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Vikings of Valhalla, le show pour adulte d’inspiration nordique présenté par Brittany Bardot

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Dans Vikings of Valhalla, walkyries, jarls et berzerkers célèbrent leur ascension au paradis des guerriers lors de bacchanales orgiaques sous la houlette de Brittany Bardot, qui nous présente ce spectacle XXX hors du commun.

C’est au Venus de Berlin, le grand salon annuel du X européen, que je fais enfin la rencontre de Brittany Bardot. Outre sa prolifique carrière d’actrice, ponctuée de performances anales spectaculaires et de séquences d’horror-porn remuantes, la star tchèque met en scène Vikings of Valhalla, un show itinérant, explicite et en costume à l’intensité débordante. Accompagnée d’une vaillante troupe de performeurs, brûle les planches à travers toute l’Europe. Et sa programmation sur la grande scène de l’événement me donne l’occasion d’en savoir un peu plus sur ce concept époustouflant.

Salut Brittany. Comment ça va ?

Je suis ravie. Oui, ça commence à être bondé. C’est la première fois que nous venons au Venus pour présenter le spectacle.

Tu es déjà venue au Venus de Berlin ?

Oui, je l’ai fait, mais je ne performais pas. Je n’ai fait que signer des autographes, il y a deux-trois ans.

Peux-tu te présenter un peu ?

Mon nom de scène est Brittany Bardot. Je travaille dans l’industrie du porno depuis 11 ans. J’ai 43 ans. Je viens de République Tchèque. Et aujourd’hui, je présente un spectacle sur scène appelé Vikings of Valhalla. Mon idée est de mettre en scène les Vikings de manière érotique. Nous avons 13 minutes de softcore ici. Mais la durée normale de notre spectacle est de 21 minutes avec du sexe hardcore, complètement explicite.

Comment as-tu commencé dans le porno ?

À l’origine, je ne pensais pas vraiment à percer. Je voulais juste gagner de l’argent, avoir un revenu complémentaire et voir si ça décolle. C’était il y a 11 ans. J’avais 33 ans, et il m’a fallu un certain temps, peut-être cinq ans, pour me faire connaître. Depuis, j’ai du succès.

Comment es-tu venue à la performance en public ?

J’ai toujours aimé la performance sur scène, mais je n’y pensais pas trop. Je ne suis pas vraiment une grande danseuse, avec barre de pole-dance, talons hauts, ce genre de choses. Je suis une barbare, une guerrière, une sauvage. J’ai donc eu l’idée d’être une Viking furieuse. Pourquoi pas, après tout ?

Peux-tu m’expliquer ce qu’est Vikings of Valhalla ?

C’est un spectacle avec lequel nous revenons d’une grande bataille et nous nous retrouvons tous au Valhalla, le paradis des Vikings. Et nous avons une petite chorégraphie où nous nous battons, nous festoyons, nous baisons et nous renaissons.

Quand le spectacle est-il né ?

Le premier spectacle a eu lieu en Slovénie, en 2022, mais la troupe s’est finalement dissoute. Et puis en 2023, nous avons repris à Prague, et depuis, nous avons voyagé à travers toute l’Europe.


Pourquoi les Vikings ?

Parce que j’ai une passion pour ce pan de l’histoire. J’aime la façon dont ils sont représentés en tant que guerriers. Ils sont passionnés, sauvages, bruyants, avec des peintures de guerre. Et j’ai toujours aimé le maquillage et la coiffure. Je suis moi-même coiffeuse. Donc c’est incroyable pour moi de toucher à ça.

Peux-tu me parler du costume et du maquillage, justement ? Qui les fait ? Et combien de temps faut-il pour préparer tout le monde ?

Un certain temps, car chaque maquillage prend entre une demi-heure et une heure. Mais, aujourd’hui, on est rodés. Et j’ai une excellente assistante, aussi interprète, qui m’aide beaucoup pour le make-up.
On parle beaucoup avec les comédiens, en ce qui concerne leur vision artistique, ce qu’ils aiment. Comme notre Kratos, par exemple. C’est ce qu’il voulait et il lui ressemble beaucoup. Je sélectionne les couleurs et les costumes en fonction de leurs préférences, s’ils sont blonds, bruns, s’ils veulent du bleu, du rouge. Moi, je suis en rouge et blanc, avec une longue jupe. Nos costumes sont cousus main. Je les ai faits avec ma mère, et l’aide de quelques personnes.

Vous êtes combien sur scène ?

Huit comédiens. On peut descendre à cinq, mais en général on va jusqu’à huit sur scène.

Comment répétez-vous le spectacle ?

Cette année, on a une toute nouvelle chorégraphie hardcore, avec plus de séquences de combat. On la répète tous ensemble, en musique. Et j’apprends le maniement de l’épée pour l’occasion. C’est très difficile, mais j’ai fait beaucoup de progrès. On l’a montrée à Athène, mais pour le Venus, il nous en fallait une autre de 13 minutes, pour laquelle on s’est spécialement entraînés.

Comment as-tu choisi tes partenaires ?

Dans le porno. Ce sont des acteurs. Il me fallait des talents capables de monter sur scène. Et ils sont très capables, ils l’ont prouvé. Ils ne sont pas timides. Ils peuvent jouer un peu la comédie. Ils savent bien bouger et ils sont beaux. Ils ont de beaux corps et ils savent se montrer sauvages. J’ai eu beaucoup de Vikings dans mon spectacle. Je pense que c’est enrichissant de changer de modèles de temps en temps, les filles comme les garçons. Donc je suis toujours à la recherche de nouveaux performeurs. Mais j’ai aussi fini par trouver un noyau dur, avec qui je suis prête à faire de très nombreux spectacles.

Quelle est la différence entre performance filmée et performance sur scène, en public ?

Sur scène, tu es avec la foule, et j’adore ça. Tu la possèdes, c’est toi la vedette. On est huit, face à des milliers de personnes. C’est complètement différent d’une scène porno, qui se passe entre toi et une caméra. Là, il y a de la musique, une foule en délire autour de toi. Tu te sens vivant. C’est euphorique. Tu as les jambes qui tremblent, le souffle court. Et tu vibres avec le public. C’est comme un saut à l’élastique. Il y a cette incroyable montée d’adrénaline.

Où peut-on voir Vikings of Valhalla ?

On a une représentation par jour au Venus. Sinon, vous pouvez nous voir les 28 et 29 mars à Prague. Ensuite, il y aura Athènes en juin. Et j’espère que d’ici l’année prochaine, nous nous produirons dans d’autres pays, si nous sommes approuvés avec le spectacle softcore.

Est-ce difficile de trouver des lieux pour vous produire ?

Non, pas vraiment. Cela dépend surtout des règles de chaque pays. Par exemple, ici, on doit avoir une scène fermée, pas de sexe en direct au milieu du public. C’est pourquoi nous avons un numéro softcore. Mais en République Tchèque, en Slovénie, en Grèce, en Espagne et en Serbie aussi, je crois, les performances sexuelles complètement explicites sont autorisées.

Connais-tu un peu le français ? Que voudrais-tu dire à tes fans français ?

Qu’est-ce que je peux dire en français ? Heu… Merci beaucoup. Et, si vous le souhaitez, les gars, allez voir notre site Web. Il est toujours en cours de développement. C’est VikingLust.com, et il devrait être opérationnel très bientôt, le temps de préparer nos armes, nos armures et tout notre attirail de Vikings déchaînés.

Merci beaucoup.

Titulaire d'une maîtrise en cinéma, auteur d'une Porn Study à l'Université Paris VII Diderot, Clint B. est aujourd'hui chroniqueur de l'actualité porno.

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