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Journée de la femme : Retour sur la sordide affaire Christy Mack
En ce 8 mars 2017, Journée internationale de la Femme, revenons sur une affaire judiciaire qui a défrayé la chronique il y a maintenant 2 ans et demi, et dont, hasard du calendrier, le procès s’est ouvert il y a quelques jours.
Le 8 août 2014 au matin, alors que Christy Mack est au lit avec son ami Corey Thomas, Jon Koppenhaver, alias War Machine, l’ex de cette dernière, s’introduit chez elle pour les trouver allongés ensemble dans la chambre à coucher. Furieux et jaloux, il se jette sur l’homme et, tout champion d’Ultimate Fighting qu’il est, prend rapidement le dessus. Il martèle le visage de Corey Thomas pendant plusieurs minutes, avant de placer un étranglement dont son opposant, au bord de l’évanouissement, réussit à se défaire in extremis. À ce moment-là, l’actrice contacte la police, permettant ainsi à son amant de s’enfuir. Jon Koppenhaver se retrouve donc seul avec Christy Mack, et le calvaire de la jeune femme ne fait que commencer. Il va durer 2 heures.
Il la contraint d’abord à prendre une douche sous ses yeux, dans l’idée de la violer ensuite, puis se met à la frapper sauvagement, sur tout le corps. Multiples fractures au visage et aux côtes, déchirure du foie, dents brisées ou tout simplement arrachées, les coups sont d’une telle violence que l’actrice perd connaissance et revient à elle à plusieurs reprises. Ensuite, sous la menace d’un couteau, il entreprend de la violer mais, impuissant, finit par se retirer dans la cuisine, à la recherche, selon Christy Mack, d’un couteau plus tranchant, à même d’abréger sa vie. Elle trouve là une occasion de s’enfuir et se réfugie, nue et ensanglantée, chez un voisin, d’où elle peut enfin appeler les secours.
Après plusieurs jours de cavale, Jon Koppenhaver est finalement arrêté.
Il plaide aujourd’hui non-coupable des 34 chefs d’inculpation à son encontre incluant kidnapping, agression sexuelle et tentative de meurtre. La version jusque-là évoquée étant celle de la victime, dans un souci d’impartialité journalistique, voici la version de coWard Machine, innocent jusqu’à preuve du contraire.
Le matin du 8 août 2014, Jon Koppenhaver s’introduit chez celle qu’il prétend être sa fiancée, l’actrice pornographique Christy Mack, avec l’idée de lui faire une surprise, en lui offrant une bague de fiançailles. C’est alors qu’il trouve sa moitié, au lit avec un autre homme : Corey Thomas. Fou de tristesse, il demande des explications. C’est alors que l’amant se jette sur lui. Craignant pour sa vie, cet humble champion de MMA se défend comme il peut contre cet assaut, et parvient à mettre en fuite son agresseur. C’est alors qu’il décide, pour recoller les morceaux avec sa petite amie, de se livrer à une fantaisie sexuelle dont celle-ci rêvait depuis longtemps : la simulation d’un viol (nous n’inventons malheureusement rien). Sa fiancée étant actrice pornographique de profession et par conséquent habituée aux pratiques extrêmes, l’amoureux s’est permis quelques largesses afin de crédibiliser sa mise en scène, causant, à son corps défendant, les égratignures précédemment citées. En outre, rien de bien méchant, puisqu’ils vivaient depuis longtemps une relation « rough », un peu sado-maso, qui justifiait selon Koppenhaver la violence conjugale ordinaire qu’il lui infligeait. Toujours est-il qu’au moment d’initier un rapport sexuel, Christy Mack s’est enfuie, pour appeler la police, le contraignant à lui-même prendre la fuite.
Preuve de sa bonne foi, il a, à plusieurs reprises au cours de sa cavale et de sa détention, exprimé ses regrets quant à cette nuit, invoquant les torts partagés, et espère qu’elle pourra lui pardonner d’avoir exagéré, comme lui, lui pardonne de lui avoir brisé le cœur.
Ce que cette affaire a de saisissant, au-delà de la violence inouïe qu’elle décrit, c’est qu’elle confronte publiquement la parole de la victime à celle de son bourreau, qu’elle met en lumière le sordide décalage qui les sépare, cette dichotomie typique des témoignages de violence domestique. Tous les éléments de cette histoire, des raisons invoquées (amour démesuré, jalousie maladive, responsabilité partagée) aux arguments de la défense (adultère, sexualité alternative, profession/activité de la victime) reprennent, avec un cynisme affligeant, les poncifs de déresponsabilisation des violences conjugales.
À La Voix du X, nous ne sommes certes pas spécialistes en chroniques judiciaires. Mais nos domaines d’expertises que sont le X et les sexualités alternatives nous permettent néanmoins de souligner quelques points. Tout d’abord, le fantasme du viol ne ressemble pas à ça, pas plus que les relations consensuellement sado-masochistes. La pratique BDSM repose sur un ensemble de règles et de comportements prescrits aux premiers rangs desquels se trouvent le consentement et la confiance, elle n’est en aucun cas un prétexte d’abus sexuels ou physiques. Ensuite, la violence sexuelle n’est pas moins grave lorsqu’elle concerne des actrices pornographiques, selon l’argument douteux que leur sexualité étant leur outil de travail, cette violence serait moins traumatisante. Enfin, parallèlement à l’affaire évoquée, on a vu fleurir ce genre de propos, en soutien à l’actrice :
« Battre sa femme parce qu’elle est infidèle, alors qu’elle est, elle-même, actrice pornographique, c’est stupide et inacceptable. »
S’ils partent d’un bon sentiment, ils n’en sont pas moins fallacieux, pour une raison très simple (outre le fait que l’adultère n’a rien d’avéré dans cette affaire), qui tient en l’ablation d’une partie de cette assertion :
« Battre sa femme parce qu’elle est infidèle, alors qu’elle est, elle-même, actrice pornographique, c’est stupide et inacceptable. »
Remarquons que c’est tout aussi valide. On peut même aller plus loin, à l’aide du même procédé :
« Battre sa femme parce qu’elle est infidèle, alors qu’elle est, elle-même, actrice pornographique, c’est stupide et inacceptable. »
RIEN ne justifie les violences domestiques, ni la profession de la concernée (actrice pornographique, esthéticienne, sage-femme, maçonne, militaire, astronaute…), ni aucune situation conjugale (couple, rupture, adultère).
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