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OnlyFans sanctionné d’une énorme amende !

Le 28 mars 2025, une amende de 1,05 million de livres sterling a secoué le monde numérique. Infligée par l’Ofcom, le régulateur britannique des communications, à Fenix International Limited, la société derrière OnlyFans, cette sanction met en lumière les enjeux cruciaux de la protection des mineurs sur internet. Mais cette affaire ne se limite pas au Royaume-Uni : en France, l’ARCOM impose des règles strictes, tandis qu’aux États-Unis, des lois similaires divisent les opinions. Voici un tour d’horizon clair et accessible de ce qui se passe.
Une amende britannique aux conséquences larges
L’histoire commence avec une erreur dans les rapports d’OnlyFans. En 2022 et 2023, l’Ofcom avait demandé des détails sur les mesures de vérification d’âge de la plateforme, connue pour son contenu souvent explicite. OnlyFans a répondu que sa technologie d’estimation d’âge facial fixait l’âge limite à 23 ans. Problème : depuis novembre 2021, cet âge était en réalité de 20 ans. Cette inexactitude, découverte tardivement en janvier 2024, a compliqué le travail de l’Ofcom, qui a dû corriger ses données. Résultat : une amende salée, bien que réduite de 30 % grâce à la coopération de l’entreprise. Pour l’Ofcom, il ne s’agit pas seulement d’une faute technique, mais d’un rappel que les plateformes doivent jouer le jeu pour protéger les jeunes utilisateurs.
En France, l’ARCOM sonne l’alarme
De ce côté de la Manche, la France n’est pas en reste. L’ARCOM, née en 2022 de la fusion du CSA et d’Hadopi, a pris le taureau par les cornes. Dès le 11 janvier 2025, tous les sites pornographiques accessibles aux français devront vérifier l’âge de leurs utilisateurs. Une période de transition de trois mois est prévue, mais d’ici avril 2025, il faudra être en règle sous peine de lourdes sanctions : jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial ou un blocage pur et simple. Les sites dont la maison-mère est immatriculée dans un autre pays de l’UE ont eux jusqu’à juin 2025. SInon ? Mêmes sanctions. Pourquoi une telle fermeté ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 2,3 millions de mineurs visitent ces sites chaque mois en France, un nombre qui a bondi ces dernières années. L’ARCOM exige des systèmes fiables, souvent via des tiers indépendants, et une protection stricte des données personnelles avec une technique appelée « double anonymat ». L’objectif : empêcher les enfants d’accéder à des contenus inappropriés tout en respectant la vie privée des adultes.
Aux États-Unis, un patchwork de lois
Outre-Atlantique, la situation est plus chaotique. Depuis 2022, des États comme la Louisiane, le Texas ou l’Utah ont adopté des lois obligeant les sites pour adultes à vérifier l’âge des utilisateurs, souvent avec une pièce d’identité officielle. Ces règles s’appliquent aux plateformes où plus d’un tiers du contenu est jugé « nuisible aux mineurs ». Mais leur mise en œuvre fait débat. Au Texas, par exemple, des géants comme Pornhub ont préféré bloquer totalement l’accès plutôt que de se plier aux exigences, arguant que cela compromet la sécurité des données. Résultat : les adultes aussi se retrouvent privés d’accès. En Utah, une loi originale retarde son application jusqu’à ce que cinq autres États suivent le mouvement. Cette mosaïque de mesures contraste avec l’approche unifiée de la France ou du Royaume-Uni, où la conformité prime sur le blocage.
Des enjeux communs, des réponses différentes
Que ce soit à Londres, Paris ou Houston, le but est le même : protéger les mineurs des contenus explicites en ligne. Mais les moyens diffèrent. Au Royaume-Uni, l’Ofcom sanctionne pour pousser à la transparence. En France, l’ARCOM mise sur des règles strictes et une échéance claire. Aux États-Unis, les initiatives locales créent un casse-tête pour les plateformes et les utilisateurs. Une chose est sûre : la pression monte sur les entreprises numériques pour qu’elles assument leurs responsabilités.
Et après ?
Cette vague de régulations soulève aussi des questions. Comment concilier protection des mineurs et vie privée des adultes ? Les systèmes de vérification d’âge sont-ils infaillibles ? Et que faire si, comme aux États-Unis, les sites préfèrent fermer leurs portes plutôt que de se conformer ? Pour l’instant, l’amende d’OnlyFans au Royaume-Uni, les deadlines de l’ARCOM en France et les lois américaines montrent une tendance claire : l’époque du laissez-faire sur internet touche à sa fin. Reste à voir si ces efforts porteront leurs fruits sans étouffer la liberté numérique. Les grandes plateformes ne comptent pas se laisser faire en tout cas. Elles militent pour un contrôle sur les appareils et non site par site évitant ainsi une concurrence déloyale et une chasse sans fin…
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