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Ces roux qui mettent le feu au porno gay

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Longtemps, les garçons roux ont été stigmatisés. Objets de moqueries dans les cours d’école, victimes de blagues et de légendes idiotes : le mâle roux n’était pas considéré comme sexy et encore moins bandant. Mais ça, c’était avant ! Fuck les clichés et les discriminations : les roux ont à travers la décennie pris le pouvoir dans le porno gay. Le règne des bogosses rouquins est arrivé, préparons-nous à bander !

Du rejet au fétichisme

james jamessonQue celui qui n’a jamais entendu des déclarations désolantes du type « les roux sentent mauvais sous la pluie »  ose se manifester ! Les garçons gays et roux ont dû faire face le temps de leurs dures années de jeunesse aux moqueries et à un statut délicat : celui d’une double minorité.  Comme les modèles blacks qui ont souffert de racisme, les roux sont devenus en opposition à la discrimination des objets de fétichisme. Si certains mâles un rien totalitaires clament encore que jamais ils ne coucheraient avec un roux, beaucoup de gays sont intrigués et fantasment sur ces mecs qui ont un truc en plus. Le modèle roux aurait en quelque sorte en lui une originalité innée : il n’est question que de couleur mais cela suffit pour attiser les passions. « Leurs aisselles et les poils pubiens sont-ils eux aussi roux ? », « Comment est leur peau au toucher ? », « Ont-ils des plus grosses bites que les autres »… Et on ne parle pas du sex appeal dévastateur des possibles tâches de rousseur. Entre mythes et spéculations, les roux ne cessent, souvent sans le vouloir, d’attirer l’attention. Le réalisateur portugais arty Antonio Da Silva a relaté de ce qui relève pour certains d’une obsession dans son film documentaire érotique Gingers. Happé par la beauté et le charisme de ses modèles, le vidéaste y délivre un hommage à la sensualité, au courage et à la personnalité de rouquins qui ont combattu les railleries et affirmé leur fierté.

Colby et Tim : le renouveau

Est-ce un hasard ? Alors que les labels mainstream du porno gay continuent de miser sur ce qu’ils estiment être des « valeurs sûres » (minets, blonds musclés, bruns virils), deux des plus grosses star du x homo aujourd’hui sont des roux. Tout d’abord Colby Keller (a qui nous avions consacré un article), LE mec cool de l’industrie qui a collaboré avec tous les plus grands studios en apportant sa touche mi-fun mi-intello. Avec sa belle barbe de hipster, Mister Keller s’est imposé comme un véritable sex symbol, devenant une icône gay au-delà de la pornosphère.

Dans un registre différent, Tim Kruger n’a pas à rougir de sa carrière. Viril, dominant et membré comme un âne, celui qui a explosé dans quelques-uns des meilleurs films Cazzo du début des années 2000 est le seul modèle porno à être parvenu à fonder sur son seul nom un label à succès. Son site Tim Tales, dans lequel il se filme avec d’autres modèles dans des plans culs bien filmés et au parfum authentique, cartonne depuis des années. En continuant de faire fantasmer devant la caméra mais aussi en passant côté réalisation, le torride Tim s’assure un avenir serein. Charismatique et discret, ultra bandant, il rend fou de désir les pornophiles du monde entier avec son attitude d’actif hyper intense et de mec cool.

Virilité et coolitude

Plus que jamais le roux est à la mode. Le roux version porno gay est majoritairement actif, barbu et très bien membré. Il est le porte drapeau d’une nouvelle génération de modèles branchés et hipsters. Bien entendu on peut se méfier de l’effet mode qui peut être aussi ,derrière ses bonnes intentions, une forme perverse de discrimination ou de marginalisation. Toujours est-il que les ginger boys ont le vent en poupe et rendent dingues les passifs ! James Jamesson la bombe des studios NextDoor ou Seth Fornea le playboy incendiaire de chez Colt comptent parmi les plus retentissantes révélations du porn gay de ces dernières années.

Dans la veine d’un Colby Keller en plus neutre mais pas moins prolifique, l’athlétique Connor Maguire est l’un des garçons que les boites de productions ont le plus fait tourner lors des dix dernières années.

Après des débuts en mode bisexuel et soumis, Sebastian Keys s’est au fil des années imposé comme un dominateur sadique de premier choix et l’un des modèles phares et les plus appréciés de la catégorie gay du géant BDSM Kink. Ses apparitions dans Men on Edge font frémir tous les passifs (très) dociles.

sebastian keysAyant lui aussi accédé à une certaine notoriété via Kink, le très arty Damien Moreau s’est désormais imposé dans la niche du porno gay indépendant d’auteur avec son court-métrage érotique Kangourou, sa série documentaire Oh Boy ou plus récemment son nouveau projet Ouroborix.

Heureusement, les roux passifs ont aussi leur mot à dire, même si dans une moindre mesure : en témoigne le très hot et docile Leander qui, tout barbu et musclé, se donne à des mâles dominants dans des vidéos qui cartonnent… signées Tim Kruger.

La fin de l’exotisme ?

En cette année 2016, si l’on peut observer que les roux ont bien réussi à s’imposer dans le porno gay et à se hisser aux sommets de l’industrie, on remarque aussi et surtout que les modèles, à travers leur diversité, échappent petit à petit à l’étiquette de l’exotisme ou du fétichisme.  Chacun impose son style et finalement la couleur des cheveux ou des poils n’est plus qu’un détail… qui peut être la cerise sur le gâteau !

Thomas s'abreuve de porno depuis ses 15 ans. Après les premiers émois des VHS hétéros, il développe une passion débordante pour le x gay alors qu'Internet fait son apparition. Pornophage et curieux, tous les genres et fétiches attisent sa curiosité. Il partage ses fantasmes et addictions sur son propre blog, Gaypornocreme, et régulièrement pour le magazine gay Qweek.

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