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Religion, prêtres gays : Au Nom du Père et du Porn !
Ce n’est un scoop pour personne : religion et homosexualité n’ont jamais vraiment fait bon ménage. Les bigots à l’étroitesse d’esprit prononcée ont toujours sorti leur Bible et invoqué le controversé passage du Lévitique pour condamner les amours au masculin. Il n’est pas ici question de répondre à ces attaques en scandant « Bandes d’idiots, on ne vous a jamais appris que Dieu est amour ? » mais de voir comment, rejetés par le religieux, les gays se le sont approprié dans leur porno, en faisant un délicieux objet sulfureux et blasphématoire. Car oui, même s’ils condamnent souvent la pédérastie, les prêtres et leurs amis sont depuis longtemps des figures qui suscitent le fantasme.
Plus inaccessible et subversif qu’un policier ou un militaire, l’homme d’Eglise excite. Dans le porno gay, il n’a rien à voir avec ces vieux prêtres qui sentent la naphtaline. Le curé ou prêtre version porn est un garçon trentenaire qui refoule ses pulsions homosexuelles et succombe au péché. Il peut être soit troublé par des jeunes minets tentateurs ou au contraire jouer le rôle de l’initiateur pervers. Jean-Daniel Cadinot a été parmi les premiers a jouer de ce fantasme, mettant en scène des enfants de chœur (majeurs au moment du tournage précisons-le) pris dans les filets de curés obsédés et lubriques.
Mieux qu’un hétéro, l’homme de Dieu est une bombe à retardement, un mâle qui vit en lieu clos entouré d’autres hommes. Affublé de son vêtement liturgique (un véritable objet de fétiche, on pense notamment au col des prêtres), il y cache son sexe et ses possibles frustrations liées à l’abstinence de rigueur. En regardant des prêtres ou curés s’exercer au fruit défendu, le spectateur savoure le parfum d’interdit et de débauche. Extase de l’attirance et du plaisir impossible qui se matérialisent à l’écran.
Le confessionnal de tous les vices
Si Cadinot a osé en son temps jouer sur les rapports curés – jeunes disciples, aujourd’hui il semble impossible de réitérer la chose sans susciter une énorme polémique. Ainsi, quand le porno gay américain choisit pour décor une église, il joue avant tout sur la confrontation d’un prêtre avec des hommes débauchés. Le confessionnal devient alors le théâtre de toutes les perversions, cet endroit où les obsédés du sexe racontent leur déviance et leurs fantasmes, provoquant au passage une érection du Saint Homme qui est censé les aider à retrouver le droit chemin. Les prêtres peuvent aussi accessoirement coucher entre eux dans le plus grand des secrets.
Si le label MEN s’était essayé au genre avec brio à travers la web série Forbidden, c’est surtout Icon Male qui a ravivé la flamme avec Forgive Me Father avec en star la sexbomb Ty Roderick. Le Père reçoit dans son église pour écouter des hommes évoquant leurs péchés. L’occasion de les découvrir en image façon flashaback en se demandant si le prêtre finira par être excité et s’adonner lui aussi à la luxure. Le premier film a fait un tel tabac que le numéro 3 est déjà en cours de diffusion.
Les cathos ne sont pas les seuls visés par le porno gay. Les mormons aussi ont droit au détournement x. Forcément, avec leur tenue type garçon de bonne famille / écolier, les jeunes mormons ont de quoi titiller les amateurs de minets. Les productions type Mormonboyz jouent avant tout sur le fantasme de la jeunesse et de l’initiation (on peut associer si l’on veut le mormonisme à une secte). On retient dans ces pastiches les amitiés fortes et ambigües entre garçons qui peuvent dégénérer ou l’endoctrination sexuelle de petits naïfs tombés entre les mains de véritables gourous du sexe.
Répondre de façon provocante à ces institutions qui rejettent les gays
Si, « Dieu merci », l’homosexualité s’assume désormais plus facilement chez nous, cela est loin d’avoir toujours été le cas. Et aussi triste que cela puisse paraître, les gays évoluant dans des familles très croyantes et pratiquantes sont souvent ceux qui ont dû un jour essuyer de violentes crises voire quitter la maison familiale. Le Vatican a et continue de tenir un discours parfois terriblement violent vis à vis des personnes LGBT. Le porno gay et ses parodies plus ou moins drôlatiques et destroys constituent alors une réponse forte face au rejet. Ou la sursexualité comme antidote aux culs-bénis.
Déjà dans les années 1970, le porno gay vintage osait égratigner l’image de l’Eglise. Le réalisateur culte Peter DeRome a d’ailleurs sans doute signé le film porno gay le plus subversif sur un homme de Dieu avec Destroying Angel. Dans ce long-métrage hallucinant et halluciné, le spectateur suit un jeune prêtre en pleine crise identitaire confronté à son homosexualité jusqu’alors refoulée. Associant irrémédiablement son attirance pour les hommes au péché, l’anti-héros définitivement perché, se révèle d’un vénéneux masochisme et ne peut s’oublier qu’en prenant de la drogue (des champignons hallucinogènes pour être précis). Autant dire que le programme est explosif dans cette œuvre considérée comme un classique du genre qui aborde aussi avec brio le thème de la schyzophrénie.
Ces dernières années, c’est le label Bel-Ami qui a suscité le buzz et la polémique avec son diptyque insolent Scandale au Vatican. Ou comment le Vatican se retrouve être le théâtre d’intrigues improbables entre des jeunes prêtres et des dévergondés qui s’adonnent à la fornication sans capote.
Les positions de l’Eglise n’étant pas prêtes de changer, il y a fort à parier que les prêtres et leur sexualité interdite ont encore de beaux jours devant eux. Priez pour eux et pour nous, pauvres pêcheurs !
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