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L’Espagne : le nouvel eldorado du porno gay ?

Il fut un temps où, comme c’est le cas dans le cinéma traditionnel, les acteurs de porno gay français s’exportaient beaucoup à l’étranger. Mais alors que les frenchies peinent à quitter le territoire pour des aventures lubriques, un autre pays lui dame le pion : l’Espagne ! Focus sur un possible nouvel eldorado du porno gay.
L’éternel fantasme latino
Rien de nouveau sous le soleil : si l’espagnol a encore et toujours la cote, c’est tout simplement parce que les américains ont toujours fantasmé sur la minorité ethnique que représentent les latinos. Pour eux, le cliché porno gay du latino est un bad boy actif qui domine férocement ses partenaires. Le fantasme et l’attrait pour des garçons qui paraissent exotiques, le goût des beaux mâles bronzés et barbus…
Une crise et le porno repart !
Si au début des années 2000 le porno gay espagnol se faisait plutôt discret ou se contentait souvent de petits labels de niche, les choses ont commencé à sérieusement changer ces dernières années. Un pays frappé par la crise, beaucoup de jeunes et beaux garçons peinant à trouver un boulot et cédant aux sirènes de l’argent rapide et facile que peut promettre l’industrie du x… Ces cinq dernières années ont été marquées par une nouvelle génération d’acteurs espagnols jeunes, éclectiques et gaulés comme des Dieux. Cerise sur le gâteau pour les producteurs : même dans des capitales comme Madrid, on monte des films avec peu d’argent, les cachets sont peu élevés et la vie n’est pas très chère.
Si on ne doute pas que le soleil de Barcelone est très tentant et constitue un cadre sexy pour réaliser une vidéo, le fait qu’on y trouve de nombreux modèles désireux de tourner et à des prix défiant la concurrence à de quoi séduire. Ce n’est pas le super hot roux Tim Kruger qui dira le contraire. L’ancien modèle star du label allemand Cazzo a déménagé dans cette ville très touristique pour monter son propre label, Tim Tales. Dans une somptueuse villa, il tourne plusieurs vidéos par semaine, avec des mecs qu’il recrute souvent via des applications comme Grindr. Et ça cartonne !
L’Espagne serait également plus arrangeante côté conditions de tournage. Les banques, les taxes : la France ne fait pas franchement rêver ceux qui voudraient tenter l’aventure de monter une production. Exemple récent et criant : celui de Menoboy qui après un coup de gueule sur Facebook a annoncé qu’il quittait l’hexagone pour tenter sa chance à Sitgès…
Le phénomène Hardkinks
Mais si aujourd’hui l’Espagne est au premier plan côté x gay c’est aussi et surtout grâce à un nouveau label qui ne cesse de faire parler de lui : Hardkinks. Derrière le studio en vogue, un jeune mec fan de BDSM, Jose Thor, qui travaillait au préalable pour un réseau de rencontres gays hard nommé Tuamo. Il a senti la demande des clients qui désespéraient de ne pas trouver du bon x gay BDSM.
Il y avait certes les très bonnes scènes du géant porno américain Kink mais Jose Thor et sa bande ont eu l’idée qui a fait la différence : tourner des vidéos hard associées au quotidien. Les modèles de Hardkinks n’ont pas le profil cliché du maître dominateur musclé en cuir. Ce sont des jeunes mecs de 20 ans, fins ou athlétiques, avec de jolis minois, qui se transforment en des bêtes de sexe impitoyables.
En rattachant la sexualité gay hard à des situations quotidiennes, Hardkinks a su rendre le tout sexy et imposer un style jusqu’alors inédit. Le studio a révélé de nombreux machos bogosses, torrides et charismatiques, comme Aday Traun, Josh Milk ou Sergio Mutty. Des modèles que désormais les labels européens s’arrachent.
Polyvalence
Ce qui fait aussi le charme de l’Espagne dans le paysage porno gay d’aujourd’hui, c’est son éclectisme. Les mecs peuvent être des machos domis et carrés comme Aday Traun ou des versatiles plus fluets comme Andrea Suarez. Les productions vont du hard de Hardkinks au porno amateur premium de Tim Tales en passant par les propositions arty de Noel Alejandro. Ce dernier, fidèle collaborateur de la papesse européenne de l’indie porn Erika Lust, est l’un des nouveaux visages les plus emblématiques de la nouvelle vague du porno gay dit « d’auteur ». Bref, il y en a pour absolument tous les goûts !
Les nouvelles super stars !
Les deux plus grands et plus aimés ambassadeurs de charme de l’Espagne ? Tout d’abord le très caliente Dario Beck. Masculin, bien poilu, avec un visage doux, il casse les codes du stéréotype latino et a fait partie des premiers à incarner le renouveau du passif viril. Canon, sensuel et souvent docile dans ses vidéos, Dario Beck fait fantasmer tous les producteurs depuis une dizaine d’années. On a pu le voir entre autres chez Titan, Falcon, Raging Stallion et MEN. Adorable, doux : il est le plus craquant des boy next door velus du porno gay !
Le parfait Beck a trouvé un compétiteur de taille en la personne d’Allen King. Révélé chez Tim Tales, ce beau brun lisse aux traits enfantins et au sourire à tomber est un sacré power bottom. Jouant à fond la carte du mec naturel et sympa, il respire la joie et la gourmandise. Quelques 76 000 personnes le suivent sur Twitter où il se présente comme un garçon de son temps : fêtard, sportif, accumulant les conquêtes et n’aimant rien tant que de glander chez lui et faire des snaps avec son chien. Allen King a attiré l’attention sur lui en particulier quand il a signé un contrat d’exclusivité avec le studio new yorkais très prisé Cockyboys.
A noter également dans la collection des super bogosses espagnols : Robbie Rojo. Là aussi un espagnol passif et aux traits rassurants. Avec sa bonne bouille, Robbie a notamment séduit les producteurs et réalisateurs de Men at Play qui prennent un malin plaisir à l’habiller en costard pour mieux le voir baisser son froc face à des mâles alpha.
Trois beaux gars qui renversent les clichés des latinos nécessairement actifs. En 2016, c’est l’espagnol passif qui fait tourner toutes les têtes !
Et même en France !
La France ne résiste pas non plus au charme fougueux des espagnols. Citebeur a par exemple de nombreuses fois fait appel à des modèles espagnols. Ces dernières années on a pu voir passer dans les « técis » des garçons comme Andrea Suarez ou Aitor Bravo. Récemment, afin de faire le buzz, French Twinks a également fait appel à une porn star espagnole : l’ancien Cockyboys Angel Cruz.
Eldorado, vraiment ?
S’il se passe indéniablement quelque chose sur le sol espagnol, ce n’est pas non plus la terre promise. Certains s’y cassent aussi les dents, à l’instar du pourtant très doué Lucio Saints qui avait monté son propre label éponyme mais a dû mettre la clé sous la porte à peine une année après son lancement. Tout n’est donc pas rose… Il n’empêche qu’aujourd’hui, pour guetter et trouver les révélations de demain, l’Espagne semble être la destination idéale. Gardez l’œil !
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