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Armani Black, une belle brune plantureuse !
L’avenir dira si Armani Black peut garder son blaze de flacon de parfum, mais il s’annonce radieux pour la New-Yorkaise de 33 ans. Grosse bosseuse à la sympathie qui met tout le monde dans sa poche, la Spiegler Girl ne fait pas dans la fausse modestie : ce sera go big or go home.
« Pour mon travail, je dois porter l’uniforme Hooters (…) Pour mon travail, je dois dialoguer et divertir le client (…) Le concept de Hooters est basé sur l’emploi de filles ayant du sex appeal et l’ambiance de travail est joyeuse et communicative (…) Je ne trouverai pas mon travail intimidant, l’uniforme inconfortable, l’environnement du restaurant hostile ». Chez Hooters, ils ne recrutent pas seulement au physique. Les mantras que la chaîne de restos impose dans les contrats de ses serveuses sont quasi-sectaires. Les gros lolos doivent valser entre les burgers, et pas question de faire la gueule. Cette réalité, Armani Black l’a vécue pour payer ses études d’infirmière et elle s’en est plutôt bien accommodée, puisque par la suite, elle sillonnera le pays pour former les employées à chaque ouverture de nouvelles franchises.
Ajoutons que, désormais, la philosophie de Hooters lui est bien utile dans sa vie sous X. Nous y reviendrons. En attendant, le chemin emprunté par la brune pour parvenir au statut de pornstar est à l’ancienne, pavé par le libertinage, auquel elle est initiée par son compagnon. « Une fois que j’avais mis les pieds dedans, je ne pouvais plus m’en passer, narre-t-elle à AVN. Avec mon homme, on rentrait tous les deux à la maison à la fin de la nuit et notre relation s’est renforcée. Les couples que l’on rencontrait étaient heureux et stables. On s’est fait plein d’amis ».
Parmi eux, Tony Rubino. Pas un personnage des Sopranos, mais un routard du porn sur le circuit depuis 15 ans. Auprès de lui, le couple prend conseil pour la création d’un compte sur une plateforme où les modèles s’autoproduisent. Il est convenu qu’elle ferait sa première scène avec le gros Tony, mais la mayo ne prend pas. « La première tentative n’a pas été la bonne, explique le performer floridien à AVN. La deuxième non plus. Elle était juste trop nerveuse et pas sûre d’elle. J’ai rappelé son compagnon et je lui ai demandé s’il voulait participer ». Avec l’ajout d’un visage familier, la donne change. Armani est désinhibée. Les trois s’éclatent au point qu’elle rappelle Rubino pour qu’il l’introduise dans une scène pour son site MyLifeInMiami et dans le X et tout court… Ce sera chose faite auprès de Bang Bros et Reality Kings, les studios régionaux de l’étape. « J’ai connu beaucoup de modèles et il arrive qu’une d’entre elles sorte du lot pour devenir une star. Avec Armani, j’ai eu cette impression ». En effet, la native du Queens est surmotivée. « J’ai dit à mon mec, si je le fais, c’est à fond. Voir grand ou rester à la maison. Je voulais connaître toutes les facettes du métier et travailler pour les plus grands noms ». Rapidement, elle passe de « gros Tony » à « gros Mark » pour la chaperonner. Le lien entre les deux se nomme Keiran Lee, pourtant pas l’acteur le plus facile à impressionner, mais qui recommande Armani Black à Mark Spiegler, le meilleur agent de la côte Ouest.
La suite pourrait être gravée parmi les commandements des actrices. « L’essentiel pour un performer nouveau venu est de travailler le plus possible, explique Spiegler à AVN. Pour ça, il faut qu’il soit capable de saisir ce moment initial où il ne fait que des remplacements, car les studios font souvent appel aux débutants quand les performers annulent au dernier moment les scènes pour lesquelles ils ont été bookés. Dans ses premières années, un tiers des scènes d’Abella Danger, par exemple, fut tourné grâce à des remplacements ». Bien qu’il soit d’habitude réticent à prendre sous contrat des modèles qui habitent sur la côte Est, Spiegler accepte de la représenter car « c’est une performeuse formidable et elle a une belle personnalité ». Surtout, Armani s’arrange pour faire deux sessions d’une semaine par mois à Los Angeles. « Elle est souriante et sympathique, renchérit Rubino. En fait, elle accumule les petits détails qui font la différence pour être au sommet. Vous ne pouvez pas être juste jolie. Il faut que vous ayez une personnalité et que vous alliez vers les gens (…) Dans ce business, ça ne va pas de soi ». Pour sa part, la busty brunette assume les vibes positives. « La gentillesse, c’est gratuit. Pourquoi ne pas la laisser sortir ? On ne sait jamais qui en a besoin et ça réclame moins d’énergie d’être heureux que d’être dans la négativité. Je me dis toujours sois sympa et les choses te seront rendues naturellement ». Cette posture ne la dispense pas d’être toujours en lutte avec elle-même pour gérer son stress, notamment avant chaque scène, comme ce qui s’est produit à ses débuts. « Initialement, j’étais terrifiée à l’idée de faire une scène ou deux, puis plus rien, mais j’ai trouvé ma petite niche, ma petite place dans la vie et personne ne pourra me l’enlever. La vie est trop courte pour ne pas faire ce qui vous rend heureux ». Quand on a les moyens de ses ambitions, ça aide quand même…
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