Bio/Milieu du X
5 bonnes raisons de s’intéresser à Jennie Rose
Jennie sait ce qu’elle vaut. À 32 ans, elle n’est pas venue au X pour arrondir les fins de mois. Au contraire, elle a soigneusement planifié son arrivée avec en point de mire les tournages les plus classes. Pour une fois, ça a été dur de ne trouver, que, 5 bonnes raisons de s’intéresser à elle.
Parce qu’elle est arrogante
Et ça fait du bien ! Pour une fois qu’une actrice fait un peu de trashtalk sans s’extasier devant tout ce qui lui arrive, on ne va pas bouder son plaisir. « J’ai étudié le porn pendant trois ans avant de me lancer et je pense que je suis bien plus jolie que la plupart des filles que j’ai vues à l’image, bombarde-t-elle au micro de Holly Randall. J’ai un corps de rêve et le business manque de talents asiatiques. Je n’ai pas d’équivalent depuis Asa Akira ». Dans cette optique, Rose est très sélective dans le choix de ses scènes. « Je travaille seulement avec les 30 meilleures productions. Je ne fais pas de porn au rabais. J’aime être prise comme une s….., mais une belle s….. dans un beau décor. Je couche uniquement avec les talents que je veux ».
Parce que c’est une artiste qui a le sens des affaires
Née en Corée du Sud, Jennie a vécu aux Philippines avant de revenir à Seoul et Kongju. A l’âge de 10 ans, elle se retrouve à Chicago. Des années plus tard, elle décroche un diplôme en art et en économie à l’université DePaul de Chicago. En 2017, elle débarque à Los Angeles avec l’intention de s’imposer en tant qu’artiste-peintre. Elle décrit son art comme de l’expressionisme abstrait. Comprenne qui pourra… Elle est accueillie en résidence par des galeries d’art locales. En parallèle, la jeune femme se montre d’un esprit entrepreneurial remarquable. « J’ai récupéré un bel espace dans le centre-ville que j’ai aménagé et loué pour des évènements : mariage, levée de fonds, anniversaire… J’ai aussi eu ma boutique de fringues et ma propre agence de location de voiture pendant trois ans ». Dans le sillage du porn, elle envisage de lancer un parfum : « il sentira comme moi, comme le parfum d’une rose. Les gens pourront le vaporiser et me sentir quand ils utiliseront mon Fleshlight ».
Parce que la caméra l’adore
Sur un set, pas question de plaisir. Seul le rendu final compte aux yeux de Jenny. « Le sexe filmé, ce n’est pas aussi bien qu’en privé, détaille-t-elle à Unfiltered. Je ne jouis jamais devant un objectif. J’en donne seulement l’impression. Ça fait partie de la performance et c’est qui rend ce métier intéressant à mes yeux. J’aime les lumières, être regardée. Je me sens plus jolie, nue. Et quand je baise, je suis très belle ». Il faut reconnaitre qu’elle n’a pas tort. Jennie n’a vraiment pas l’air d’avoir 32 ans et son souci du détail transpire à l’image. Sophistiquée, hautaine et provocante dans ses attitudes, Rose affiche un sex appeal assez fou à l’image.
Parce qu’elle aime le cul
« Je ne suis vraiment bonne qu’à trois choses : baiser, cuisiner et peindre. Et dans l’ordre ! » Voilà une sentence qui respire bon la sincérité. En fait, Jennie raffole de cul, mais pas avec n’importe qui ni dans n’importe quelle condition. « Pendant la pandémie, je n’arrêtais pas de me masturber. Des jours, jusqu’à quatre à cinq heures. Je regardais du porno tout le temps. Entrer dans un jeu de rôle, comme le propose le X, est le meilleur moyen de m’exciter pour avoir une relation sexuelle. Sinon, dans la vie quotidienne, je ne peux pas coucher avec quelqu’un qui ne m’intéresse pas ». Et un des mecs qui l’intéressent est français. Il s’appelle Jean Val Jean. Depuis le temps qu’il est dans l’ombre de Manu Ferrara, on oublierait qu’il est toujours sous le soleil californien. « Je l’ai DM sur Instagram l’année dernière, narre-t-elle à Adult Talk, mais ensuite, j’ai été trop timide et j’ai arrêté de lui répondre. Il y a 4 ou 5 mois, je suis revenue vers lui. On s’est vu. On a échangé nos tests et on a tout filmé ».
Parce qu’elle est touchante au-delà du masque
Jennie est attendrissante, car on sent bien la fêlure dans l’armure. Au-delà du discours de façade calibré, elle lève le voile sur ce qui est son carburant dans la vie : la famille. « Quand on regarde le milieu, on voit que beaucoup de gens viennent d’une famille brisée. Je ne suis pas différente, excepté que j’ai fini l’école. Mon père et ma mère ont divorcé quand j’avais 17 ans et je n’ai pas revu mon père depuis. Il a beau être pasteur, c’est un homme troublé » confesse-t-elle dans deux interviews. À 17 ans, elle s’assume seule, partageant son temps entre des taffs alimentaires et des actions caritatives dans la communauté coréenne, notamment pour les enfants adoptés. « L’argent, c’est bien, mais je place la vie et l’expérience au-dessus de tout », souligne-t-elle. Jusqu’ici, le reste de ma famille n’est pas au courant du porno. « Je suis en train d’écrire un livre que je vais leur donner pour expliquer mon parcours. C’est une sorte de journal de bord avec des réflexions sur le féminisme, la société et les changements qui la bouleversent. Il y aura aussi une lettre d’excuse pour ma mère. Elle est très conservatrice et ne parle même pas Anglais. Je sais qu’elle sera déçue que je ne lui ai rien dit avant, mais je suis certaine qu’elle comprendra ».
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