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Kate Dalia. L’éclosion

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Que c’est beau, un dahlia. Et une Kate Dalia l’est plus encore, avec ses faux airs de Cara Delevigne, la poitrine en prime. Entre deux âges, cette fleur de la grande banlieue de New-York a fait tiquer dès ses premières scènes. Et attendez-vous à la voir de plus en plus à l’horizon du Printemps. 

 



On ne va pas se raconter de salades. Certaines beautés font plus consensus que d’autres. C’est le cas de Dalia. Que vous lui trouviez un air de ressemblance avec Clara Morgane, Alicia Silverstone ou Cara Delevingne n’a rien de fortuit. Sans être du même calibre, il ne faut pas déconner non plus, la blonde a les mêmes attributs gagnants : longue crinière dorée, silhouette élancée, mais non moins galbée, petit nez en trompette. Hommes comme femmes aiment, nous les premiers. Comme souvent, elle a commencé par poser autour de la vingtaine. Une icône en jpeg qui se voulait chaste. Une vestale. « J’ai posé pendant deux ans. Maillot de bain, lingerie, nu, je me débrouillais bien dans la mode, confie-t-elle à Austin King d’AVN. Et tout le monde me disait que je n’avais pas besoin de faire du porno. Mais moi, je leur répondais : vous ne comprenez pas, je veux en faire ! ».

 

Dès sa première scène, son collègue Donnie Rock et leur audience ont pu s’apercevoir que sa motivation n’était pas feinte. « Ça me rend heureuse de rendre les autres heureux. J’aime voir les gens se nourrir de mon énergie. J’ai toujours été très ouverte sexuellement. Quand la caméra démarre, je suis bonne ».


Des propos confirmés sur X par le performeur Danny Mountain, avec lequel elle a collaboré pour ses réseaux : « Elle est vraiment étonnante et très, très belle. En plus, elle adore le sexe et sa joie est communicative ». Ramon Nomar, Donnie Rock, Keiran Lee et quelques autres auraient pu tenir le même discours. Les Français expatriés Cassie et Dorian De Isla font d’ailleurs partie de ses copains dans le milieu. Une connexion plutôt logique. À 30 ans, Kate ne traîne pas avec des adulescents et le couple français est l’un des plus chevronnés et sympas de la Porn Valley. « Je ne m’attendais pas à cette bienveillance que je n’avais jamais connue auparavant, enchaîne-t-elle à AVN. Je suis tombée sur de belles personnes depuis ma première scène (NDLR : en septembre 2022). Je me suis rendu compte que ce n’était pas une si grande industrie parce qu’on se revoit assez souvent en tournage ! En fait, tout le monde se connaît plus ou moins ».

 

 


Ainsi, toutes ses premières scènes furent tournées avec l’acteur Donnie Rock, par exemple. Tout sauf un hasard pour les productions. Les bonnes équipes de production, avec cadreur, perchman et maquilleur-coiffeur, se font rares. Avec une seule et même équipe technique, performeurs compris, qui bosse sur une même journée et un même lieu, les studios n’ont plus qu’à réserver une plage horaire pour la réalisation de leurs scènes. Une mutualisation des coûts et une économie d’échelle qui illustrent le talent logistique des Américains (quand ils s’y mettent, il faut se souvenir qu’ils furent capables de produire un porte-avions d’escorte par semaine entre 1942 et 1945…).

 



Deepthroateuse étonnante qui suce avec langueur, la native du Connecticut, au Nord de New York, n’a pas fait le grand saut directement entre le mannequinat et le hard. Le pont entre les deux mondes fut réalisé par le striptease. Un grand classique. Des débuts pas si simples, entre le stress du show et la goujaterie ambiante et inhérente au lieu. Mais de la Floride au Texas et jusqu’en Jamaïque, elle peaufinera, trois ans durant, son art de la séduction. « Ce fut un choc. Je n’ai même pas terminé ma première audition. Je me suis sentie humiliée et je suis partie avant. C’était déshumanisant et malsain. Quand j’ai trouvé le bon club, à Fort Worth, j’ai compris que je n’avais juste pas eu de chance. J’ai eu raison de m’accrocher ». Puis de passer à autre chose, ce qui lui a permis de trouver sa voie, celle du sexe filmé.

 


Très prolifique sur ses réseaux (un peu moins pour les studios pros), la Dalia a le démon du bas-ventre. Tout est prétexte à se toucher le minou, quitte à se mettre dans des situations inconfortables. « Mon voisin m’a surpris en train de me filmer en me masturbant et la police s’est retrouvée devant chez moi ! J’ai envie de mourir. Il faut que je me tire d’ici ! » lâche-t-elle sur X. Dans un futur proche, le très bourgeois Connecticut risque de perdre une citoyenne au profit de la surpeuplée Californie. Paradoxalement, c’est le prix à payer pour un peu de tranquillité.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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