Libertinage
L’électro-orgasme
Imaginez que vous vous branchiez à un appareil, lui-même connecté à l’internet et que quelqu’un, au bout du monde vous procure des plaisirs sexuels délirants et vous fasse jouir à sa guise…
Non, ce n’est pas de la science-fiction !
Mais qui, d’entre nous, n’est pas terrorisé à l’idée de démonter un quelconque « brol » électrique sans en ôter la prise? Dès qu’on nous parle d’électricité, on imagine le pire: l’accident domestique, la « gégène » qui sert à torturer les prisonniers ou la chaise électrique.
Ne frémissez pas d’avance à propos des appareils électriques inventés pour votre plaisir. Lisez la suite… car c’est tout un monde, tout un pan de la sexualité qui, outre-atlantique, a déjà pris une ampleur que vous ne soupçonnez pas!
Pour vous rassurer sur l’électrostimulation
L’électrostimulation, c’est l’utilisation de (très faibles) courants électriques de basse fréquence pour stimuler les nerfs et les muscles en général. Il s’agit d’impulsions électriques variables en durée et en intensité, transmises aux différents muscles et nerfs par l’entremise d’électrodes. Ces impulsions électriques provoquent la contraction musculaire du -ou des- muscles choisis sans que le système nerveux central (cerveau) n’intervienne.
Historique
Cela a débuté pendant les années 1950 avec l’introduction d’un dispositif appelé le Relaxacisor, qui a été à l’origine conçu pour stimuler les muscles d’une personne en utilisant les courants électriques tout en se détendant, c’étaient des sortes d’exercices passifs plutôt destinés aux handicapés.
En médecine
De tels appareils sont aujourd’hui fort utilisés en médecine, et particulièrement en kinésithérapie pour de multiples applications comme en rééducation périnéale post-natale pour re-muscler le plancher pelvien suite à l’accouchement et/ou pour des traitements contre l’énurésie.
Le projet européen RISE (1,75 million d’euros) voudrait permettre à des paraplégiques de se lever à nouveau. Il s’agit d’entraîner, par électrostimulation des muscles « dénervés » afin de les rendre de nouveau fonctionnels.
Une autre forme de courant d’électrothérapie, le courant antalgique qu’on appelle le « TENS » (Neurostimulation Electrique Transcutanée) permet de brouiller le message de la douleur et d’isoler la douleur du cerveau en stimulant une zone douloureuse localisée ce qui, par exemple, soulage (mais ne guérit pas) les cas d’arthrose.
Le « fitness passif »… miracle ou arnaque ?
C’est le même genre d’appareillage que, par de multiples accroches publicitaires, des sociétés tentent de vous vendre pour « transformer votre corps en un corps de rêve » en faisant travailler vos muscles, sans aucun effort, durant votre repos. De même pour les dames qui veulent perdre des centimètres de tour de taille. Faut pas rêver! Se muscler sans faire le moindre effort c’est un leurre. Selon les spécialistes, « Ces appareils ne sont pas efficaces, leur fréquence est trop faible. Ils ne font pas de mal mais ils ne font pas de bien non plus »… et l’électrostimulation ne fait pas maigrir.
Pour les sportifs (de haut niveau)
Il existe une technique d’entraînement intégrée à la préparation des athlètes. Elle permet d’améliorer la performance musculaire grâce au travail des muscles soumis à une stimulation électrique. Des skieurs utilisent cette technique comme méthode d’entraînement alternatif pour remplacer le travail en salle. Selon l’effet escompté, les séances peuvent même être quotidiennes. Mais ce sont des kinésithérapeutes et des médecins spécialisés en médecine sportive qui les prescrivent.
Enfin … POUR LE PLAISIR
Nous voulions d’abord, ci-dessus, vous rassurer quant à l’utilisation de ces courants « légers » sur le corps humain car nous avons toutes et tous étés éduqués à la peur, voire la terreur de l’électricité, mais sans que nos parents fassent le détail des voltages, ampérages, etc.
Notre but, ici, est de vous faire découvrir une sorte de recherche du plaisir peu connue. C’est aussi une manière de découvrir les réactions de notre corps et du corps de nos partenaires.
Utilisation sexuelle
Dès l’apparition des premiers appareils en médecine, certains ont bien vite trouvé des utilisations alternatives, détournant leur usage en plaçant les contacts sur les parties génitales du corps. Dès lors, les premiers appareils à but uniquement sexuel sont devenus populaires à partir du milieu des années 1980 et c’est depuis les années 1990 que des dispositifs numériques sont disponibles.
Les appareils :
L’ensemble d’un appareillage se compose habituellement d’une boîte avec des réglages et d’électrodes reliées par des fils. Ces appareils sont portatifs et fonctionnent sur piles. Des fabricants réalisent maintenant des appareils sécurisés avec des isolations optiques pouvant être branchés à la carte son d’un micro-ordinateur… pour se « mettre en rythme » avec la musique d’un DVD (ou CD, fichier Mpeg, etc.) ou réagir à la voix ou au bruit via un micro. Nous en reparlerons plus avant. Pour les débutant(e)s il existe même des godes vibrants en silicone avec des électrodes et l’unité électrostimulante incluse.
Les marques
- L’ ET 312 (Erostek) qui est apparemment la « Rolls » des stimulateurs
- Control Box (PES).
- EM 140 (Sensavox).
- Digital Pack (Electra Stim).
- Folsom
- Mystim
- Power Box Rimba
- Nexus
- Stimul 8
- E Play Tec
- E Stim System
- Sextreme
Notez que ces appareils coûtent entre 150 et 600€
Les catalogues d’accessoires
Ils font un peu penser aux catalogues des « brico ». En les parcourant, on se croirait chez un fournisseur de pièces de rechange pour cafetières électriques. C’est vrai, quand on ne connaît pas, ça n’a rien d’érotique, c’est même souvent moche.
Lesdites électrodes, accessoires indispensables :
Voici une liste non limitative d’accessoires que l’on peut utiliser avec un appareillage d’électrostimulation sexuelle :
- paire d’électrodes autocollantes
- paire de pinces mono
- gode anal en acier
- gode vaginal en acier
- cockring pénis en cuir
- parachute pour testicules
- buttplug acier
- œuf intime
- slip en cuir avec un gode électrique en acier
- cockring / extenseur acier
- sonde urétrale en acier
- cockrings plats ou ronds en silicone
Pour les plugs il peut être intéressant de se fournir en sondes vaginales ou anales en vente dans les magasins d’articles médicaux (rayon électrothérapie-kinésithérapie). Ces sondes sont tout aussi efficaces et à un coût bien moindre… mais c’est un achat moins discret qu’en sex-shop.
Les réserves et précautions :
L’utilisation de ce matériel doit se faire avec certaines précautions quand même. Il faut d’abord bien lire les notices explicatives en entier et ne pas utiliser ces appareils sur des personnes ayant des problèmes cardiaques ou portant un appareil cardiaque (pacemaker).
- Ces jeux sont exclusivement réservés aux adultes… raisonnables !
- Il vaut mieux se raser car les poils étant conducteurs, un petit arc risque de se former.
- Ne l’utilisez pas si vous êtes enceinte
- Ne l’utilisez pas sur les paupières
- Ne l’utilisez pas sur une peau blessée
- Il faut faire attention aux endroits où l’os est tout près sous la peau
- Il faut éviter les changements brusques de réglage des décharges
- Il faut éteindre le stimulateur avant de connecter / déconnecter les accessoires
- Il faut mettre le stimulateur en route après avoir mis les accessoires sur votre corps
- Il faut éteindre le stimulateur avant d’enlever les accessoires de votre corps
- Il faut toujours changer progressivement le réglage des décharges
- Il faut arrêter immédiatement l’usage si les décharges sont trop douloureuses
- Ne pas laisser le stimulateur entrer en contact avec l’eau
- Il faut savoir que, plus la surface de l’électrode est petite, plus forte est la sensation.
- Il faut placer les deux (ou trois) électrodes SOUS LA CEINTURE… pour éviter le passage du courant dans la zone du cœur.
- Il faut souvent lubrifier les parties en contact avec un gel spécial électrode ou du KY
- Commencer tout doucement intensité à zéro et aller progressivement jusqu’aux premières sensations, les laisser un moment pour en juger et puis augmenter doucement par la suite (en veillant à maintenir une lubrification permanente).
Applications pratiques :
Le boîtier d’électrostimulation comprend une ou deux sorties. Pour chaque sortie, il existe un pôle positif et un pôle dit « commun ». Chaque pôle doit être branché à un conducteur fixé à une partie de l’anatomie du sujet. Par exemple, le pôle + est branché sur un anneau conducteur au niveau du gland, le pôle « commun » est branché à un autre anneau conducteur autour des bourses, ou à n’importe quelle autre partie du corps, pourvu que ce soit « sous la ceinture » : électrode anale, etc…
Le stimulateur produit une différence de potentiel entre ces deux électrodes. Le signal électrique est ressenti de manières très diverses, fonction d’une infinité de possibilités: qualité du signal (fréquence, amplitudes, intensité…), position de chaque électrode, position relative des électrodes, type d’électrode (métallique, matière plastique…) surface de l’électrode.
Lorsque le stimulateur est muni de deux sorties, il est possible d’établir une connexion triphasée: le stimulateur crée une troisième différence de potentiel entre les deux électrodes positives, à condition de posséder deux électrodes en commun. Seuls certains stimulateurs permettent le triphasé. Cette variante d’électrostimulation offre des sensations uniques de masturbation, l’influx migrant de haut en bas comme le ferait une masturbation manuelle.
Pour les réglages, il faut savoir que les basses fréquences sont généralement perçues comme brutes ou dures, tandis que des fréquences plus élevées sont plus lisses et plus érotiques.
Ces appareils ont trois effets :
Qu’il soit utilisé par la femme ou par l’homme, le principe de fonctionnement de l’électrostimulateur érotique agit toujours sur trois fronts.
- D’abord, l’électrostimulateur érotique effectue un électro-massage ou une électro-masturbation du gland ou du clitoris. La vitesse, le niveau et la puissance du massage sont réglables selon le désir de l’intéressé(e). Une bonne utilisation de l’appareil permet déjà de ressentir un plaisir extraordinaire.
- L’électrostimulateur érotique procure une électro-érection (de la verge ou du clitoris). Les courants interférentiels stimulent directement la surface de la moelle épinière. Le relâchement des muscles lisses s’effectue également par une stimulation des nerfs honteux (« honteux », c’est la vraie appellation médicale des nerfs « sexuels »).
- Finalement, l’électrostimulateur érotique aboutit à une électro-éjaculation ou bien, chez la femme, à une jouissance longue et intense.
Les sensations qu’offrent certaines machines de bonne qualité sont infinies
Chaque personne ressent des effets différents en fonction des fréquences, des amplitudes choisies… Il est évident que le genre du partenaire, mâle ou femelle, n’est pas indifférent, ne serait ce que du seul point de vue de sa perception de la sensibilité. Certain(e)s sont plus sensibles que d’autres. Tout dépend aussi de ce que l’on recherche: plaisir ou jouissance forcée, éjaculation à répétition ou même douleur si l’on veut « jouer SM »… Le choix est vaste !
L’orgasme peut être fantastique, beaucoup plus long et plus puissant qu’un orgasme conventionnel, de plus, pour les messieurs, la jouissance a lieu sans être suivie d’une perte d’érection et sans période réfractaire, ce qui permet de continuer la stimulation sans arrêt, voire avec l’enchaînement d’un nouvel orgasme peu de temps après… Les hommes peuvent ainsi jouir « en plateau » ou « à répétition »… comme les femmes.
La richesse des sensations dépend de la conjonction de plusieurs facteurs :
– La décontraction du sujet (inutile de forcer quelqu’un qui est terrorisé)
– La réceptivité et la capacité à se déconnecter du présent (car si on se voit dans un miroir, avec ces fils et l’appareil, on est aussi sexy qu’une cafetière électrique démontée)
– Le type de stimulateur utilisé (achetez bon et cher, ne gaspillez pas votre argent pour des jouets inefficaces que vous regretteriez)
– Le type d’électrodes appliquées, ainsi que leur localisation, n’oubliez pas que plus la surface de l’électrode est petite plus forte sera la sensation.
L’électroplaisir au féminin
Le sexe féminin étant essentiellement interne, la zone « féminine » à stimuler se situe entre l’attache basse des muscles abdominaux et l’anus, en passant par le clitoris, sa racine vaginale (point G) et le vagin. Notez que la femme mettra plus longtemps que l’homme à « monter en régime »… Mais aussi à en redescendre! Il faudra donc un programme d’électrostimulation spécifique pour lui faire atteindre la jouissance, la phase de plateau… et même au-delà.
Si l’intéressée n’exerce pas en solitaire, son/sa partenaire (homme ou femme) qui manipule les commandes devra toujours être à son écoute et lui laisser libre choix de sa conclusion par électro-orgasme, soit de manière classique (par coït, fellation, masturbation ou sex-toy) soit encore de prolonger l’expérience par un orgasme forcé ou même de se donner dans une relation d’aspect BDSM.
Le jeu
Il est préférable de commencer tout en douceur, pendant une quinzaine de minutes par des effets conjugués de vagues. Les changements d’amplitude et de rythme des courants, leurs croisements au travers des tissus pelviens, sans créer encore de contractions anormales, assouplissent le sujet, réveillent ses muscles intimes et le mettent en confiance. Cela permet de monter progressivement l’intensité.
Pendant une nouvelle période d’une quinzaine de minutes, on quittera les vagues pour passer à des effets plus contrastés comportant des allers-retours de montées en puissance sur des « routines » associant des combinaisons diverses et comportant de tous petits chocs électriques qui « surprennent » la partenaire.
A ce stade, qui comporte des contractions assez fortes des muscles pelviens et abdominaux, le corps entier s’échauffe. Il est bien de passer par des temps de repos à basses intensités ou de retour aux effets de vagues. Quand on atteint la phase de plateau, il faut faire attention de ne pas la dépasser, de ne pas saturer ou déclencher « involontairement » un orgasme. En effet, le sexe en état extrême de sensibilité est propice pour, après avoir tout débranché, conclure de manière classique.
Mais on peut aussi poursuivre le jeu électrique pendant une dizaine de minutes dans un registre BDSM, avec des galops sur des routines plus dures et des montées significatives en puissance. jusqu’à l’orgasme et puis le forcer, le faire durer, le répéter, mais c’est un tout autre jeu…
Quel que soit le niveau final, 90 minutes de jeu électrique bien mené c’est assez fatigant pour la dame.
L’électroplaisir au masculin
Commencez avec deux électrodes : une sur le bas du gland et l’autre à la base du pénis. Attention, allez-y doucement au départ. Suivant le réglage on peut faire de séances d’une ou de deux heures (toutes douces) ou avoir une éjaculation sans les mains en moins de cinq minutes, c’est une question de choix !
Il faut se souvenir que, plus la surface de l’électrode est petite, plus forte est la sensation. Le plug (style rosebud) est très agréable… car, vu qu’il faut deux pôles, celui du plug ne se ressent presque pas et tout est ressenti dans l’autre !
L’électroplaisir informatisé (programmé ou commandé à distance)
Il existe des « séquences » (Smartstim) provenant d’un fabricant d’appareils qui, téléchargés sur le net via un ordinateur et passant par un programme spécifique dans l’ordi, commandent le stimulateur en question… Certains utilisateurs passionnés « composent » même des programmes en utilisant leur jouet sur eux-mêmes ou sur leurs partenaires puis ils envoient leurs « séquences d’émotions » en ligne, à la disposition d’autres utilisateurs de la même marque d’appareil.
Les appareils de marque sont munis d’une « entrée son » (avec une prise jack standard pour casque) qui accepte les sons en provenance de tout lecteur de musique. C’est à l’utilisateur, dès lors, de choisir la musique (donc le rythme) de sa jouissance.
Il est aussi possible commander certains électrostimulateurs via une entrée micro. Les applications peuvent être très diverses comme par exemple la réactivité de l’appareil selon les gémissements de plaisir de la personne… Et si, dans ces moments là, quelqu’un sonne à votre porte et que votre gros chien aboie… ça devient automatiquement du SM…
Cyber-electrosexe
Certains fabricants ont aussi mis au point le contrôle en temps réel de l’appareil via l’internet… On peut donc s’attendre, dans un avenir plus ou moins proche, à trouver des annonces de maîtres et de maîtresses, situées ailleurs (peut-être au bout du monde) qui se feront payer par carte Visa pour faire électro-souffrir leur soumis(e)s via internet… Quand ça arrivera, exigez quand même une connexion webcam pour être bien certain de la personnalité de votre maître(sse)… et souvenez-vous qu’en cas d’exagération, il vous suffira d’éteindre l’appareil pour que tout cesse.
Les rapports DS ou SM
En direct ou à distance, tout dépend toujours des intentions de celle ou celui qui est aux commandes.
LES RISQUES
Les appareils personnels ou dérivés
Certains bricoleurs utilisent d’autres appareils pour générer les signaux électriques. Soit des transformateurs pour petits trains électriques, soit des chaînes Hi-fi avec des CD et des musiques spécifiques, soit des micros-ordinateurs avec des programmes pour générer toutes sortes de sons. Ces sons sont captés sur les sorties et envoyés à un petit amplificateur et à un transformateur. Les transformateurs de ligne 100 V audio sont les plus aptes à laisser passer le spectre des fréquences audibles, (20 Hz – 20Khz ) et ainsi, évitent le risque de s’échauffer comme les simples transformateurs d’alimentation prévus pour le 50 ou 60 Hz… Il est évident que les boîtiers adaptables à des chaînes Hi-Fi, branchées sur secteur, font courir un risque à l’utilisateur. Il parait donc prudent de n’utiliser que des machines protégées de toute surcharge, fonctionnant soit sur piles, soit sur batteries rechargeables.
Bref, nous vous conseillons vivement d’éviter les ingénieux bricolages d’ingénieurs ingénus… si vous n’êtes pas diplômés en électronique.
Le cœur
Le danger quant à la survenue d’une fibrillation ventriculaire en cas d’utilisation « au-dessus de la ceinture » est faible, mais pas exclu. Il est déconseillé de faire fonctionner un bipôle traversant le muscle cardiaque (exemple: électrode branchée sur les organes génitaux et une autre électrode sur un téton). Pensez aussi que c’est de la même manière, par mini impulsions électriques sur le muscle cardiaque que fonctionnent les « Pacemakers »… alors, n’allez jamais « brouiller » le pacemaker d’un(e) partenaire avec de l’électrostimulation « parasite »… Nous ne pensons pas que la personne tomberait morte de plaisir, mais il est très probable qu’elle mourrait… tout court !
L’importance de l’esprit :
L’électrostimulation est aussi une question de mentalité. Sous réserve de savoir contrôler les muscles du périnée, les utilisateurs sont capables de ressentir d’authentiques orgasmes, survenant sans aucun attouchement des organes génitaux, (avec ou sans éjaculation). Ces orgasmes peuvent être multiples. Certains individus savent bien contracter correctement leurs muscles périnéaux, ce qui empêche l’éjaculation. C’est ce mécanisme qui fonde le principe d’orgasme sec et les orgasmes secs (en l’absence d’éjaculation) ont l’avantage d’épargner la phase réfractaire, l’homme jouit et reste en érection. Les séquences orgasmiques peuvent ainsi s’enchaîner pendant plusieurs minutes d’affilée… Avec un tel entraînement, lorsque vous faites l’amour à une partenaire… vous êtes partis… jusqu’à l’épuiser.
Le problème des diverses addictions :
Certains disent que la consommation de drogues augmente considérablement la sensation orgasmique et la prolonge de façon extrême. L’électrostimulation renforcerait le comportement adductif envers ces drogues, ce qui représenterait un danger de surdosage.
D’autres prétendent que les utilisateurs de ces appareils ont souvent une intense activité masturbatoire. Pour les hommes, la contraction ininterrompue des muscles périnéaux bloque complètement tout mécanisme éjaculatoire. C’est pourquoi il importe de faire des pauses lors de longues séances, afin de faire retomber la tension psychique et physique, sans quoi l’individu n’arrivera plus du tout à éjaculer.
D’autres encore, prétendent que danger de ces machines résiderait dans l’extraordinaire fantaisie dans laquelle le sujet se plonge. Les sensations s’enrichissent mois après mois, lorsque le sujet s’approprie les sensations électriques, et que le cerveau les transforme en sensations érotiques. Une dépendance psychologique pourrait s’installer au fil du temps.
Le risque d’isolement sexuel
Le contrôle ultime des sensations par le sujet, son déconditionnement psychique et la fantaisie qu’il élabore sont autant d’éléments entravant des relations sexuelles conventionnelles. Finalement, la machine remplacerait avantageusement tout autre partenaire sexuel. L’électrostimulation peut-elle devenir une addiction puissante et être la source d’une forme sournoise de désocialisation sexuelle ?
Désocialisation sexuelle, oui, peut-être… pour autant que ces jeux soient menés en solitaire car nous savons qu’il existe, chez nous, au moins un petit groupe de personnes qui utilisent ces jouets ensemble, lors de réunions.
Désocialisation sexuelle, oui, peut-être… pour autant qu’un des partenaires d’un couple se réserve ces plaisirs en solitaire, sans les partager avec l’autre.
Désocialisation sexuelle, oui, peut-être… et pourquoi les personnes qui vivent seul(e)s pour diverses raisons (âge, physique ingrat, maladie, isolés sur une plate-forme de forage en mer, etc.) sans aucun espoir de rencontrer un ou une partenaire, ne pourraient-elles pas jouir de plaisirs essentiellement solitaires? On évoque l’apparition d' »assistants sexuels » pour s’occuper des handicapé(e)s… et pourquoi ne pas permettre à des personnes handicapées de jouir par électrostimulation ?
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