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Sexualité féminine : quand l’ovulation booste le désir…

Toutes les femmes vous le diront : l’ovulation, c’est rarement de tout repos. Le déluge hormonal qui les submerge tous les mois provoque fatigue, instabilité émotionnelle, maux de tête… Pourtant, l’ovulation est aussi la période où la libido atteint des sommets. Explications.
Petit rappel pour les lecteurs (surtout masculins) qui auraient séché leurs cours de SVT : l’ovulation se produit environ deux semaines avant les règles. C’est le moment où l’un des deux ovaires libère un ovocyte, prêt à être fécondé, dans les trompes de Fallope. Les hormones ovariennes, nommées œstrogène et progestérone, coordonnent le cycle féminin et préparent la muqueuse utérine pour un éventuel embryon. Ce cycle comporte deux phases : folliculaire et lutéale. Et entre les deux : l’ovulation, c’est-à-dire ce moment pendant lequel l’ovule est prêt à être fécondé par un spermatozoïde. L’ovulation elle-même ne dure que 24 heures, mais elle fait partie de ce que l’on appelle la « fenêtre fertile », qui dure environ une semaine chaque mois. Semaine pendant laquelle une femme a le maximum de chances de tomber enceinte.
L’ovulation s’accompagne de symptômes pas toujours très agréables : douleurs dans le bas-ventre, hypersensibilité mammaire, maux de tête, fatigue… Pourtant, pour la plupart des femmes, l’ovulation est loin d’être la pire période de leur cycle. D’abord, on remarque souvent, chez elles, quelques changements physiques : la peau est plus éclatante, les cheveux plus brillants, la voix monte dans les aigus, la démarche devient plus lente et plus sensuelle. Le vagin, plus « gonflé », est extrêmement sensible au toucher. Des chercheurs ont même remarqué que la courbure du dos s’accentuait légèrement. Autant de manières de se distinguer des autres femmes, et d’envoyer des signaux pour indiquer que l’ovulation approche.
Ce n’est pas tout : les femmes rapportent également une énergie à revendre, une plus grande confiance en elles, des performances intellectuelles décuplées, et une excitation sexuelle qui monte en flèche. Autre changement notable : la sensibilité aux odeurs. Une femme en période fertile sera plus sensible aux phéromones masculines.
Des études montrent que les femmes se masturbent davantage durant cette période, consomment plus de porno, et développent des fantasmes plus… cochons. Ce raz de marée hormonal suscite parfois des réflexions étranges. Si vous prêtez parfois l’oreille aux conversations entre copines, peut-être avez-vous déjà entendu : « il est vraiment mignon ce mec, ou est-ce que je suis juste en train d’ovuler ? »
Alors, que se passe-t-il exactement dans le corps des femmes ?
Une étude de l’université de Californie, publiée dans la revue Hormones and Behavior en 2013, a mis en évidence l’influence des hormones sur le désir sexuel féminin.
Les chercheurs ont examiné plusieurs cycles menstruels de jeunes femmes, puis les ont questionnées quotidiennement sur leurs pratiques et leurs désirs sexuels, et ont prélevé des échantillons salivaires. Ce qui leur a permis de mesurer la concentration en progestérone, mais aussi en œstradiol, un œstrogène produit par les ovaires. Ces données ont permis aux chercheurs de comparer les niveaux d’hormones et le désir sexuel.
L’œstradiol et la progestérone ont deux effets opposés : le premier booste le désir, l’autre le diminue. La libido atteint des sommets au moment de l’ovulation à cause du pic d’œstrogènes… Après l’ovulation, quand le taux de progestérone remonte, le désir diminue.
À l’approche de l’ovulation, les préférences des femmes pour les hommes présentant des traits évoquant une « qualité génétique supérieure » ont tendance à augmenter. En gros, si vous êtes une femme et que vous vous surprenez à fantasmer sur ce garçon de la salle de sport qui vous laisse habituellement de glace (même s’il soulève 120 kilos au développé couché), c’est peut-être parce que votre corps veut que vous fassiez des bébés avec lui.
Une étude de 2005 le confirme. Menée sur 54 couples au sein du département de psychologie de l’Université du Nouveau Mexique, à Albuquerque, elle a révélé que les femmes impliquées dans une relation hétérosexuelle et monogame, sont davantage attirées par d’autres hommes que leur partenaire lorsqu’elles sont proches de l’ovulation, par rapport à la phase lutéale (période comprise entre l’ovulation et le premier jour des règles).
Cela est d’autant plus vrai quand le partenaire régulier n’est pas esthétiquement « symétrique ». Chez l’homme, la symétrie peut être un indicateur de bons gènes, et donc de bonne santé. En d’autres termes, elles sont attirées par ceux qui ont des gènes « plus forts ». Leurs préférences pour un certain nombre de traits, comme la masculinité faciale, les odeurs corporelles, les qualités vocales masculines et les manifestations comportementales de compétitivité avec les autres mâles atteignent leur maximum à l’approche de l’ovulation.
Et les lesbiennes, me direz-vous ? Deviennent-elles soudainement hétérosexuelles pendant 24 heures parce que leur corps leur dit de faire un bébé avec un homme au visage symétrique ? Non, bien sûr, mais selon des études, elles éprouvent également un désir accru pendant la période de fécondité. Ce désir n’est simplement pas dirigé vers les hommes.
Alors, si votre meilleure amie ou votre compagne vous confient qu’elles ont eu envie de se faire prendre par six personnes différentes en prenant les transports pour se rendre au travail, ne vous inquiétez pas, elles sont simplement en train d’ovuler !
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