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Nymphomanie, sexualité compulsive
Pour la plupart des hommes, l’évocation du terme « nymphomanie » éveille toute une kyrielle de fantasmes évocateurs. Ils imaginent des femmes lubriques toujours prêtes à baiser des nuits entières dans les positions les plus inimaginables. Ils semblent, en effet, ignorer que la nymphomanie constitue un réel problème qui empoisonne littéralement la vie de celle qui en souffre.
Un problème de couple, aussi…
Quel homme ne rêve de rencontrer une femme toujours en quête de sexe? Mais lorsque la situation se présente, la déception est de taille car, face à l’impossibilité de satisfaire pleinement sa compagne, l’ego du mâle en prend un coup… et son propre plaisir aussi.
Qu’est-ce que la nymphomanie ?
Lorsqu’une femme éprouve un besoin « anormalement important » de sexe, on dit d’elle qu’elle est nymphomane. Mais, qu’est-ce qui est normal et anormal dans ce domaine? La limite à partir de laquelle on parle d’hypersexualité est sujette à débat, car la libido est inégalement partagée entre les êtres humains, qu’ils soient hommes ou femmes. Il est donc très difficile de définir un niveau « normal » de pulsions sexuelles.
Jusqu’à la révolution sexuelle des années soixante on avait tendance à considérer que sexualité de la femme était subordonnée à celle de l’homme, en d’autres mots, que la femme devait être « éveillée au sexe » par son prince charmant avant de s’épanouir. Des études scientifiques menées dans le courant des années 60 par Masters & Johnson ont ébranlé cette opinion généralisée en montrant que la sexualité de la femme n’avait rien de subsidiaire et que les femmes éprouvent un désir pratiquement illimité de plaisir sexuel. La publication de leurs ouvrages révéla ainsi au grand public que, contrairement aux idées reçues, les femmes sont en réalité multi-orgasmiques, qu’elles sont donc capables de jouir autant de fois que leur permet leur condition physique.
Qu’est-ce qui est normal ou anormal ?
Dans les milieux médicaux, l’on préfère éviter le terme de nymphomanie car trop sujet à interprétations diverses. Ainsi, par exemple, lorsqu’une femme veut faire plus souvent l’amour que ne le souhaite son partenaire, on la traitera de nymphomane. Or cette attitude peut être interprétée selon différents facteurs n’ayant aucun rapport avec la nymphomanie comme l’attitude de Monsieur Tout le monde vis-à-vis de la sexualité dans un milieu, une culture ou une société donnée.
Comportement sexuel ou comportement obsessionnel ?
Dans les milieux scientifiques, on parle d’hypersexualité plutôt que de nymphomanie mais les avis diffèrent lorsqu’il s’agit de fixer les limites à ne pas franchir. En général, il est toutefois admis que la sexualité est excessive lorsque ses pulsions sont source de stress et de dysfonctionnement social.
Lorsque la femme reçoit des plaintes relatives à son comportement sexuel, on considérera qu’il s’agit d’hypersexualité en tant que trouble du comportement sexuel ou du symptôme d’une affection médicale plus large. Il ne faut pas pour autant en conclure qu’une sexualité très développée relève de la psychiatrie. Tout est question de nuances et il est parfois difficile de dégager une normalité et de fixer la frontière entre comportement sexuel et comportement obsessionnel. Dans le second cas, on parle d’assujettissement sexuel et ce domaine n’est pas réservé exclusivement à la femme.
Un besoin sexuel important ne devient problématique que s’il est obsessionnel et s’il débouche sur des comportements incontrôlables. Une relation sexuelle harmonieuse résulte de la concordance des besoins des deux partenaires ou éventuellement du fait que l’un des deux tienne compte des besoins de l’autre.
Nymphomanie ou addiction au sexe ?
Au masculin, addiction au sexe ou satyriasis sont synonymes de nymphomanie. Les acteurs Michael Douglas et David Duchorny sont connus pour avoir suivi chacun de leur propre initiative un traitement pour lutter contre leur dépendance au sexe. On constate toutefois au cours de cette dernière décennie que les femmes ont tendance à rattraper à grands pas leur retard en ce domaine. Des sources « pessimistes » affirment qu’actuellement une femme sur trois ne peut plus vivre sans énormément de sexe, estimation qui semble toutefois quelque peu exagérée. Plus proche de la réalité, il semblerait qu’aux USA, 30% de la population féminine serait traitée pour addiction sexuelle selon l’affirmation de Don Serrat sur le site Times on line. Il s’agit du directeur de Life Works, une organisation qui propose un traitement de l’addiction sexuelle en Grande Bretagne.
« En Grande Bretagne, les femmes ne consultent pas volontiers pour soigner leur dépendance sexuelle, mais cela ne signifie pas que le problème est absent. Elles viennent demander de l’aide pour leur dépendance à l’alcool ou à la drogue ou pour une dépression. En cours de traitement, il apparaît toutefois régulièrement que la source de leurs problèmes réside dans une addiction au sexe. »
En outre, il existe peu de différences entre l’addiction au sexe et à la cocaïne. Ce sont dans les deux cas les mêmes zones nerveuses qui sont activées.
Il faut se méfier de nombreuses publications étiquetant tout comportement sexuel intense de pathologique et compulsif. Dans certaines publications bigotes, le fait de tromper son partenaire ou de consulter un site pornographique devient un comportement pathologique. Le but de ces publications est de culpabiliser et d’imposer un style de vie. Tromper ou négliger sa femme peut être discutable mais ne constitue pas une maladie, de même que la consommation de la pornographie ou les relations sexuelles extraconjugales.
Aucune classification claire n’existe pour ce comportement, certains utilisent le terme addiction sexuelle comparant cette tendance à l’usage des drogues, d’autres préfèrent discuter impulsion et parler d’un comportement compulsif. Le comportement sexuel compulsif est un problème perturbant la vie quotidienne. Ce comportement compulsif est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. On considère que 5% des hommes sont affectés par ce comportement. Le comportement sexuel compulsif est un comportement chronique, répétitif et intense. Les personnes souffrant de ce comportement utilisent la sexualité pour alléger d’autres problèmes ou pour oublier d’autres souffrances (solitude, dépression, anxiété, stress).
Signes et symptômes.
Le comportement sexuel devient un problème et peut être considéré compulsif quand il est répété dans le temps et quand il perturbe la vie quotidienne et les rapports avec les autres. Ce comportement sexuel compulsif comprend:
- multiples partenaires sexuels
- relation sexuelle avec partenaires anonymes (le sexe pour le sexe)
- Utilisation compulsive de la pornographie
- masturbation compulsive incontrôlable (cinq à 15 fois par jour)
- exhibitionnisme
Un penchant pour l’intimité.
Bien que les femmes asservies au sexe soient avides de relations intimes, elles en éprouvent aussi une peur bleue. « Leur manque de confiance en elles leur fait craindre que l’homme découvre leur vraie personnalité. Les esclaves du sexe disent souvent: « Je ne rencontre jamais l’homme qui me convient ». Mais dès que le partenaire parfait se pointe, elles sont mortes de frousse et empestent leurs relations. Elles semblent incapables de choisir le bon partenaire. Elles ont tendance à ne s’en tenir qu’aux qualités superficielles car elles pensent que ce qui les attire vraiment relève du pur fantasme. »
Une nymphomane raconte: « je ne suis pas une fille légère »
A 25 ans, une américaine témoigne devoir se masturber une douzaine de fois par jour. Elle a déjà connu une centaine d’amants. Elle ne se considère pourtant pas comme une fille légère. Que du contraire: elle souffre d’une assuétude dont elle ne peut se soustraire, d’une sorte d’asservissement sexuel. Dans sa quête insatiable de sexe, elle surfe des heures durant sur Internet en quête de nouvelles « victimes ». Il lui importe peu que son partenaire de lit porte des lunettes, qu’il soit roux, gras et pourvu d’un dentier … tant qu’il s’agit d’un homme qui peut satisfaire ses appétits.
« C’est devenu lamentable. La qualité du sexe n’est plus à l’ordre du jour depuis longtemps. « Du moment que j’ai du sexe! » se plaint la jeune femme.
Ses liaisons ne durent jamais longtemps. Chaque relation possible se heurte aux écueils de son insatiabilité sexuelle.
Tout cela a commencé lorsqu’elle avait dix-sept ans à l’occasion de son dépucelage. « C’est comme si un déclic s’était déclenché dans ma tête. J’ai eu brusquement toujours plus envie de sexe. Je ne pouvais pas refreiner mes désirs. Je devais y céder. J’ai baisé avec une centaine d’hommes. Je ne sais même pas combien exactement mais je ne suis pas une fille légère. Je suis tout simplement une accro du sexe et je dois sans cesse assouvir cette faim qui me tenaille. »
Plus loin elle affirme : « La plupart des gens pensent que je suis une brave fille parce que je ne bois pas, je ne fume pas et je ne me drogue pas. Pourtant, j’ai un réel problème, je souffre d’une addiction au sexe. »
Même au travail, elle ne peut refreiner ses pulsions. « Je profite du moment où mes collègues vont fumer une cigarette, pour me réfugier aux toilettes et me masturber en vitesse. « Je le fais jusqu’à douze fois par jour. »
La jeune femme a participé à des discussions de groupes de sexe-dépendants, elle a pris des médicaments sans pouvoir se débarrasser de sa manie.
« Même sur le divan du psychiatre, je ne pouvais refreiner mes envies. J’espérais qu’il vienne me sauter. J’avais tellement envie d’une partie de jambes en l’air avec lui. Autant dire que la thérapie n’a servi à rien ! »
Une chose dont elle voudrait se débarrasser aussi, c’est du triolisme. « Je fréquente régulièrement des couples mariés et participe à leurs jeux érotiques. Il faut que l’étreinte aille jusqu’au bout. J’y vais simplement pour assouvir mon besoin de sexe. »
Elle a un nouvel ami depuis deux mois. Cela va-t-il durer? Elle n’ose rien prévoir. D’habitude ses petits amis ne tiennent pas le coup. « Mon appétit sexuel est trop important et je finis toujours par me retrouver au lit avec leurs amis. »
Nymphomaniac, film de Lars Von Trier :
Le parcours érotique d’une femme, raconté en huit chapitres successifs par le personnage principal, Joe, qui s’est auto-diagnostiquée comme étant une nymphomane, 2013 avec Charlotte Gainsbourg
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