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Sally Valentine : « Je me suis découvert une passion ! »

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La flamboyante Sally Valentine est arrivée dans le milieu sur le tard, mais lorsqu’on regarde ses prestations, on se dit que parfois, ça vaut la peine d’attendre le bon moment ! À 39 ans, cette libertine du Grand Est enchaîne aujourd’hui les tournages. Révélée au plaisir anal par le porno, elle rêve aujourd’hui de performances un peu plus extrêmes. Rencontre.

Comment êtes-vous arrivée dans l’industrie du porno ?

À la base, je suis infirmière. Je ne me destinais pas du tout à une carrière dans le X. Depuis six ans, je me rends sur des salons de l’érotisme, et c’est sur l’un d’eux que j’ai rencontré Juan, de FrenchstoryX, qui m’a proposé de tourner. 

Vous aviez déjà une certaine appétence pour le cul, non ? 

Oui, je suis libertine depuis longtemps. Faire du porno était un fantasme, j’attendais l’occasion de le réaliser. 

Vous avez arrêté votre job d’infirmière ? 

Oui, mais pas à cause du porno. Plutôt par obligation, suite à un accident. Je me suis fait très mal au dos, et c’était compliqué pour moi de continuer dans le médical. Je me suis donc reconvertie, dans un service à domicile : je fais du maquillage permanent. J’ai besoin d’une sécurité financière. 

Quel fut votre premier film ?

C’était avec Juan de FrenchstoryX, à Marseille. J’ai été très bien accueillie. Je me souviens de vraies parties de rigolade ! C’était top !

Vous vous souvenez du casting ? 

Oui, il y avait Ashley Morena, James Duval, Luigi Verona, et LadyXPurple. 

Une vraie chorégraphie ! 

Oui, j’ai commencé en boy/girl, j’ai enchainé sur un trio avec Ashley Morena et LadyXPurple, puis une scène bbg avec Luigi Verona et James Duval. Ensuite, j’ai encore fait deux scènes… 

Et depuis, vous avez enchainé les tournages ? 

En fait, après cette expérience, je ne cherchais pas à tourner de façon régulière. C’était juste pour le fun. Juan m’a rappelée, pour trois scènes, mais uniquement anales. Et j’ai tellement adoré que j’y suis retournée ! Après toutes ces scènes pour J&M, j’ai travaillé pour Pierre Moro. Les tournages sont un peu plus réguliers avec lui : une fois par mois, ou tous les deux mois. J’ai déjà fait trois tournages pour Pierre, j’en ferai un autre en juin, et un gros film pour Canal Plus est prévu en août. 

Quelle est la scène que vous avez préférée tourner ?

Je les ai toutes adorées ! 

Qu’est-ce qui vous fait le plus kiffer, quand vous tournez ? 

Le partage avec le partenaire. Comme dans le libertinage. Le feeling, l’excitation. Pour moi, il n’y a rien de plus cool. En plus, j’ai toujours aimé m’exhiber. La première scène était un peu difficile, on ne sait pas toujours comment se positionner face à la caméra, mais finalement, on apprend très vite ! 

Votre conjoint vous accompagne sur les tournages ?

Il m’a déjà accompagnée, car il adore regarder, mais ce n’est pas possible sur tous les tournages.

C’est quelque chose qui nourrit votre sexualité de couple ? Vous êtes très excités, tous les deux, après une scène ? 

Bizarrement, non ! Après une scène, je suis très fatiguée ! Pour moi, c’est un job, que je prends énormément de plaisir à faire, mais dans notre vie de couple, ça ne change pas grand-chose. 

Et est-ce que le porno a changé votre propre sexualité ? 

J’ai toujours été très demandeuse, j’aime la compagnie des hommes, plus il y en a mieux c’est ! Sinon, grâce au porno, je me suis découverte une passion pour l’anal, que je ne pratiquais pas du tout avant ! La première fois, c’était avec Klem Rover. Il a été adorable, tout s’est bien passé…

Avez-vous déjà tourné dans du porno de niche, avec des pratiques un peu spéciales ? 

Non, mais j’adorerais ça, du coup, il faudrait que je parte tourner à l’étranger. Pour pouvoir faire de l’uro, de la double anale… J’aimerais essayer une triple pénétration aussi : deux dans le vagin, un dans le cul ou le contraire ! 

Vous ne pouvez pas tourner ce genre de scènes en France ? 

Non, en tout cas chez J&M, ça ne se fait pas. J’ai demandé à Pierre Moro si je pouvais faire une double anale sur un de ses tournages… À voir ! 

Vous aimeriez faire des performances très hard, comme Alice Maze ? 

Peut-être pas tout ce qu’elle fait, c’est quand même très hard, mais j’aime beaucoup l’uro ! 

Donneuse, ou receveuse ? 

Les deux ! 

Qu’est-ce que vous n’aimez pas, dans le sexe ?

Tout ce qui est gifles, crachats dans la bouche, ce n’est pas du tout mon truc…

La taille de la queue, ça compte ?

Oui, on ne va pas se mentir ! Mais trop grosse ou trop longue, ce n’est pas non plus idéal. Une taille normale, 17-18 centimètres, ça me va très bien ! 

D’où vient votre pseudo ? 

Sally, ça vient de L’étrange Noël de Monsieur Jack. C’est l’amoureuse de Monsieur Jack. J’adore Tim Burton, son univers dark. Valentine, j’ai trouvé que ça collait bien avec Sally ! 

Vous avez beaucoup de tatouages…

Oui, sur tout le dos, et toute la jambe gauche. Dans le dos, j’ai deux grandes ailes, avec le personnage de Jack. Sur ma cuisse, c’est un mélange de tout ce qui me représente : un ange, une guerrière, un symbole du féminin sacré, mon chien, et un petit pénis. 

Qu’est-ce que le féminin sacré, pour vous ? 

C’est la femme accomplie que je deviens. Une femme qui a toujours le feu en elle. 

Vous donnez donc une dimension sacrée à cet accomplissement ?

Oui, je suis très spirituelle. Je me dis toujours que nous avons un chemin tout tracé, un destin à accomplir. Rien n’est dû au hasard. Pour moi, c’était une évidence de me retrouver là, dans le porno. 

Comment voyez-vous évoluer votre carrière ? 

Je voudrais partir à l’étranger, à Budapest, à Prague, ou aux États-Unis. Ce sera pour cette année, je pense. Je suis en contact avec plusieurs productions. 

Vous vous masturbez combien de fois par jour ? 

Zéro fois ! C’est une de mes particularités : je n’aime pas ça. Je prends du plaisir quand je vois mon partenaire excité. Mon plaisir vient aussi du plaisir de l’autre. 

Qu’est-ce qui vous fait rire, dans la vie ?

Tout, je rigole tout le temps, je suis très joyeuse, très solaire ! 

C’est quoi, votre superpouvoir ? 

Les gens tombent amoureux de moi (rires). C’est arrivé très souvent, même dans le libertinage ! En général, il suffit d’une à deux rencontres et pouf, la magie opère ! Je dois être un peu sorcière (rires) !

Et ce n’est pas quelque chose que vous provoquez ? 

Non ce n’est pas du tout volontaire ! 

Les hommes surtout ?

Oui, beaucoup d’hommes. Une fois, dans le milieu libertin, un couple est tombé amoureux de moi. L’homme et la femme. C’était très bizarre. Ça m’a fait peur ! 

Tomber amoureux de ses partenaires de jeu, c’est un tabou dans le libertinage…

Oui, absolument ! C’est pour cela que dans le milieu libertin, je ne rencontre jamais deux fois la même personne ! J’ai déjà provoqué des catastrophes, des séparations… 

Et sur les tournages, c’est déjà arrivé ? 

Je ne sais pas, mais je préfère toujours garder une distance ! 

Qu’avez-vous appris, depuis que vous faites du porno ? 

J’ai appris qu’il fallait se méfier des gens, même de ceux qui paraissent sympas !  Je suis quelqu’un qui aime tout le monde, je vis un peu dans un monde de Bisounours ! Aujourd’hui, je reste gentille, souriante, mais je ne vais plus essayer de me faire copine avec des gens que je connais peu. Sans vouloir être vulgaire, ce monde est un monde de putes. 

Et le monde du porno ?

C’est pareil. Quand je vois certaines filles du milieu, la manière dont elles se comportent, dont elles se tirent dans les pattes entre elles… Il y a celles qui ont pris le melon, celles qui te regardent de haut… Je suis contente de ne pas être comme elles ! C’est dommage, si on arrivait à bien travailler ensemble, on ferait certainement de belles choses ! 

Et qu’avez-vous appris sur vous-même ?

Que j’étais une belle personne. Je n’ai pas changé, et je ne changerai pas. C’est une belle leçon. J’ai toujours mon grain de folie, et ça me va très bien. J’espère qu’un jour, si je change, on me noiera dans les toilettes (rires) ! 

Quelle femme pourrait être votre modèle dans la vie ?

J’aime beaucoup Eva Green. Elle est magnifique, avec un charisme de ouf ! 

L’héroïne de film que vous aimeriez être ?

Harley Quinn.

Vous aimez tourner avec des femmes ?

Oui, j’aime beaucoup, mais ce n’est pas ce que je préfère. Il me faut une bite ! 

Sur quelle partie de votre corps préférez-vous qu’un homme éjacule ?

Dans ma bouche. Après, ce que j’adore, c’est recracher le sperme dans la bouche de mon partenaire ! 

Vous avez déjà fait du snowballing ? 

Non, pas encore, mais j’aimerais tester ! 

Comment vos fans peuvent-ils vous contacter ? 

Sur Instagram, X : @sally_570, Swame, Mym et Onlyfans !

Pierre Des Esseintes est auteur et journaliste, spécialisé dans les questions de sexualité. De formation philosophique, il est également sexologue. Il a publié, aux éditions La Musardine, Osez la bisexualité, Osez le libertinage et Osez l’infidélité. Il est aussi l’auteur, aux éditions First, de Faire l’amour à un homme et 150 secrets pour rendre un homme fou de plaisir.

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