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Alysha : « En France, je suis la seule trans opérée à faire du porno ! »
Alysha, 29 ans, a répondu à nos questions à l’arrière d’une ambulance lancée à toute vitesse à travers la campagne, près de Lyon. Et pour cause : la pulpeuse actrice, devenue femme il y a seulement quelques années, est aussi infirmière et ambulancière. Dans cette interview, ponctuée par des sonneries d’appel du SAMU, elle se livre sur sa transition, sa sexualité et ses rêves… Rencontre à 100 à l’heure.
Comment vous est venue l’idée de faire du porno ?
J’ai toujours aimé le cul. Et surtout, j’aime l’homme, la queue… Ma famille, mes proches, me disaient toujours : « Amélia [le vrai prénom d’Alysha], tu as un problème avec ça ! Tu sors avec un mec, le lendemain avec un autre, on ne te suit pas ! »
Vous avez tourné combien de scènes avec Jacquie et Michel ?
Cinq. J’ai fait deux scènes avec Nicolas Morena, une avec Hiro Maeti, une avec les deux, et la dernière avec Hiro et Ashley Morena.
Comment se sont passés vos tournages ?
Ça s’est toujours très bien passé sur les tournages. Hiro et Nico, chez Jacquie et Michel, ont été de magnifiques rencontres. Ils m’ont accueilli chez eux, tout s’est passé de façon très conviviale, presque familiale !
Vous êtes donc toute nouvelle dans le porno ?
J’ai déjà tourné une scène pour Oliver Sweet, il y a longtemps. J’avais une vingtaine d’années. Je n’étais encore pas opérée à l’époque. Oliver m’avait dit : « reste avec ta queue ! ». Il pensait que je pouvais faire une grande carrière dans le X en tant que femme trans non opérée. Sauf que moi, ce n’était pas mon truc.
Comment êtes-vous revenu dans le circuit, des années après ?
En tombant par hasard sur un live Tiktok d’Hiro Maeti. Je ne savais pas, au début, qu’il était acteur porno. Nous avons beaucoup papoté, et je lui ai raconté mon parcours, ma petite expérience dans le X. Je lui ai dit que j’étais opérée, que j’étais un peu plus à l’aise avec mon corps, et que j’aimerais retenter l’expérience. Je lui ai envoyé des photos, et deux jours plus tard, Juan, de French Story X, m’appelait, me proposant cinq scènes pour Jacquie et Michel.
Les circonstances de votre vie privée étaient favorables à un retour ?
Oui, je me suis séparé de mon compagnon il y a un an et demi. Il est parti avec ma copine, ça a été très compliqué. J’ai repris le porno et l’escorting. Je sais que le cul, c’est vraiment ma voie. Je pense que j’aime trop le cul pour être en couple, ou alors, avec quelqu’un de libertin, ou très ouvert d’esprit.
Vous travaillez à l’hôpital ?
Oui, je suis infirmière et ambulancière.
Vous arrivez à concilier toutes ces activités ?
Oui, pour le moment ça ne me pose pas de problème. Après, c’est vrai qu’on m’a souvent reconnue dans la rue. On me dit fréquemment : « ton visage me dit quelque chose… » Ce à quoi je réponds : « oui, je suis actrice porno ! » Les gens réagissent bien, en général. Ils me répondent parfois : « ah oui, j’ai dû me branler en te regardant ! » Certains collègues m’ont demandé si je n’avais pas honte ou peur, d’exercer ces deux métiers simultanément. Je m’en fous, je ne vis pas pour les autres. Et la personne que je suis dans la vie de tous les jours n’est pas la même que celle que je suis sur les tournages porno.
À quel moment avez-vous commencé votre transition ?
J’ai perdu ma maman très jeune, j’avais seize ans. Ce fut le déclencheur pour vivre pleinement ma vie. J’ai commencé à parler avec des psy, à prendre des hormones un peu à la sauvette, grâce à des filles qui avaient déjà commencé le processus. Puis, j’ai vu un premier médecin, le docteur Schoendorff, à Lyon. Ce psychiatre m’a dit : « pour vous, il n’y a aucun doute, on va tout vous accorder ». Tout s’est enchainé. J’ai été suivie par un psychiatre pendant un an, j’ai obtenu mes hormones par un endocrinologue, puis j’ai réalisé toutes mes chirurgies.
C’est un parcours du combattant…
Oui, il faut voir une batterie de médecins, de psychologues, de psychiatres, il faut faire une demande de prise en charge, l’ALD 31, auprès de la sécurité sociale, pour être remboursé à 100 %. J’ai aussi dû prendre un avocat pour changer d’état civil. Pour la chirurgie, c’est pareil. Les médecins sont débordés, car il y a énormément de demandes. J’ai attendu huit ans, avant de pouvoir faire ma vaginoplastie.
Vous l’avez faite en France ?
Oui, j’ai été opérée à Lyon. Celui que j’appelle mon « sauveur », c’est le docteur Morel Journel qui m’a fait une chatte d’une beauté incroyable ! J’ai des petites lèvres, un clitoris, une cavité vaginale, des connexions nerveuses…
On vous a reconstitué un clitoris…
Oui, avec un morceau de mon gland.
Quand avez-vous été opérée ?
Le 29 janvier 2019. C’est à cette date que ma vie a commencé réellement.
Vous m’avez dit tout à l’heure que vous aimiez l’homme, la queue… Mais quel est le rapport entre votre orientation sexuelle, et votre propre identité sexuelle ?
Quand j’étais un garçon, sortir avec un garçon, ce n’était pas mon truc. J’ai toujours aimé l’homme, mais l’homme hétéro, viril, macho. Quand j’étais avec mes copines, et qu’elles me parlaient de leurs mecs, je leur disais toujours que j’aurais aimé être à leur place ! J’ai toujours été attirée par les mecs hétéros, pas par les gays. À la même époque, j’étais fascinée par la féminité de ma mère. Elle était belle, élégante, soignée. J’étais subjuguée par la femme qu’elle était. Pour moi, la femme, c’est la douceur, la beauté. C’est une sorte de divinité.
Est-il gênant de se présenter en tant que trans, dans le porno, quand on est opéré ?
Bonne question ! C’est vrai qu’à la longue, c’est fatiguant, de toujours expliquer qui l’on est, pourquoi on a fait ce qu’on a fait… Je suis une femme trans, je n’aurais jamais un vrai vagin de femme, je ne sais pas si les sensations que j’éprouve sont celles d’un homme, ou d’une femme. Dans le milieu du porno, j’ai été obligée d’en parler. Tout simplement parce que je ne peux pas être fontaine ! Je jouis, je mouille, mais je ne pourrais jamais squirter ! Je préfère en parler avant, pour éviter les surprises (rires) !
La plupart des stars du porno trans, aux États-Unis notamment, ne sont pas opérées.
Oui, je crois qu’en France, je suis la seule trans opérée à faire du porno.
Votre sexualité d’homme, avant l’opération, c’était comment ?
J’ai eu une queue, je m’en suis servi. Je me suis fait sucer, j’ai baisé des filles, je me suis branlé… La veille de mon opération, j’ai dû me branler au moins cinq ou six fois, en me disant : « c’est la dernière fois »…
Et à partir de quand avez-vous commencé à rejeter votre sexe ?
Mais quand j’ai commencé les hormones, je faisais tout pour cacher mon sexe, même quand j’avais des rapports. Quand je sortais en boite, habillée en robe, je me demandais toujours si ma queue était visible. Aujourd’hui, pouvoir mettre une robe sans me demander si l’on ne risque pas de voir ma queue, c’est une vraie libération !
C’est compliqué, dans sa vie privée, d’être une trans opérée ?
Oui, quand on rencontre quelqu’un, pour de l’amitié ou de l’amour, on ne sait jamais si les gens sont là pour notre personne, ou pour la femme trans qui fait du porno. Trans et actrice porno, ça excite les mecs, on ne va pas se mentir !
Quel est votre plus grand fantasme ?
Le fantasme ultime, pour moi, c’est de baiser avec des jumeaux. Ça m’a toujours excitée. J’aime les uniformes, aussi. Policiers, pompiers… Je rêve d’avoir plein de mecs en uniformes, rien que pour moi !
Qu’est-ce qui vous attire chez un homme ?
C’est un ensemble de choses. D’abord, il faut qu’il y ait une connexion mentale. Après, j’aime les mecs grands, musclés, tatoués, avec un beau sourire, de belles mains, bien habillés.
Quelle est la meilleure manière de vous faire jouir ?
J’adore les cunnis. Je pourrais me faire bouffer la chatte pendant des heures !
Où préférez-vous qu’un homme éjacule ?
J’aime l’éjac faciale, buccale, j’adore me faire remplir aussi. J’aime aussi qu’on me gicle sur les seins, le ventre. J’adore le sperme en général. J’adore voir un mec éjaculer, regarder en même temps son visage, ses expressions.
Vous aimez le goût du sperme ?
Le goût est différent selon les personnes. Avec certains mecs j’avale, avec d’autres ce n’est pas possible (rires) !
Quels sont vos projets dans le porno ?
J’ai beaucoup de collaborations en attente. Je dois tourner avec Ava Queen, Lady Purple, Luna Rival et son mari, Maxime Horns, Alex Romero, Candy Luciani, et les productions Zavatrash. Après, pourquoi pas travailler aux États-Unis… Je veux multiplier les expériences. J’ai envie de connaitre les tapis rouges, être connue mondialement.
Avez-vous un modèle, dans la vie ?
J’aime les femmes puissantes, indépendantes, qui ont réussi leur vie. Des femmes comme Beyoncé, Rihanna, qui ont commencé au ghetto et sont devenus des stars.
Vous faites de l’anal ?
Oui, bien sûr. Mais je n’en ai pas encore fait devant la caméra. Depuis mon opération, j’ai beaucoup plus d’orgasmes en vaginal qu’en anal. Mais je compte bien retenter l’expérience !
Avez-vous un superpouvoir ?
La fellation. J’adore sucer, faire des pipes bien baveuses, des gorges profondes. Je pense que les mecs sentent que j’aime ça, parce qu’à chaque fois, ils ont envie de me remplir la bouche !
Avez-vous un message pour vos fans ?
Merci à tous d’être là. Merci à vous tous qui me faites grandir de jour en jour. Même si un jour, je deviens une star, je ne vous oublierai jamais !
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