Bio/Milieu du X
Greg Lansky, l’autre français qui cartonne !

Illustre inconnu en France, sa patrie natale, Greg Lansky est pourtant en passe de devenir le grand manitou de la production porno américaine. Blacked, Tushy, Vixen, autant de labels dont il est à l’origine et qui défrisent le marché actuel.
La concurrence acharnée à laquelle se livre les grands networks du porno mondial a laissé beaucoup de productions sur le carreau. Et même si la consommation de porno est à des niveaux jamais atteints, les marges sont ultra-réduites et on ne peut pas dire que les clics remplissent à ras bord les poches de ceux qui fabriquent le contenu.
La stratégie du saumon
En conséquence, la production mondiale est au ralenti. -13 % depuis 2010 selon la Free Speech Coalition. Piratage, recyclage, déstockage… Tout est bon pour mettre l’ensemble des producteurs au régime sec, sauf un : Greg Lansky. Arrivé aux États-Unis il y a 14 ans, ce parisien de 34 ans s’est lié d’amitié avec Mike Adriano avec qui il a débuté dans la réalisation porno en 2005. Douze ans plus tard, après être notamment passé chez New Sensations et Reality Kings, le voilà à la tête des trois studios les plus en vogues du moment outre-Atlantique : Blacked, Tushy et Vixen. À raison d’un studio par an créé depuis 2014, Greg Lansky adopte une démarche à rebours de l’humeur du marché. « Quand on a démarré, l’industrie était totalement démoralisée et tout un tas de prétendus experts prédisaient : ça y est, c’en est fini des grandes marques porno. Plus personne ne va produire de nouveaux contenus » explique un Lansky aux faux airs de Lucky Luciano, brillantine et collier de barbe impeccablement taillé. « Une des marques de fabrique de nos studios est de casser les codes du marché enchaîne-t-il. Nous y avons mis toute notre énergie parce que je sentais que prendre le contrepied du marché était la chose la plus intelligente à faire. Je crois qu’il est sain que quelqu’un arrive et dise : hey, peut-être que les choses ne sont pas comme elles devraient être. Changeons-les ! »
Quality Street
Dans les faits, Greg Lansky est surtout brillant en marketing et si comme le disait Picasso, « l’artiste vole, le génie pille », alors le Français est dans la seconde catégorie. Empruntant à l’esthétique de X-Art, à la mode de l’interracial et du couple friendly, au hard intense mais léché du studio Elegant Angel du début de la décennie, ses studios, Blacked, Tushy et Vixen, trustent les premières places des VOD américaines et l’ont consacré Réalisateur de l’Année aux AVN.
Awards 2016. L’intéressé sait pourquoi : « nous avons concentré nos marques sur tous les petits détails qui nous semblaient manquer aux consommateurs. Des choses comme le son, la qualité d’image, l’histoire, tourner avec le meilleur équipement possible et les gens les plus talentueux du business ». Plutôt que de raboter les budgets de production, Greg Lansky met les petits plats dans les grands et croit dur comme fer au retour sur investissement. « Nous avons plus de 20 millions de visiteurs uniques par mois et nous contrôlons le circuit de distribution de A à Z. Nous ne dépendons de personne. Les autres grands studios nous ont observés et se sont dit : « ces gars sont en train de nous tuer ! » Ils ont réalisé qu’ils allaient être obligés de monter en qualité » observe-t-il malicieusement. C’est tout le business qui est tiré vers le haut. Et tant pis si certains ancestraux, à l’image d’Evil Angel et Jules Jordan, dégringolent au gré des gonzos qu’ils chient à la corde.
Lifestyle et Brand Marketing
Iconoclaste sur la production, Greg Lansky l’est aussi dans le marketing et l’utilisation des réseaux sociaux. « Il y a à peu près un an et demi explique-t-il, j’ai décidé que nous ne mettrions plus aucun contenu hard sur nos comptes twitter, même si c’est autorisé. C’est une question de style, d’image de marque, pas nécessairement liée au porno ». En effet, depuis, sur les réseaux sociaux, Blacked, Tushy et Vixen affichent une communication pornochic soft semblable à celle des marques de luxe du groupe LVMH : ombres chinoises, escarpins Louboutin, bouts de porte-jarretelles… Le postulat de Lansky est simple : si vous voulez mater du porno, ce n’est compliqué à trouver, mais si vous aimez son style d’image, son type de contenu et les acteurs qui tournent pour lui, vous paierez pour avoir la nudité en extra.
Sortir du ghetto
Toutefois, en dépit de cette stratégie sur les réseaux sociaux, les studios de Greg Lansky restent toujours cantonnés au web. Ce plafond de verre, il aimerait l’exploser : « ce serait génial qu’une compagnie comme Apple ouvre enfin la porte au X, mais je ne le vois pas arriver dans un futur proche. En revanche, je suis certain que l’on peut arriver à brancher une compagnie comme Netflix ». Cette quête de la diffusion sur des supports grand public ou « mainstream » comme les américains l’appellent, est le graal de tous les producteurs de contenu pour adulte, Lansky en tête. Fort de son succès, l’expatrié a confiance en sa recette. « Si ce n’est pas du porno basique, mais qu’il y a une belle image, une belle histoire, une belle lumière, je suis convaincu que les œuvres pour adulte peuvent évoluer vers quelque chose de nouveau, plutôt que d’être confiné à un site web estampillé : porno ». On remarquera non sans malice que ce que les gros studios américains recherchent existent déjà. En France. Linge de lit, bière, boutiques, sponsor d’équipes sportives, mise en rayons de grandes surfaces : on dit merci qui ?
Son Twitter : @GregLansky
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