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Libertinage

Sexe entre femmes

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Focus sur une sexualité rare, mais précieuse.

Un mythe s’effondre

Le cliché de la camionneuse est tombé bien bas. Selon de récentes études menées à l’Université d’Essex, non seulement 82 % des femmes peuvent se montrer excitées par d’autres femmes, mais le cliché des lesbiennes plus viriles serait lui aussi un mythe. Avec de tels résultats, même si l’échantillon de 235 femmes étudiées ne permet pas de réponse catégorique, un mythe s’effondre, et il s’agit d’en savoir un peu plus sur ces clichés qui entourent les amours saphiques. Les femmes purement lesbiennes ne représenteraient que 0,5 % de la population féminine et obéissent (plus ou moins) à des codes sociaux propres, on parlera donc plutôt ici du sexe entre femmes plutôt que de sexualité lesbienne.

 

Oublié le cliché

Si autant de femmes se montrent excitables, seules 18 % des femmes passeraient bien à l’acte. On peut corréler ce chiffre en constante augmentation avec la visibilité plus grande du sexe entre femmes : que ce soit dans l’univers médiatique ou dans la vie quotidienne, Madonna et les discussions entre filles commencent à avoir raison du carcan moral de la société. Mais quelles sont les pratiques favorites de ces femmes entre elles ? Si on s’en tient à la biologie, on peut déterminer 6 zones érogènes majeures chez les femmes : le clitoris, le vagin, la bouche, la nuque, les seins, l’anus. Ce sont donc ces zones qui sont majoritairement « employées » par les femmes entre elles pour se donner du plaisir, pas question uniquement de pénétration ! Oublié le cliché du godemiché, place au monde multipolaire du corps et de ses désirs.

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Point G et orgasme anal

Qu’en est-il du point G ? Ce point situé à l’intérieur du vagin et qui serait le bouton déclencheur de l’orgasme n’est pas un objectif en soi pour beaucoup de lesbiennes, la profusion des zones érogènes étant telle chez la femme qu’il serait bien vain de vouloir le rechercher en permanence, d’autant que les études fiables manquent à son sujet… Et le sexe anal ? Si l’anulingus et la sodomie entre femmes reste une pratique discrète, elle n’est pas inexistante. D’autant que, nul besoin de gode, les doigts suffisent. Il faut par ailleurs ajouter que l’orgasme anal chez la femme – dépourvue de prostate – vient en grande partie du clitoris : cet orgasme est le produit de sa stimulation interne, via la paroi antérieure du vagin.

 

Un mot d’anatomie

Le clitoris, justement, n’est pas non plus un simple bouton. D’où l’importance du sexe oral et digital entre femmes. Les hommes sous-estiment largement cette notion de contact permanent et très spécifique : le toucher, qu’il se fasse avec la langue ou les doigts est, avec l’odorat, le sens le plus utilisé lors d’un rapport lesbien ; le pénis ayant trop d’importance chez les hommes, il est moins facile pour eux de s’en rendre compte. Ainsi, pour Alexandra, une de mes amies bisexuelles à qui j’ai posé l’épineuse question, m’a répondu ceci : « Je préfère le corps des femmes et, s’il m’arrive de coucher avec des hommes quand je suis bourrée, je préfère, quand je suis en pleine possession de mes moyens, le faire avec une femme : c’est plus riche ». CQFD, les hommes ont encore un bout de chemin mental à faire…

Étudiante en lettres modernes et libertine assumée. Mes deux passions: la littérature et le sexe. Que je peux enfin concilier sur ce blog, où je vous raconterai mes aventures sexuelles et autres coups de cœur et coups de gueule en rapport avec la sexualité. Bisous à tous (et à toutes, j'aime bien les filles aussi !).

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