Suivez-nous

Actrices

Jade Kush. Plaisir & Honneur

Publié

le

Jade Kush possède une arme fatale : un 95D magnifique de symétrie. Et loin de lui faire courber l’échine, les lolos sont portés haut. Car à 26 piges, Jade Kush n’est pas un perdreau de l’année. Sept ans de X en ont fait un concentré d’offensive sex et un porte-drapeau du combat contre les stéréotypes raciaux dans le porno.

 

 

Jade est une citoyenne du monde, entendez qu’elle est trop cosmopolite pour savoir d’où elle vient. Un bon point en cette époque où tout est toujours ramené autour de cette question. « Je ne connais pas mes origines. Tout le monde me le demande. Il faudrait peut-être que j’aille faire un test génétique, mais j’en ai assez de ces stéréotypes raciaux, raconte-t-elle en 2022 sur un ton plus qu’agacé au site Womens Health Mag. Certaines prods m’ont demandé de faire exprès d’écorcher mon anglais et de m’habiller dans des habits chinois traditionnels, alors que mes deux parents enseignent l’anglais. C’est fou ! J’ai juré que jamais, je ne prendrai de rôle qui perpétue les stéréotypes racistes sur les femmes asiatiques ». Un combat salutaire tant les préjugés raciaux sur les personnes asiatiques sont un bastion du racisme primaire.

 

 

Mais au-delà de sa croisade, que sait-on de miss Kush en fait ? En parallèle à des études d’arts, elle fait de la cam. Repérée par un scout de L.A Direct Models alors qu’elle se masturbe en direct, elle fait le grand saut du porno, mais raconte qu’elle a quand même fini ses études. « J’ai grandi dans le Connecticut et je suis partie faire mon collège à Chicago. J’ai un diplôme d’une école d’art et je fais de la peinture à l’huile », confie-t-elle au Daily Beast. Ce n’est pas la première à avoir un loisir old school comme la peinture, bien que pour l’instant, on n’ait pas encore vu de croûte peinte par une actrice porno, atterrir chez Sotheby’s. « Je peins aussitôt que je rentre d’un tournage. J’ai commencé à tatouer des copines aussi. Je faisais des tatouages en live pendant des concerts avant de rentrer dans le X ». Étonnamment, elle n’affiche qu’un petit encrage à côté du sein gauche. Une modération qui n’est pas pour rien dans son succès, tant les prods ne raffolent pas des tatouages, on ne cessera de le rappeler.


Ce talent artistique lui est en tout cas plus profitable que la fumette dont elle a tendance à abuser. Car si on met de côté le prénom Jade, son patronyme Kush est l’expression de son goût pour le chanvre indien, originaire des montagnes de l’Hindu Kush. À son arrivée dans le X, elle n’en a pas fait mystère. Dans la villa mise à dispo par son agence pour les actrices de passage, Jade et ses collègues ont embaumé largement l’espace. « Je trouve ça cool de pouvoir chiller entre filles, discuter de nos expériences et faire descendre la pression, confiait-elle au blogueur insider Mike South en 2019. Heureusement, parce que j’angoisse facilement ».


Le lendemain de sa première nuit à L.A, elle tournera sa première scène, intitulée Bubbly Breasts, pour Team Skeet et elle se trouvera… mauvaise. « Je n’avais jamais regardé de porno, explique-t-elle et je ne connaissais même pas les positions. Je ne savais pas comment faire du « dirty talk » non plus. J’étais certaine que le résultat serait horrible, mais on m’a dit que c’était bien ».

Sept ans se sont écoulés depuis. Alors qu’on ne la voyait faire qu’un passage express dans l’industrie, Jade Kush traîne au sommet des charts avec plus de 200 scènes exécutées. Des networks comme AEBN la classent au 1er rang des pornstars les plus populaires, et ce alors qu’elle a toujours refusé de se faire prendre par-derrière. « Dès mes débuts, j’ai été claire avec mon agence, les productions et mes partenaires : je ne fais pas de pénétration anale ».

 



Du haut de ses 1m52, Kush sait se faire respecter et jamais, elle n’a dérogé à sa règle de conduite. Ça n’a jamais été une question d’argent et ça ne m’a pas empêché de devenir une Vixen girl », détaille-t-elle, toujours à Mike South. De toute façon, ce qui leur importe, ce sont les gros seins montés sur les beaux châssis. Dans ce domaine, Jade Kush est bien pourvue, bien qu’elle joue l’ingénue. « Je n’avais jamais réalisé la taille de mes seins avant de faire du porno (…) Les filles trichent. Les seins ont l’air plus gros quand ils sont sous un t-shirt trop petit et un soutien-gorge push up (…) Avant d’aller dans une boutique Victoria Secrets en Floride, je ne connaissais pas mon bonnet. J’allais chez Target (NDLR : une chaine américaine de supermarché) et je prenais ce qui m’allait ».

 



Forte de son expérience, Jade Kush a dépassé le simple statut d’actrice. Elle est désormais coordinatrice d’intimité sur les tournages. « Je fais ce que je peux pour faire de cette industrie un endroit plus sûr pour toutes celles et ceux qui m’entourent », termine-t-elle à Womens Health Mag. Et visiblement, elle le fait bien. 

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

Populaire

Merci de désactiver votre bloqueur de publicité pour accéder à ce site.

ADBLOCK a cassé ce site en voulant supprimer son contenu publicitaire.
Désactivez ADBLOCK pour consulter nos articles.