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Le beau sexe

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« La prairie parfumée » a pour le monde arabe une signification similaire à celle du Kâmasûtra pour la culture indienne. Le livre présente des opinions sur les qualités de l’homme et la femme , donne des conseils sur les différentes pratiques sexuelles, met en garde contre les maladies liées à la sexualité et indique des remèdes pour les soigner. Il énumère également des noms désignant le pénis et le vagin, consacre une section à l’interprétation des rêves et décrit brièvement les pratiques sexuelles des animaux. Ces exposés alternent avec des histoires destinées à les illustrer et à divertir le lecteur. L’ouvrage jouit dans le monde arabe d’une réputation bien établie, semblable à celle des Mille et une nuits.

imagesComment différencier les chattes ? S’agit-il de leur donner un nom de fruits, comme on peut le faire pour les seins ? L’exercice est périlleux, en effet on finit vite par retomber sur un panier d’abricots.

Heureusement un très vieux livre le fait pour nous, et son origine est étonnante. Ce petit traité d’érotologie « La prairie parfumée où s’ébattent les plaisirs, de Mohammed al-Nafzawi, écrit au XVe siècle, saura vous convaincre de la grande inventivité de cet écrivain oublié pour parler de chattes en chaleur.

En effet si les musulmans d’aujourd’hui n’encouragent pas vraiment la pornographie, leurs ancêtres savaient en parler avec beaucoup d’éloquence et d’espièglerie.

Il y a tant de beautés dans la nature, et tant de chattes diverses que ça valait le coup de faire un petit tour d’horizon des chattes du XVe siècle, et de traduire de façon plus modernes ces écrits grivois, pour voir si vous reconnaissez l’une ou l’autre de ces chattes, parmi vos connaissances…

« Le hérisson », c’est le nom donné à l’huis de la vieille femme, d’un grand âge, car il présente des poils ébouriffés dans tous les sens.

« Le kouss » c’est la chatte de la jeune femme, qui est le plus frais, le plus savoureux, le plus fin.

« Le petit bouton », c’est la chatte de la toute petite jeune fille, qui mettra des années avant de s’ouvrir enfin au monde

« L’enlaidisseur » est celle qui, par sa beauté, fait paraître laides toutes les autres parties du corps de la femme, ou qui, par sa laideur, enlève tout agrément à celui qui regarde le reste du corps.

« Le souffleur », quand le désir lui vient, se met à s’ouvrir et à se fermer comme pour souffler, à la manière de la jument en chaleur qui attend un mâle.

« Le chuinteur » est une chatte qui laisse entendre un chuintement quand il laisse couler l’urine.

« Le silencieux » indique son caractère taciturne. En effet, même si l’on s’introduit à l’intérieur, sa bouche ne souffle mot.

« Le mortier » lui ressemble ; c’est une chatte qui même quand elle se fait travailler en pilonnant, n’éveille aucun son en réponse à son bavardage

« La fissure » s’applique à la chatte de la femme faible, démunie partout de chair. Une chatte anémique donc.

« Le spacieux » désigne une femme à la touffe large.

« Le concave » a le fond bien profond : la femme qui le possède ne peut trouver suffisant que les mecs extrêmement bien montés.

« Le Père-à-la-lèvre-épaisse » est une chatte aux bords renflés comme la chair du dindon.On la rencontre chez la femme forte dont l’appareil de grandes dimensions est bien pourvu de chair.

« Le crible » est la chatte d’une femme qui, lorsqu’une bite est entrée en elle, se met à vibrer comme un sex-toy.

« La plisseuse » est le nom donné à la chatte qui, en recevant une queue, se plisse et se replisse, en coinçant l’homme jusqu’à ce que vienne son plaisir. On dit aussi que la femme qui le possède le plisse et se trémousse quand elle marche.

« L’interceptrice » est une chatte qui, souhaitant la pénétration et s’y préparant avant la rencontre, l’attrape de loin et s’y enfonce avec ardeur.

« L’auxiliaire », quand l’éjaculation tarde à venir et que le sperme se trouve toujours au fond des couilles, aide celui-ci par des exercices de montée et de descente, de râles, de paroles sales, jusqu’à ce que la sève monte. On prétend aussi que, dans la marche, cette chatte se dandine entre les deux cuisses.

« La coupole » est le nom donné à la chatte qui se dresse en permanence entre les deux cuisses de la femme, comme une tente monumentale solidement plantée, faite d’une masse abondante de chair et de graisse.

« Le pendentif » se présente chez certaines femmes comme une bande arrondie à son extrémité supérieure, allongée en pendentif, depuis la touffe jusqu’à la rondeur des fesses.

« L’accueillante » est le nom qui s’applique à la chatte qui, lorsque la queue qui la pénètre s’apprête à en sortir, se porte à sa rencontre de peur qu’il ne quitte les lieux.

« La patiente », c’est une chatte qui, devant la foule de queues qui se succèdent devant elle, supporte tout ce qui lui arrive avec endurance. Une chatte de cette sorte est rare parmi les femmes.

« L’étalée » prend beaucoup d’espace et accompagne une touffe large, la plus parfaite qu’on puisse considérer.

« Le Père-avale-tout » est le nom que l’on donne à la chatte que possède la femme forte et bien en chair. Quand elle offre ses cuisses en les mettant l’une sur l’autre, la chatte en jaillit et apparaît à l’extérieur, pour le plus grand profit de l’homme assis en face. Quand cette femme marche, en posant ses pas l’un devant l’autre, la chatte reste toujours saillante sous ses vêtements.

Pigiste globe-trotter, essentiellement pour la presse américaine.

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