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Nos fantasmes…

Toutes et tous, nous fantasmons en égarant nos pensées dans des scènes imaginaires où nous figurons nous-même. Les fantasmes peuvent être évoqués directement à l’état de veille ou en rêve durant le sommeil, dans les deux cas le contenu des fantasmes reflète notre personnalité.
Les fantasmes éclosent à la pensée dans les moments d’intimité et de détente. Ce sont des moments de liberté que l’on offre à son esprit pour le laisser nous éloigner du réel, pour nous évader du quotidien et nous libérer de tous interdits en évoquant des désirs dont la plupart sont irréalisables.
Les fantasmes érotiques inquiètent autant qu’ils fascinent. Certaines personnes ont honte ou même peur de leurs propres pensées (par crainte que le fantasme « honteux » soit connu d’autrui ou par crainte de l’irrésistible passage à l’acte d’un interdit de la société). Mais il n’y a vraiment pas lieu d’avoir honte ou peur de son fantasme, même si la plupart de ces créations imaginaires sont d’inavouables pensées coupables. Chacun a droit à ses élucubrations et ses penchants qui font partie notre jardin secret et qui est enfoui tout au fond de l’esprit.
Les scénarios que nous avons tournés et retournés mille fois dans notre tête nous conditionnent. Adolescents lors des premières émotions sexuelles, nous avons élaboré des histoires qui, tout au long de notre vie, nous restent à l’esprit. Ces histoires s’enrichissent au fil des expériences sexuelles réellement vécues.
Si des scènes impossibles nous excitent aujourd’hui, c’est parce qu’un jour, dans notre lointain passé, une photo, un événement, un roman, quelque chose nous a troublé, ému. La scène (lue, entendue, vue ou vécue) et l’émotion sexuelle ressentie se sont liées dans notre esprit et ancrées dans notre inconscient ou dans notre mémoire. Par la suite, l’évocation de la scène ranime l’émotion (et vice versa.)
On peut, à tout moment, rêver ou évoquer, volontairement, un fantasme (rêve éveillé.) Celui-ci peut aussi s’imposer à l’esprit lorsqu’un élément déclenchant se présente par hasard, lorsqu’un de nos sens perçoit un des éléments de notre fantasme : une odeur, un contact physique, un goût, la vue de quelque chose ou d’un personnage peut, par association d’idées, faire émerger un fantasme.
Volontaire ou non, l’évasion mentale a un rôle positif. Le fantasme est un élément très important de la vie sexuelle car il éloigne l’esprit des problèmes quotidiens en déclenchant l’émotion sexuelle selon un processus familier, ce qui facilite l’excitation sexuelle.
Par la pensée, on peut jouer avec ce qui fait peur ou auprès de ce qui fascine. Les fantasmes comblent donc les imperfections du réel en permettant de vivre, dans l’imaginaire, ce que le réel ne permet pas et ne permettra sans doute jamais.
L’évasion mentale permet aussi d’enclencher ou de stimuler le processus d’excitation lorsqu’on a un rapport sexuel insatisfaisant, lorsqu’on se trouve en compagnie d’un(e) partenaire qui n’attire pas (ou plus.) C’est une aide précieuse à l’érection. Remarquons que l’évasion mentale est tout le contraire de l’auto-observation inquiète qui empêche l’homme de bander.
La richesse et la diversité des fantasmes sont des atouts. Les personnes qui n’ont qu’un seul et unique fantasme (quel qu’il soit) sont beaucoup plus limitées dans leurs relations que les gens qui ont une large panoplie de rêves variés.
Celle ou celui qui évoque avec autant de plaisir, et aussi souvent, un fantasme de massage (passif) et un autre de domination (active) prendra du plaisir avec deux partenaires très différent(e)s en trouvant, dans son esprit, une correspondance au désir de l’autre.
Il est utile, voire important, de s’élaborer toutes sortes de fantasmes. La lecture de ce site, la contemplation des photos, tout comme la contemplation des passant(e)s en rue, la vision de films, les spectacles de strip-tease, de SM, etc., sont de multiples points de départ pour élaborer, volontairement, de nouveaux fantasmes.
Nous écrivions, au début de cet article, que le fantasme est le reflet de la personnalité : en effet, de toute façon, la création volontaire d’un nouveau fantasme se fera en fonction de votre personnalité. Imaginons un(e) homosexuel(le) l’action choisie pour élaborer un nouveau fantasme portera sur le même sexe tandis qu’un(e) hétéro élaborera exactement le même fantasme, mais avec une personne de l’autre sexe.
A la différence de la réalité quotidienne, le cinéma interne dont nous sommes metteur en scène n’a aucune limite, allons-y donc sans aucune retenue.
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