Libertinage
Du sexe en dormant
Bienvenue dans les recoins de notre inconscient, et ses manifestations parfois désastreuses. Des phénomènes plus courants qu’on ne pourrait le croire…
Phénomène ou fantasme ?
Le 29 juin prochain se rouvre le procès d’un homme accusé d’attouchements et qui, pour sa défense, déclare souffrir de sexsomnie, autrement dit de somnambulisme impliquant une relation sexuelle, ici forcée, qui plus est, avec sa fille. Une fois l’expertise des médecins rendue, fin juin prochain, les juges auront du pain sur la planche : la décision de relaxer un prévenu pour somnambulisme est lourde à prendre et la justice se méfie beaucoup de ce genre de défense. Pourtant, sur seize cas récents dans les affaires de justice européenne, douze ont conduit à des relaxes. Car la sexsomnie existe bel et bien, même si elle reste compliquée à prouver, et rentre difficilement dans les cases de nos représentations en matière de violence, surtout sexuelle. En fait, elle serait assez répandue au cours de la vie d’un individu, dans certains moments de stress par exemple, et de nombreux couples témoignent régulièrement de mains baladeuses (ou d’autres membres) en pleine nuit. Comment expliquer ce phénomène ?
Comment peut-on le prouver ?
Le sommeil est décomposé en plusieurs phases, dont le fameux sommeil paradoxal, dans lequel notre cerveau fait des choses bizarres, rêve et ne peut plus empêcher le pénis de bander. Rappelons d’ailleurs que l’état naturel d’un pénis, c’est l’érection. En journée, le cerveau empêche cette bandaison permanente, mais lors de ce sommeil profond, il n’en a plus les moyens. En y réfléchissant, ce simple état de fait peut mener à des exhibitions sexuelles involontaires, et pour peu que la justice soit expéditive… En ajoutant cette donnée aux manifestations parfois extraordinaires des somnambules, on comprend mieux la possibilité de cas avérés de sexsomnie. Heureusement pour les experts, un outil technologique existe pour constater ou non la présence d’un comportement sexsomniaque chez un individu : le polysomnographe. Ce nom barbare cache un dispositif composé d’électrodes, analysant pendant le sommeil les fréquences des courants électriques qui parcourent le cerveau. En transcrivant ces fréquences, le polysomnographe met en lumière les différentes phases d’activité au cours du sommeil, attestant dans certains cas le somnambulisme des patients.
Homicides somnambuliques
Mais le somnambulisme ne mène pas qu’à la sexsomnie et peut avoir des conséquences plus graves encore. On dénombre plus de 70 cas documentés de meurtres impliquant possiblement un état de somnambulisme sexuel. Parmi les plus célèbres cas, deux illustrent les difficultés de juger de tels actes, et de prouver le somnambulisme. Le 23 mai 1987, Kenneth Parks, 23 ans, garçon sans histoires, tue ses beaux-parents, notamment à coups de démonte-pneu, après avoir conduit 20 km en voiture. Le jury acquitte Parks de l’assassinat en raison de son somnambulisme avéré, selon les experts appelés au tribunal. Autre date, autre fin : le 16 janvier 1997, un homme voit Scott Falater, son voisin d’habitude très aimable, noyer sa femme dans leur piscine. Il décrit son attitude comme « robotique », mais le fait que Scott Falater jette les preuves de son crime dans un Tupperware accrédite la thèse d’un meurtre volontaire. Il est condamné sans avoir convaincu avec cette défense originale, prouvant par-là que juger quelqu’un est parfois un acte hasardeux et que le risque est partout, même quand on dort.
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