Libertinage
Mieux connaître le corps des femmes (partie 3)
Les orgasmes féminins
L’orgasme absolu
C’est la manifestation physique de l’extase qui emporte, dans un plaisir absolu, le corps, le cœur et la tête à la fois. Cet orgasme « total » demande un concours de circonstances très favorables (différentes pour chaque femme). Il se produit donc quand la communion entre les partenaires est proche de la perfection ou quand la femme est en parfaite harmonie avec elle-même Cet orgasme complet est un moment magique que certains appellent « la petite mort ». Ce nom est donné parce que la femme a atteint un tel degré d’excitation et de plaisir qu’elle a le sentiment d’arriver à un point de non-retour et peut avoir l’impression qu’elle va mourir. Elle est proche, en tous cas, de la perte de conscience. Avoir peur à ce niveau est naturel. Consciemment ou pas, cette peur peut empêcher d’avoir l’orgasme mais avec le temps, la femme arrive à dominer la peur et à se laisser aller au seul plaisir.
L’orgasme rapide
A un degré moindre, d’autres types d’orgasmes sont possibles qui sont aussi très satisfaisants et qui, eux, peuvent se suivre assez rapidement. Le corps est alors saisi d’une réaction due à un plaisir sexuel très fort. Ce plaisir peut venir du corps seulement, de la tête seulement ou des deux à la fois. Cette réaction se propage dans l’ensemble du corps mais se ressent en particulier dans le ventre et dans le sexe. C’est plus ou moins visible en fonction de chaque femme et une même femme peut être, une fois très démonstrative et une autre fois quasi-immobile et muette. Ces orgasmes, plus faibles, sont presque faciles à obtenir pourvu que la femme (seule ou accompagnée), s’en donne les moyens. Avoir un orgasme demande, entre autres, une bonne connaissance de soi, la connaissance d’une ou plusieurs techniques. Par contre, aucune technique lue, vue ou entendue, ne peut, à elle seule, provoquer un orgasme chez une femme si on se contente de l’appliquer de façon mécanique, bref, ça ne marche que si l’on on apprécie le plaisir de sa partenaire.
S’adapter
Dans tous les cas, il faut personnaliser ses connaissances et les adapter à la personne, aux moments de la vie, aux moments de la journée, à un état général, à des états particuliers, à des envies, etc. Et être attentif à ce que « dit » le corps. Et le corps de chaque femme a son langage… Il parle en frissons, en palpitations, en contractions, etc. En conclusion, apprenez à l’observer et à le comprendre c’est la première des clefs du plaisir.
Ne l’écrasez pas !
En position missionnaire, ayez la délicatesse de vous appuyer sur vos avant-bras pour ne pas écraser votre partenaire. Étouffée, elle ne pourra pas jouir!
– SOIT vous avez longuement préparé notre partenaire en la couvrant de caresses et de baisers puis vous lui avez donné un plaisir clitoridien. Si elle a déjà joui, si elle s’est détendue dans vos bras, alanguie, presque endormie, vous devrez alors lui donner envie de votre présence en elle, non plus par des effleurements d’approche mais par des caresses plus marquées.
– SOIT lorsqu’elle a joui, il vous a semblé que son corps vous appelait à combler son ventre. Vous vous êtes donc aussitôt enfoncé en elle pour la combler.
Pas tout d’un coup
N’oubliez pas que la sensibilité du vagin se situe dans les cinq premiers centimètres. La longueur de votre pénis n’a donc pour seul intérêt que de lui donner l’impression (visuelle) d’être comblée. Un avantage quand même, plus votre pénis est long, plus longs peuvent être vos mouvements, alternant ainsi, pour elle, la sensation de complétude et l’excitation due au passage du relief du gland dans les premiers centimètres sensibles.
Votre pénis, mode d’emploi
Outre le côté esthétique, il importe peu que vous soyez monté comme un taureau ou non, le plus important est la manière de faire. Et si la manière est théoriquement simple, elle n’est possible que si vous êtes capable de vous dominer et de vous contrôler. La façon la plus astucieuse de vous maîtriser consiste à concentrer votre attention sur les sensations et le plaisir de votre partenaire plutôt que sur les vôtres…
Certains prétendent que pour se ralentir, les hommes devraient tenter de penser à des choses désagréables, (les taxes et contributions par exemple), mais ce n’est pas du tout notre avis, si vous devez penser à votre déclaration de contributions en faisant l’amour… allez plutôt vous asseoir à votre bureau et complétez-la pour ne plus vous en soucier!
D’autres prétendent qu’il faut se masturber pour calmer l’excès d’ardeurs avant la relation. Cela reste à l’appréciation de chacun.
Ici encore, veillez à la lubrification !
Revenons à la pénétration. Évitez, évidemment de pénétrer votre partenaire si l’entrée de son vagin est sec ou bien, si c’est le cas, procédez très lentement, en vous retirant plusieurs fois pour ne pas lui faire (trop) mal. Vous pouvez aussi vous lubrifier avec de la crème KY. Notez que les tubes vendus en sex-shop ont un bouchon qui se referme d’un doigt, ceux vendus en pharmacie (moins chers) sont à visser, ils nécessitent donc vos deux mains pour les refermer, dans ces situations, ça n’aide pas.
Plus facile
Nous supposerons ici que vous avez préparé votre partenaire avec beaucoup de patience, que vous lui avez fait de longs préliminaires suivis d’un cunnilinctus et qu’elle est, non pas prête à vous recevoir, mais très impatiente de vous sentir la pénétrer. Elle est donc accueillante, humide, avide.
Maîtrisez-vous… mais maîtrisez-la aussi !
Observez que, par réflexe, elle va s’ouvrir et s’offrir à une profonde pénétration. Observez cela, maîtrisez-vous et… maîtrisez-la! Ne lui accordez pas ce que son corps demande par réflexe! Quel que soit votre calibre, ne vous enfoncez qu’un petit peu en elle et commencez par de très petits mouvements. Si vous avez pu vous placer exactement dans l’axe le plus aisé, s’il n’a pas fallu utiliser vos mains pour vous guider, si elle est bien lubrifiée, n’hésitez pas à ressortir complètement plusieurs fois de suite. Quittez-la tout à fait pour revenir aussitôt vous enfoncer partiellement et la quitter à nouveau. Vous pouvez même, volontairement, mal vous replacer de manière à ce que ce soit elle qui, de ses mains fébriles, vous attire à nouveau.
Cette alternance de frustrations et de satisfactions partielles va la rendre enragée. Vous sentirez bientôt tout son corps se cabrer au devant de vous. Refusez, faites le mouvement complémentaire pour ne rester que partiellement enfoncé en elle… pour son plus grand bien!
Oubliez-vous !
Votre attention à tous ses mouvements, votre constante observation de ses réactions vous distraira de vous-même, permettra de vous maîtriser et d’éviter l’éjaculation précoce, tout en restant parfaitement conscient du plaisir sexuel que vous vivez (c’est quand même mieux que de penser aux contributions non?)
Soyez inattendu, variez vos coups de reins. Durant un certain temps, faites des va-et-vient limités aux premiers centimètres de vagin… envers et contre son désir d’être comblée. Après un moment, excitée, avide et déçue à la fois, vous sentirez qu’elle s’abandonne. Peine perdue, elle ne se cabrera plus pour vous prendre, vous sentirez qu’elle s’attend à ce que vous continuiez ainsi, en une pénétration partielle jusqu’à la fin. Ce n’est que quand vous la sentirez déçue que, lentement, en une seule fois, vous irez jusqu’à fond pour la combler. Vous sentirez son espoir renaître, vous la sentirez à nouveau avide de vous. Faites alors de longs mouvements de l’orée jusqu’au fond de son vagin… mais en ralentissant peu à peu. Lorsque vous sentirez qu’elle désire accélérer le rythme, revenez à de courts mouvements limités à l’orée de son vagin avec, de temps à autre, de manière aléatoire, une pénétration longue et complète.
En procédant ainsi, en observant, en admirant la fougue montante de votre compagne, vous serez distrait de vos propres sensations et vous tiendrez beaucoup plus longtemps avant de jouir… Il se pourrait même que votre plaisir visuel et intellectuel dépasse votre plaisir physique et que vous ne jouissiez pas du tout. Comme le porc-épic qui n’éjacule pas à chaque fois qu’il fait l’amour. En essayant d’imiter cet altruiste, sans avoir à l’esprit l’obsession de l’éjaculation, vous découvrirez des sensations cérébrales peu connues du genre humain.
Retardez votre éjaculation
Pour votre plaisir et pour le sien, vous vous serez habitué à arrêter vos réflexes d’éjaculation. C’est, en solitaire, en vous masturbant partiellement, en prenant conscience de vos propres sensations, en découvrant presque « scientifiquement » les différentes phases du fonctionnement de votre sexe que vous aurez appris à vous maîtriser. Vous devez être capable de stopper votre masturbation le plus tard possible, juste avant l’éjaculation. Entraînez-vous souvent à cet exercice de manière à réagir autrement, à ne plus jouir que quand vous le voulez, voire à ne jouir que quand vous ferez l’effort particulier qui convient. Cela vous permettra de faire longuement, très longuement l’amour tant pour le plaisir de vos partenaires que pour prolonger le vôtre.
Les serpents pénètrent leur femelle pendant vingt deux heures… mais qu’il n’est pas du tout certain qu’elles y trouvent du plaisir… et elles n’ont pas de mains pour tricoter en attendant que ce soit fini.
Sachez aussi tout oublier
Lorsque vous faites l’amour, laissez monter la tension de son désir puis, lorsqu’elle bout, lorsqu’elle a joui –ou si elle vous attend- oubliez tout, laissez-vous aller… et jouissez tous deux sauvagement.
Si vous n’avez pas joui et que vous la sentez se détendre, n’insistez pas, gardez la forme… pour recommencer un peu plus tard.
Jouir plusieurs fois d’affilée
Pour les plus jeunes, il suffit d’un peu d’attention et d’effort pour surmonter la phase post-éjaculatoire sans débander et continuer à faire l’amour jusqu’à d’autres jouissances, les vôtres et celles de votre partenaire. Dans ces cas c’est toujours l’appui sur les bras qui vous lâchera avant le reste…
Hé ! Minute, c’est pas fini !
Vous voilà tous deux agrippés, serrés, incrustés l’un dans l’autre. Vous venez de jouir et, peu à peu, ruisselants de sueur, vous vous détendez. A vous de choisir si vous quittez son ventre avant de débander ou après. Mais il n’est PAS QUESTION de vous retourner pour vous endormir.
L’homme démarre vite et s’écroule d’un coup, mais la femme qui démarre doucement, reste dans l’ambiance quelque temps après avoir joui et il ne faut pas l’abandonner dans ces moments là (si vous voulez la revoir un jour dans vos bras). Vous l’accompagnerez donc de baisers et de caresses sur tout son corps en évitant de toucher à son sexe trop sensibilisé. Vous lui prodiguerez des caresses de plus en plus douces… jusqu’à ce qu’elle reprenne conscience de l’existence du reste du monde ou qu’elle s’endorme, tendrement serrée dans vos bras.
Un dernier petit raffinement :
Couvrez-la s’il fait frais ou utilisez un petit éventail lorsqu’il fait torride.
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