qui représente et défend les intérêts des modèles, mais les brebis galeuses existent. Une des conséquences est un sentiment de solitude exacerbé. « Venant du monde du modeling, je sais que c’est facile de se laisser entrainer dans une spirale négative. On se sent souvent très isolée. C’est très nocif pour la santé mentale. Dans cette industrie plus qu’ailleurs, il faut se soutenir les uns les autres ». De même, elle voit d’un œil critique l’omniprésence des réseaux sociaux. « Je m’en méfie. Ils attirent beaucoup de choses négatives. Les gens ne s’intéressent, ni n’écoutent le point de vue des autres, même si le leur est faux. C’est triste de vivre comme cela et je ne veux pas y participer. Je continue de penser que la plupart des gens ont un bon fond, mais être une bonne personne signifie d’accepter les différences chez les autres ».

Sophia West est une pornstar qui a la mentalité de l’ancienne école, en dépit du fait qu’elle est une enfant du web et que son petit business de vidéos privées fonctionnait bien avant qu’elle se professionnalise. Ses collaborations, elle les choisit avec parcimonie, préférant la qualité à la quantité. Depuis quatre ans, elle n’a ainsi tourné qu’une trentaine de scènes, mais toutes pour les plus grands noms de l’industrie. À ses yeux, il y a des choses plus importantes que le boulot dans la vie, à commencer par ses animaux et… ses bouteilles. « J’ai deux chiens, mais ce que j’aime par-dessus tout est voyager, conclut-elle à Ynotcam. Surtout voyager en Europe car je suis une grosse collectionneuse de vin. J’ai 300 bouteilles dans ma cave. J’ai dit collectionneuse et pas experte, hein ! Quand je voyage, j’aime trouver de nouveaux producteurs. Le vin, c’est vraiment quelque chose que j’adore ». Si vous croisez une grande blonde avec l’accent ricain dans une vigne du Haut-Médoc, qui sait, il se pourrait bien que ce soit elle !

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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