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Mania sur le catch porno
Corde à linge, marteau-pilon anal, victoire ! Vous avez triomphé d’une belle gonzesse en vous asseyant sur son visage. Pas de chiqué dans le catch porno : les coups de reins sont portés pour de vrai. Lumière sur un genre qui se porte bien contrairement à l’Undertaker.
Plus d’un quart de siècle maintenant que le catch est diffusé sur le petit écran et depuis, il s’est solidement enraciné dans le paysage audiovisuel hexagonal, comme partout dans le monde d’ailleurs. Roi de la récup’, les producteurs porno ont flairé le bon filon et parmi les niches qui ont le vent en poupe, le wrestling porn est en bonne place.
L’érotisme des sports de contact
Si les passerelles entre le monde de l’érotisme et celui des sports de combat existent, c’est tout bonnement parce que ces derniers sont, par nature, d’un érotisme exacerbé comme l’explique l’écrivain et historienne Charlotte Shane au magazine Slate : « les premiers Jeux Olympiques, sous l’antiquité, faisaient la part belle à la lutte, la boxe et le pancrace. Dans les combats, le peu de vêtements que portaient les lutteurs étaient souvent arrachés et on peut considérer que ces réunions se résumaient à regarder des hommes nus ». De nos jours, la mécanique est restée la même : alors que les étranglements ravissent les fans, les corps huilés et suaves des superstars qui s’entremêlent font le bonheur de la communauté gay, si bien que les Américains ont rapidement compris l’intérêt d’y introduire des femmes à destination des mâles hétéros, que la plus puissante des organisations, la World Wrestling Entertainment, baptise « Divas ». Elles ont de la gueule, les « Divas ». Ces dernières années, certaines ont fait un petit tour dans le porno comme Chyna, baptisée la « Neuvième Merveille du Monde » ou Candice Michelle en 2009. Plus généralement, du maquillage jusqu’à la corpulence, tout chez les catcheuses pro rappelle le porno.
Importer des pornostars dans le monde de la lutte ne suffisait pas, il fallait l’inverse : une dose de lutte dans le porno pour aller plus loin qu’un slip qui craque en plein combat. De par le monde, les concepts ont fleuri : en Europe, 21Sextury fut le premier à sortir son Nude Fight Club mettant aux prises des Donna Bell et autres Carla Cox, mais le concept qui a vraiment pris racine fut l’Ultimate Surrender, sorti par Kink en 2004. Le mimétisme avec les sports de combat y est porté à son paroxysme : bootcamp, coups bas prohibés, statistiques, sans oublier les combinaisons et les masques de Lucha Libre en passant par le gong de fin. Le gagnant est celui ou celle qui soumet sexuellement son adversaire au terme de quatre rounds. Dans les faits, la manière la plus rapide de gagner est de faire crier d’orgasme son opposant contre son gré. En ce qui concerne les moyens d’y parvenir, on entre dans le domaine obscur du bondage sado-maso : torture de seins, fessées, étranglements, immobilisation entre les fesses… Tout est prétexte à se mettre dans la meilleure position possible en vu d’un bouffage de croupion. Pour érotiser plus encore le spectacle, les combats peuvent avoir lieu dans la boue, la gélatine ou l’huile et opposer Hétéros, lesbiennes ou gays.
La Valkyrie comme modèle
En effet, s’il y a une communauté qui apprécie particulièrement « l‘UFC Porn » comme le baptise Charlotte Shane, c’est bien la communauté LGBT. De San Francisco à Tokyo en passant par Manchester, les réunions ne désemplissent pas. Les bars lesbiens sont transformés en rings comme pour la Jello-Wrestling Night à Washington ou la nuit Go Deep ! à Frisco. Les ballots de paille s’empilent en guise de cordes lors de la Collosillyum Secret Garden Party à Brighton ou la Laughlin River Mud dans le Nevada. Tandis que le porno traditionnel donne à voir de fausses lesbiennes aux longs ongles se brouter le minou du bout de la langue, il y a une forte appétence de la part du public pour la représentation de femmes fortes et dominantes à la recherche de leur propre plaisir. De même, si les codes du BDSM classique induisent une claire répartition des rôles entre un dominant et un dominé, la lutte à la sauce porno en est un bon contrepoids : les combattant(e)s sont sur un pied d’égalité et donnent à voir une épreuve de force impressionnante, à l’instar du rugby ou du foot US féminin, où rien n’est joué d’avance, en théorie, du moins.
Une femme forte survivante, c’est paradoxalement l’image qu’a désormais Christy Mack. La pornstar est l’ex du lutteur d’UFC et de MMA, Jon Koppenhaver alias War Machine, qui s’était reconverti acteur porno. Reconnu coupable le 20 mars dernier de 29 chefs d’accusation pour l’avoir tabassée et laissée quasi pour morte, « Machine de Guerre » passera sa vie derrière les barreaux d’une prison supermax du Nevada. Quand la réalité dépasse la fiction…
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